Totalement déprimé de l'être humain

Tribune libre

Alors que les mouvements de protestation prennent de l'ampleur aux États-Unis, au Canada et ailleurs dans le monde et que des gens réclament une vie décente pour eux et leur famille dans le seul but d'être heureux, les puissants de ce monde, comme il fallait s'y attendre, semblent préparer la guerre plutôt que d'adresser les revendications légitimes de leurs citoyens.
http://www.liberation.fr/monde/01012365791-iran-washington-tire-a-l-alarme-lourde
Notre premier ministre canadien semble jouer le même jeu en préférant s'occuper de politique internationale plutôt que de vouloir écouter les demandes légitimes des gens du peuple pour une vie décente.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iLG75o9gv9UanHrZNG0MkdgofeCw?docId=CNG.19cbae00c31007ab44469985e8a939e2.141
J'ai bien peur de nos décideurs choisiront la guerre plutôt qu'un nouveau pacte social basé sur un revenu universel ou autrement afin que tous vivent décemment et connaissent un peu de bonheur dans leur vie.
Tout cela est déprimant au possible. Il y a de quoi être complètement découragé de l'être humain et avec raison.


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2 commentaires

  • Patrice-Hans Perrier Répondre

    14 octobre 2011

    La Cour du Lion
    Sa Majesté Lionne un jour voulut connaître
    De quelles nations le Ciel l'avait fait maître.
    Il manda donc par députés
    Ses vassaux de toute nature,
    Envoyant de tous les côtés
    Une circulaire écriture,
    Avec son sceau. L'écrit portait
    Qu'un mois durant le Roi tiendrait
    Cour plénière, dont l'ouverture
    Devait être un fort grand festin,
    Suivi des tours de Fagotin.
    Par ce trait de magnificence
    Le Prince à ses sujets étalait sa puissance.
    En son Louvre il les invita.
    Quel Louvre ! Un vrai charnier, dont l'odeur se porta
    D'abord au nez des gens. L'Ours boucha sa narine :
    Il se fût bien passé de faire cette mine,
    Sa grimace déplut. Le Monarque irrité
    L'envoya chez Pluton faire le dégoûté.
    Le Singe approuva fort cette sévérité,
    Et flatteur excessif il loua la colère
    Et la griffe du Prince, et l'antre, et cette odeur :
    Il n'était ambre, il n'était fleur,
    Qui ne fût ail au prix. Sa sotte flatterie
    Eut un mauvais succès, et fut encore punie.
    Ce Monseigneur du Lion-là
    Fut parent de Caligula.
    Le Renard étant proche : Or çà, lui dit le Sire,
    Que sens-tu ? Dis-le-moi : parle sans déguiser.
    L'autre aussitôt de s'excuser,
    Alléguant un grand rhume : il ne pouvait que dire
    Sans odorat ; bref, il s'en tire.
    Ceci vous sert d'enseignement :
    Ne soyez à la cour, si vous voulez y plaire,
    Ni fade adulateur, ni parleur trop sincère,
    Et tâchez quelquefois de répondre en Normand.
    Jean de La Fontaine. Livre VII

  • L'engagé Répondre

    14 octobre 2011

    C'est dans l'adversité que l'on voit ceux qui sont d'une bonne trempe.
    Allez!
    Inspirez-vous de Catherine Dorion, par exemple, et reprenez courage.
    On s'étonne de la qualité des résistants, des combatants et bien, c'est que ces gens-là l'étaient AVANT que l'adversité leur tombe dessus.
    Tous les jours c'est L'Odyssée, Le Seigneurs des anneaux, Star wars ne soyez pas découragé, camarade, luttez!
    Il y a gens qui sont malades et handicapés et pour qui la vie est vraiment difficile, pensez à eux. Pour certain, se tenir debout est un exploit. Si vous êtes en santé, vous avez la chance de vous battre.