Un journaliste perd sa tribune au sein du Journal de Montréal

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Pourquoi Québecor se plie-t-il aux injonctions de la gauche anarcho-communiste ?

Patrice-Hans Perrier, qui a travaillé pour Le Peuple, estime être victime d'une campagne de dénigrement de la gauche.


Voici la ou les sources de cet article : Communiqué de presse de Patrice-Hans Perrier, Journal de Montréal #1 et #2 / Voici la source de la photo : Courtoisie


Un ancien journaliste pour le média Le Peuple, Patrice-Hans Perrier, a annoncé avoir perdu sa tribune au sein du Journal de Montréal après avoir publié seulement deux chroniques intitulées « Avec Notre-Dame, c'est la France qui part en fumée » et « François Legault va-t-il mettre Montréal sous tutelle ? »


Selon son compte-rendu des événements, on lui aurait reproché d'avoir « omis de déclarer certains faits d'armes au moment de présenter son offre de service à la haute direction » du Journal de Montréal. Ce qu'il faut savoir, c'est que M. Perrier a collaboré avec plusieurs médias alternatifs, dont Le Peuple. Sa suspension est survenue une journée après qu'un professeur de philosophie, qui jouit d'une certaine influence auprès des médias traditionnels, ait publié deux textes sur sa page Facebook dans lesquels il l'associait à l'extrême droite.


Or, M. Perrier est formel : il n'a jamais défendu « des positions s'apparentant à une forme ou une autre de "fascisme" ou d'"extrême-droite", dans la mesure où ces appellations pourraient correspondre à une quelconque réalité en 2019 ». Il estime, au contraire, être victime d'une campagne de dénigrement et désire alerter les citoyens « sur ce qui s'apparente à une restriction dramatique de la liberté de presse et à un resserrement des mesures de contrôle idéologique ».


M. Perrier croit que « les clivages gauche-droite ont fait leur temps et que la joute politique ne rime pratiquement plus à rien ». « Oublions la fracture gauche-droite, nous sommes rendus à une étape où les libertés civiles, dans leur plus simple appareil, sont gravement menacées », a-t-il affirmé, jugeant qu'il y a « péril en la demeure ».


Le président et fondateur du média Le Peuple, Pascal Bergeron, a exprimé sa déception dans toute cette affaire. « De plus en plus, des militants de gauche croient qu'ils ont l'autorité morale de couper les sources de revenus d'un citoyen si celui-ci a le malheur d'exprimer une opinion contraire à leurs croyances », a-t-il déploré. Il a ajouté : « J'ai travaillé avec Patrice pendant un an et il ne méritait pas de se faire diaboliser ainsi. »