Dans sa guerre à mort contre le système mondialiste, le principal ennemi de Trump est une finance finalement socialiste, qui instrumentalise à la fois l’immigration et les média : d’où sa lutte contre la FED et le groupe de Bâle.
Nombre de ceux qui se présentent en adversaires du lobby mondialiste partagent une erreur commune d’analyse : ils voient dans la haute finance un groupe de capitalistes soucieux de faire des affaires librement pour gagner le plus d’argent possible. Ils attribuent les difficultés économiques et financières mondiales à leur rapacité sans frein. D’où la nécessité sans cesse répétée de « réguler ». Mais cela est faux. La haute finance bancaire est certes multimilliardaire (on parle pour les Rothschild de six mille milliards de dollars, à ce niveau l’argent n’a plus de sens), mais ce qu’elle cherche est le pouvoir, pour imposer ses conceptions, qu’elle assimile au bien de l’humanité – socialiste et redistributeur à ses yeux.
La finance socialiste responsable de la crise de 2008
Un exemple récent : la dernière grande crise, celle de 2008, est partie de l’affaire des subprimes, ces crédits que les banques US ont consenti à des foyers acheteurs d’immobilier dont on savait qu’ils ne pourraient les rembourser. Or l’ordre a été donné aux banques de prêter par le pouvoir politique pour permettre aux « minorités défavorisée », c’est à dire ethniques, d’accéder à la propriété. La cause de la crise est donc une politique raciale socialiste.
Si l’on se penche sur l’histoire des liens entre la haute banque et le socialisme, on s’aperçoit que les « philanthropes » ont systématiquement aidé les « idées généreuses », tant aux Etats-Unis même qu’en URSS ou en Chine communiste, que les grandes banques US ont financées et soutenues à bout de bras dans les moments difficiles. La haute finance est aujourd’hui en majorité socialiste, étant mondialiste.
Le groupe de Bâle instrument du consortium mondialiste
On le voit par les institutions qu’a créées ou développées le G20, c’est-à-dire les pays les plus riches, pour résoudre la crise de 2008. Sur un faux diagnostic, il a lancé de faux remèdes, et la planète financière est aujourd’hui au bord de l’explosion : la chute, possible à tout moment, de la Deutsche Bank et de quelques autres, mènerait l’univers à la ruine. En revanche le conseil de stabilité financière (en anglais Financial stability forum, FSB), et le groupe de Bâle, tous deux basés à Bâle et dépendant tous deux de la Banque des règlements internationaux, installent subrepticement un système de domination mondialiste. Sous couleur de « réguler » et « d’améliorer les règles » de prudence imposables aux banques. Caroll Quigley, historien et universitaire américain reconnu par ses pairs, notait que « le but lointain du pouvoir financier (était) de créer un système mondialiste de maîtrise de la finance pour dominer la politique de tous les pays et l’économie mondiale dans son ensemble ». Et il notait le rôle ici capital de la Banque des règlements internationaux à Bâle, « banque privée, détenue et dirigée par les banques centrales, qui sont elles-mêmes des entreprises privées. »
La FED, les banques centrales et la finance mondialiste
On en arrive au rôle – central – de banques centrales, et de la FED en particulier. Durant sa campagne, Trump a déclaré la guerre à la Federal Reserve, la banque centrale américaine. Depuis, il a nommé au Trésor un ancien de Goldman Sachs et certains pensaient qu’il allait mettre de l’eau dans son vin, mais il semble bien qu’il ait choisi quelqu’un qui connaît bien l’ennemi pour faire une analyse plus fine de la question.
Chacun a pu noter que Wall Street a grimpé depuis l’élection de Trump. Ses promesses fiscales, ses premières mesures protectionnistes ont enthousiasmé les patrons américains. En un mot, il joue le capitalisme d’entreprise national contre la haute finance mondialiste et socialiste. Dans sa guerre contre la FED, il n’a pas pour l’instant agi lui-même, ayant fort à faire ailleurs d’une part, il a laissé faire plusieurs parlementaires qui ont depuis longtemps lancé un mouvement contre elle. Mais, selon le site d’analyse économique et boursière Daily Bell, il les soutient en sous-main.
La FED a injecté vingt-six mille milliards qui n’existaient pas
On doit se souvenir qu’en 2011, après une procédure interminable, ces parlementaires, dont les figures emblématiques sont le républicain Ron Paul et le démocrate Bernie Sanders, avaient obtenu un audit partiel de la FED. On apprit ainsi que la FED avait prêté à toutes sortes de banques dans le monde seize mille milliards de dollars pour les renflouer après la crise de 2008, à quoi s’ajoutaient dix mille milliards prêtés via des accords de swap à d’autres banques centrales, soit le total fabuleux de 26.000.000.000.000 de dollars – en monnaie fraîchement tirées de la planche à billets, bien sûr. A titre de comparaison, rappelons que le PIB annuel de la France est de l’ordre de deux (2) mille quatre cent milliards. Ron Paul eut ce commentaire amusant : « Il s’agit d’un cas évident de socialisme pour les riches (…) »
Par pure curiosité, on peut rappeler que la Société Générale, que l’on disait indemne de la crise, a touché 124 milliards de dollars, soit vingt fois ce que lui a coûté Kerviel. La banque la plus gâtée fut Citigroup avec 1.756 milliards. JP Morgan quant à elle ne reçut que 390 milliards, mais, détail mignon, son directeur général faisait partie de la FED ! Le conflit d’intérêt est un sujet à la mode dans les dîners en ville, mais en voilà un dont on ne parle pas.
La finance mondialiste s’approprie le privé dans son projet socialiste
Et pour cause, c’est le cœur même, le nœud du système de la haute finance mondialiste. De richissimes banques possèdent la FED et la dirigent, et font de même des autres grandes banques centrales, et orientent de ce fait toute la politique financière et économique du monde entier, avec de l’argent qui, on l’a vu, n’existe pas, et qui, contrairement à ce que j’ai écrit plus haut, n’a pas besoin de planche à billet, n’est le plus souvent qu’un jeu d’écritures. On comprend pourquoi les banques centrales doivent être « indépendantes ». Indépendantes des Etats, c’est-à-dire entièrement dépendantes de leurs propriétaires décideurs.
Trump est en guerre contre eux et cela explique que, partout dans le monde, il se heurte à toutes les manifestations de leur pouvoir, ONG radicales, médias, people, institutions internationales, autorités morales et religieuses, etc.
Les parlementaires US contre la FED et le groupe de Bâle
C’est pourquoi le sénateur républicain Patrick Mac Henry, poursuivant la tentative de mise au pas de la FED par les parlementaires a écrit à sa présidente, Janet Yellen, une courte lettre très ferme, voire comminatoire, pour lui « signaler qu’il y avait un nouveau sheriff en ville » et qu’elle devrait se plier à ses recommandations. Plus précisément, il exige qu’elle mette fin aux négociations secrètes avec les « entités qui projettent d’imposer un fardeau toujours plus lourd de régulations aux Américains ». Et de citer nommément le comité de Bâle et le FSB, qui, sous prétexte de « stabilité » cherchent à imposer leur pouvoir. Il constate que la FED « continue à négocier » avec des « bureaucrates sans avoir la transparence, la responsabilité ni l’autorité pour le faire ». Pour « atteindre les buts » fixés par Donald Trump, il préconise de « passer en revue intelligemment les accords » qui peuvent « avoir pénalisé le système financier US. »
Donald Trump tiendra-t-il sur le dos du bronco ?
Cette approche est évidemment très égoïste, très américaine. Elle n’en est pas moins fondamentalement saine, en ce qu’elle s’attaque aux institutions qui permettent à la haute finance mondialiste d’imposer son projet socialiste. Elle paraît simpliste, mais elle vise à rétablir la liberté, elle est donc fondamentalement antitotalitaire, et elle distingue avec suffisamment de finesse l’entrepreneur capitalistes de la haute finance mondialiste qui se sert des crises et de la peur qu’elles suscitent pour ériger une organisation mondiale de la finance, préfiguration du gouvernement mondial. Cette distinction capitale échappe au grand nombre.
Reste à savoir maintenant ce que veut, ce que peut, ce que vaut finalement Donald Trump. Pour l’instant, il est comme le cow-boy dans un rodéo : il tient sur le dos du mustang à dompter, mais ça tangue. Le happy end n’est pas à écarter, l’éclatement du système mondialiste. Mais il y a au moins trois fins plus probables : la chute, par quelque coup pourri, l’abandon du cow-boy, qui s’assagirait par peur, et enfin l’expérience catastrophique, le système choisissant de laisser Trump aller au bout de ses idées pour mieux les diaboliser définitivement, en lui imputant quelque cataclysme : par exemple, une crise financière mondiale, conséquence naturelle de la politique menée ces dernières décennies, mais qu’on lui mettrait sur le dos. Et il y a bien d’autres scénarios catastrophe possible.
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