Politique fédérale

Tractations troublantes de PET

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Tribune libre

On savait déjà que l’ex-premier du Canada, Pierre Elliot Trudeau [Pet], entretenait une hargne viscérale pour le mouvement souverainiste du Québec. L’emprisonnement illégale de plusieurs personnes s’affichant souverainistes, notamment des artistes, durant la crise d’Octobre, en faisant foi. Il n’est donc pas du tout surprenant que l’élection d’un premier gouvernement péquiste au Québec en 1976 ait conduit PET à élaborer un plan diabolique pour déstabiliser l’économie du Québec, sachant fort bien qu’un Québec indépendant était viable économiquement.

Des tractations troublantes s’engagèrent alors entre Trudeau et l'homme d'affaires Paul Desmarais dans le but de « rendre les choses aussi difficiles que possible » pour le gouvernement nouvellement élu du Parti québécois, et de transférer discrètement des emplois hors du Québec, l’intention étant de faire passer le taux de chômage provincial de 10 % à 15 % ou même à 20 % l’année suivante.


Dans un télégramme diplomatique daté du 22 décembre 1976 déclassifié discrètement par le département d’État américain, l'ancien ambassadeur des États-Unis au Canada Thomas Enders, dont l’intégrité était fort reconnue, a informé Washington que le premier ministre Trudeau envisagerait d'adopter une approche agressive envers le gouvernement Lévesque. L’histoire ne nous dit pas si le plan de Trudeau a été mis en exécution…


Quoi qu’il en soit, ses intentions, elles, sont probantes si on se fie au télégramme diplomatique. À mon sens, Pierre Elliot Trudeau n’a pas vu venir l’arrivée au pouvoir du PQ en 1976. Il fallait qu’il court-circuite dès le début de son mandat l’allégresse des Québécois eu égard à l’élection du PQ… Et c’est ce qu’il a tenté de faire, une attitude roublarde, voire machiavélique!


https://www.journaldemontreal.com/2021/02/23/pierre-elliott-trudeau-voulait-nuire-a-leconomie-du-quebec


Henri Marineau, Québec

 


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Henri Marineau2090 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com




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