Un congrès sans valeur ajoutée

Tribune libre

Québec, le 16 mai 2011
Un congrès sans valeur ajoutée
Le petit Duplessis des années 2000, Gérard Deltell, a présidé le dixième congrès de son parti l'Action démocratique du Québec (ADQ) depuis sa fondation par Jean Allaire en 1994 en s’attaquant à fond de train aux syndicats et aux sociétés d’états et, bien entendu, à Claudette Carbonneau et Gérald Larose.
Quel manque d’opportunité politique dont a fait preuve le chef de l’ADQ en se comportant comme un vieux politicien qui n’a rien à offrir sauf d’attaquer les autres. Idéalement le but premier d’un congrès est de travailler à écrire ou améliorer son programme politique et développer ce que le parti peut offrir à la population lors des prochaines élections.
En effet rien de moins que de couper un milliard de dollars dans la fonction publique tout en arrêtant de protéger les employés syndiqués. Selon Deltell c’est simple: tu abolis la formule Rand pour les syndicats, tu abolis les commissions scolaires, tu abolis les organismes du réseau de santé, tu obliges les assistés sociaux à retourner sur le marché de l’emploi et voilà le tour est joué.
Malheureusement Monsieur Deltell perpétue l’erreur que l’ADQ avait faite en décevant la population du Québec lorsqu’elle était l’opposition officielle avec 47 députés. En effet les députés de l’ADQ avaient négligé de parler des vrais problèmes et se cachaient derrière le parti Québécois (PQ).
Souvenons-nous que le 20 mai 2009 Deltell avait agi en esprit de clocher en ne participant pas au point de presse des partis de l’opposition qui faisait l’unanimité pour demander une enquête publique sur le financement des partis politique. En effet en l’absence de Gérard Deltell de l’ADQ le point de presse réunissait Mme Pauline Marois, chef de l'opposition officielle pour le Parti Québécois, M. Amir Khadir, député de Mercier pour Québec Solidaire et de M. Éric Caire, député indépendant de La Peltrie.
Sans oublier que le 22 août 2010 Gérard Deltell s’était prononcé ouvertement en faveur de l’exploitation des ressources uranifères et pétrolières enfouis dans le sol Québécois et de bulldozer les mauvais environnementalistes. Toute une priorité pour quelqu’un qui veut devenir premier ministre du Québec et gérer l’ensemble des ministères dont celui de l’environnement.
Quoi de mieux pour attirer l’attention que d’inviter Stephen Jarislowsky au congrès annuel de l'Action démocratique du Québec (ADQ) lui qui considère notamment que le mouvement souverainiste est « fasciste ».

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Jocelyn Boily152 articles

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