Transsexuels, les nouvelles « hyènes de garde » ?

Point de vue

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Le nihilisme mutilateur


Forts de leurs succès, des trans ne se donnent même plus la peine de répondre à leurs détracteurs, ils leur tapent dessus. Retour sur dix jours d’hyper-violence trans qui n’ont guère ému les médias centraux.


Si votre enfant se prend pour un oiseau, allez-vous le lâcher dans le vide du sixième étage ? Non ! Alors pourquoi, si votre ado veut « transitionner », devriez-vous la fermer ? C’est pourtant ce que stipule la nouvelle loi sur l’autodétermination du genre à partir de 16 ans que vient de voter l’Espagne, rejoignant la Norvège, la Suisse, l’Écosse et d’autres pays.


Comment en est-on arrivé là, sachant que les trans ne représentent même pas une minorité, mais une minorité de minorité (ils peuvent gonfler les chiffres, on part de très bas) ? Comment, avec d’aussi maigres effectifs, sont-ils parvenus à imposer leur agenda ? Eh bien, ici, la vertu doit malheureusement rendre hommage au vice, qui s’est avéré redoutablement plus habile, plus proactif, plus efficace. Tout bien considéré, le transactivisme est le chef-d’œuvre du combat culturel, le dernier en date du moins.


De ce point de vue, rien ne vaut la lecture du rapport rédigé par le cabinet Dentons, le plus gros cabinet d’avocats du monde, et la fondation Thomson-Reuters avec l’aide d’une poignée d’ONG trans. Il s’intitule « Adultes uniquement ? Bonnes pratiques en matière de reconnaissance juridique du genre pour les jeunes ». Tout un programme. C’est un travail d’orfèvre du lobbying. Tout y est détaillé, depuis l’art de la dissimulation jusqu’aux techniques de manipulation. Les rédacteurs expliquent noir sur blanc comment cacher l’objectif législatif des trans derrière un « voile ». Fascinant.


Les trans attaquent !


On comprend, dès lors, pourquoi un ex-ministre de la Santé (Olivier Véran, en l’occurrence), quand il a dû commander un « rapport sur la santé et le parcours de soins des personnes trans », l’a confié à des militants trans. Et si jamais des chercheurs malavisés ont l’audace de faire entendre un autre son de cloche que les habituelles calembredaines sur le genre, des transactivistes entravent leurs travaux. Pourquoi s’en priveraient-ils ? La Justice leur donne raison. Un trans ne vient-il pas de faire condamner l’assurance maladie pour qu’elle rembourse sans aucun suivi médical la mastectomie (ablation des seins), laquelle relève plus de la boucherie industrielle que de la chirurgie. Si vous avez l’estomac bien accroché, visionnez sur TikTok les vidéos après ablation des seins chez les jeunes filles (75 % des adolescents qui veulent changer de genre sont… des filles), balafrées tout le long de la poitrine. Le massacre des innocentes.


C’est là que cette vaste blague de la transphobie montre son vrai visage. Elle n’est qu’un prétexte et un paravent pour meurtrir librement (et irréparablement) le corps des ados, harceler ceux d’entre nous qui ne se résignent pas à ces mutilations, au besoin les agresser. Car les transactivistes ne se contentent plus de faire régner la terreur sur les réseaux sociaux, désormais ils la font régner dans la rue. Hier, ils brûlaient la saga d’Harry Potter sur TikTok ; aujourd’hui, ils veulent brûler J. K. Rowling.


Voyez un peu :


Le 25 mars dernier, à Auckland (Nouvelle-Zélande), la militante féministe britannique Posie Parker, à l’origine des rassemblements « Let Women Speak » (la parole aux femmes), a été violemment prise à partie par une foule trans déchaînée. « J’ai réellement pensé que si je tombais par terre, je ne me relèverais jamais », a-t-elle avoué. Ce jour-là, une mémé de 70 ans s’est fait sauvagement tabasser à coups de poing par une sorte de queer à barbe et à jupe. Un nouveau rassemblement « Let Women Speak », prévu le lendemain à Wellington, a dû être annulé.


Le 27 mars, dans le Tennessee, une école chrétienne de Nashville subissait la première tuerie de masse trans de l’histoire : six morts, dont trois enfants.


Le 31 mars, à Vancouver, Chris Billboard, militant contre la transition des enfants, a été littéralement pris au collet par une trans foldingue, etc.


Le mâle sous la femelle


Il y a une ironie à voir l’activisme féministe progressiste débordé sur sa gauche par les nouvelles radicalités trans. J. K. Rowling, Posie Parker ou encore la Française Marguerite Stern, ex-Femen à l’origine des collages anti-féminicides, dont la venue à un colloque sur la laïcité a dû être annulée sous la pression des trans. Cela vaut à ces féministes, pourtant résolument de gauche, qui tiennent cependant à la différenciation sexuelle, d’être traîtées de « féminazies ». Mais c’est celui qui dit qui l’est.


Elles qui furent des chiennes de garde découvrent les hyènes de garde, des cerbères autrement menaçants. On devrait s’intéresser d’un peu plus près à ce mammifère. La hyène vit en clan sous la férule de femelles dominatrices, hargneuses et cruelles. Lesquelles ont pour ainsi dire « transitionné » il y a fort longtemps. Plus agressives que n’importe quel mâle de leur espèce, elles affichent des taux de testostérone vertigineux, si bien qu’elles ont développé des clitoris érectiles en forme de pénis, emblème phallique de leur domination totale sur le clan. Accessoirement, l’une des plus puissantes mâchoires du règne animal. Mais c’est à nous d’enfiler les muselières.