Un réseau social prisé de la mouvance d'extrême droite américaine «alt-right» et sur lequel l'auteur de la tuerie dans une synagogue de Pittsburgh postait des messages antisémites a annoncé qu'il était contraint d'interrompre son activité.
Lancé en 2016 sur le modèle de Twitter, Gab a indiqué samedi que Joyent, la société lui fournissant l'accès à internet, mettait fin à ses services à compter de lundi.
Paypal a également annoncé qu'il excluait Gab de ses services de paiement en ligne en raison des discours de haine colportés sur ce site avec la bienveillance de ses administrateurs.
«Gab va probablement être hors service pendant des semaines à cause de cela», a réagi le réseau social sur son compte Twitter.
«Nous continuerons à nous battre pour la liberté d'expression et la liberté individuelle en ligne pour tous. Les grandes firmes technologiques ne peuvent pas nous arrêter. Les médias traditionnels ne peuvent pas nous arrêter», affirme le réseau social.
La devise de Gab, «Tous bienvenus pour s'exprimer librement», lui a valu d'attirer des personnalités apparentées à l'extrême droite devenues persona non grata chez Twitter.
L'homme qui a tué 11 personnes samedi matin dans une synagogue de Pittsburgh (nord-est des États-Unis) a été identifié par les autorités comme étant Robert Bowers.
Peu après, Gab indiquait que le nom de Robert Bowers correspondait à celui de l'un de ses utilisateurs et qu'il avait immédiatement fermé ce compte.
Dans un communiqué, Gab a également indiqué avoir une «tolérance zéro» pour la violence et le terrorisme, se disant «attristé et écoeuré» par la tuerie de Pittsburgh.