Steven Blaney ressort l'Union nationale

« Le ciel est bleu. L'enfer est rouge ».

Élections fédérales - 2011 - le BQ et le Québec



Le ciel est bleu. L'enfer est rouge ».
Taïeb Moalla - À quelques heures du déclenchement probable d'une élection générale fédérale, le conservateur Steven Blaney a ressorti ce vieux slogan de l'Union nationale. Le député de Lévis-Bellechasse s'adressait, hier matin, aux habitants des résidences pour personnes âgées Jazz, à Lévis.
Au grand plaisir de ses interlocuteurs totalement acquis à sa cause, M. Blaney a multiplié les références « duplessistes » et religieuses. Il a évoqué l'importance que revêt à ses yeux la messe de Minuit. Le député sortant a même offert à une résidente un foulard acheté à Rome au moment de la canonisation du frère André.
« Est-ce que vous avez quelque chose contre le ciel bleu? Moi, j’aime ça », a répondu M. Blaney aux journalistes qui lui demandaient s’il ne s’agissait pas d’une façon vieillotte de faire de la politique.
Old Harry
Steven Blaney a vivement nié que l’entente intervenue hier entre Québec et Ottawa au sujet du vieux contentieux de Old Harry soit une façon pour les conservateurs d’acheter des voix au Québec. « Ça fait cinq ans qu’on règle des dossiers avec Québec. On n’a pas attendu la veille d’une élection pour restituer les terrains de l’Assemblée nationale. On n’a pas attendu une élection non plus régler le déséquilibre fiscal », a-t-il assuré.
Le député conservateur s'est d'autre part attaqué à la « coalition » des trois partis de l’opposition.
« Si jamais le gouvernement est défait, l’option est très claire entre un monstre à trois têtes constitué en partie d’un parti qui souhaite briser le Canada ou encore un parti qui a livré la marchandise et qui fait preuve de transparence et de rigueur dans la gestion des affaires de l’État depuis cinq ans », croit le député.
Contrairement à l’élection de 2008, durant laquelle M. Harper a refusé de dire s’il visait ou non la formation d’un gouvernement majoritaire, il semble bien que l’idée des conservateurs soit faite cette fois-ci. « Un gouvernement majoritaire est sûrement une façon d’assurer la stabilité politique et économique de notre pays », pense Steven Blaney.


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