Très dur coup pour les Conservateurs de Stephen Harper…

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La droite anglo-canadienne lâche Harper



C’est un véritable coup de tonnerre en quelque sorte. Un dur coup pour Stephen Harper. Imaginez, par exemple, que Lisa Frulla (ou tout autre ténor libéral) écrive dans Le Presse pour en appeler à ne plus appuyer le PLQ. Pas un simple appel, une lettre dure, accusatrice, longuement murie et solidement appuyée par des faits indiscutables, des années de contradictions, d’usure du pouvoir…


C’est un coup aussi gros que vient de recevoir Stephen Harper par la plume de John Robson dans le National Post, tribune préférée de la droite canadienne. Le titre de son texte : « Je ne peux pas appuyer les Conservateurs de Stephen Harper. Je ne peux juste pas ». Suit un argumentaire ficelé, un cadeau pour ceux qui affrontent le PM dans la joute électorale.


John Robson est une figure marquante du commentariat plus à droite dans le paysage médiatique canadien. On le lit surtout dans le réseau Sun News et Postmedia (National Post). Il commente aussi à la radio parlée. Son grain de sel est influent au sein de la droite du ROC.


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Alors que le procès Duffy reprend aujourd’hui, Robson y va  du rappel suivant :


« Power has corrupted him and his party. I wrote nearly two years ago that Harper is unfit for office because he lied to Parliament over the Wright-Duffy affair, insolently telling incompatible tales five days apart in October 2013, and lying about having contradicted himself.


These people are not honourable. Indeed, they laugh at honour. They cherish the low blow, the devious tactic, the unprincipled bribe, in a relentless, sneering, partisan tone. People I know and like retweet Pierre Poilievre with vicious glee. I weep for them and my country. »


L’usure du pouvoir qui a corrompu le premier ministre et son parti. Pire, selon Robson, ceux qui l’appuient encore dans son caucus, ceux qui sont restés, coupables par association. Une honte pour le Canada ces hommes du déshonneur. Sans appel. Mais le chroniqueur ne lance pas de fleurs à ses opposants pour autant. Il est cinglant envers Justin Trudeau et le programme du NPD :


« So am I contemplating voting Liberal or NDP? Ugh. Neither of the main opposition parties has recently shown themselves to be dishonourable. They may just be confused. But Liberal Leader Justin Trudeau will never be ready for prime time and neither will the NDP’s program.


I believe either would be an instructive disaster in power. But I cannot vote for disaster for my country, regardless of its educational merits. So I don’t know what to do. But I know what not to do. »


Robson termine en étayant pourquoi selon lui ni le PLC ou le NPD n’est une option crédible mais sa dernière phrase, assassine pour Harper, « qu’importe les conséquences, je ne sais pas trop quoi faire, mais je sais très bien ne quoi pas faire »… Et selon Robson, un homme de la droite canadienne, ce qu’il faut à tout prix c’est de ne pas reconduire au pouvoir les Conservateurs de Stephen Harper.



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