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Tout le monde veut aller au ciel mais...

Un lobby tout-puissant

Tribune libre

Comme il arrive souvent lors de ces grands sommets telle la conférence de Paris, les États participants s’entendent assez rapidement sur les grands principes, tous se ralliant au fait qu’il faut mettre un frein au réchauffement de la planète. Personne n’est contre la vertu, c’est bien connu!

Toutefois, si les participants à la conférence de Paris souhaitent réellement en venir à une entente sur le réchauffement climatique, les pays développés devront nécessairement aider financièrement les pays en développement, bien souvent vulnérables aux impacts de dérèglements du climat dont ils ne sont pas responsables. Et c’est là que le bât blesse!

D’autant plus que les pays en développement plaident en faveur de la reconnaissance du principe de « pertes et préjudices » pour compenser les impacts des phénomènes météorologiques extrêmes, en plus de l’enveloppe de 100 milliards de dollars annuels promise en 2009.

Climat et argent sont inéluctablement liés par un destin fatidique qui colle à la peau des États participants à cette conférence. Or, comme dirait la chanson bien connue de Petula Clark, « tout le monde veut aller au ciel mais personne ne veut mourir! »…

Un lobby tout-puissant

Malgré le nombre de tueries peu enviable au cours des dernières décennies aux États-Unis, je suis estomaqué de constater l’incapacité du président américain Barack Obama d’établir un mécanisme plus serré des armes à feu, un président qui, pourtant, possède des pouvoirs énormes aux USA.

C’est dire à quel point le lobby exercé par la National Rifle Association (NRA), un organisme ayant pour but de promouvoir les armes à feu aux États-Unis et la défense d'une interprétation non restrictive du deuxième amendement de la Constitution des États-Unis, est tout-puissant.

À chaque fois qu’il se produit une de ces tueries barbares, Obama réitère inlassablement son appel au contrôle des armes à feu, tel un plaideur dans le désert. Et, le lendemain, inlassablement, tel un destin fatidique, la terre de l’Oncle Sam est ébranlée à nouveau par un autre massacre qui s’ajoute à des statistiques astronomiques, à savoir plus d’une tuerie par jour au cours de 2015…God bless America!

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Henri Marineau2093 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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