Syrie : l'armée canadienne se prépare à une éventuelle intervention

Canada - Allié sioniste




Des sources militaires ont confié à La Presse canadienne que l'armée canadienne se préparait à une éventuelle intervention en Syrie dans le cadre d'une opération internationale.
Ces sources ont précisé que ces préparatifs n'ont pas été demandés par le gouvernement, mais qu'ils s'inscrivaient dans le cadre normal de la planification.
Les préparatifs ont commencé récemment quand il a été établi que les démarches des Nations unies en Syrie ne donnaient pas de résultats.
Selon un officier cité par La Presse canadienne, plusieurs scénarios sont étudiés.
La France a proposé une zone d'exclusion aérienne surveillée par les Nations unies, et le major général à la retraite Lew MacKenzie a laissé entendre qu'une participation à ce projet était presque certainement l'une des options que le Canada pourrait envisager.
Il a toutefois précisé que le Canada devrait soutenir une zone d'exclusion aérienne traditionnelle, et non pas une mission similaire à celle en Libye, où des avions de combat de l'OTAN ont élargi le mandat onusien pour renverser Mouammar Kadhafi avec des attaques contre ses centres de commandement, ses batteries de missiles et ses véhicules blindés.
« Ce serait malheureux, parce que c'est ce qui a déplu aux Chinois et aux Russes, ce qui explique en partie la situation dans laquelle nous nous trouvons », a déclaré M. MacKenzie.
Zone d'exclusion aérienne
La notion de zone d'exclusion aérienne prend sa légitimité dans l'article 42 de la Charte des Nations unies. Décider d'une zone d'exclusion aérienne consiste à interdire les vols militaires au-dessus d'un territoire déterminé d'un pays.
L'objectif de cette démarche est d'empêcher le bombardement de civils.
La zone d'exclusion aérienne a été utilisée une première fois en Irak (1991-1992), puis en Bosnie (1993) et l'année passée en Libye.
Par ailleurs, le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon, a estimé jeudi à Paris que la communauté internationale devait préparer « une intervention massive » en Syrie, pour éviter « une extension du conflit au Liban et en Irak ».
« La solution la plus efficace serait une intervention massive de la communauté internationale, sur le modèle de ce qui s'est passé en Bosnie », a-t-il indiqué, évoquant le déploiement d'une force armée d'interposition.
Israël est formellement en état de guerre avec la Syrie, son voisin au nord, mais la frontière entre les deux pays n'a connu aucun incident notable depuis la fin de la guerre israélo-arabe en octobre 1973.


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