Stéphane Dion, le vote ethnique et les circonscriptions assurées au PLC!

Tribune libre


Dans tous les commentaires de Stéphane Dion et des commentateurs de la chose politique, il est à remarquer qu'à chaque occasion où ces gens s'expriment sur la région de Montréal, ils parlent des votes ethniques sans le dire, ce qui incluent tous les groupes de nouveaux Québécois qui leur sont assimilés.
Combien de fois avons-nous eu l'occasion de lire que le Parti libéral était assuré de faire élire ses députés dans les circonscriptions de la région ouest (dites West Island) de Montréal, sans oser dire que cette région à forte majorité anglaise et anglophone était acquise au PLC depuis toujours,avec une ou deux exceptions près sous les conservateurs de Mulroney, dans ce qu'on peut appeler des régions à forte saveur de votes ethniques, ces gens ayant toujours placé leurs oeufs dans le panier du PLC.
Même Stéphane Dion a dû reconnaître ce fait il y quelques années, alors qu'on lui faisait remarquer qu'il n'osait pas offrir ses «nobles » services dans une circonscription plus près de ses origines, déclarant par un faux-fuyant digne des plus grands sophistes que seul un intellectuel de sa qualité peut prononcer sans rire, que de toute façon tous ses électeurs étaient des Québécois. S'il avait ajouté que ses électeurs étaient des Québécois par la géographie, ce que personne n'aurait contredit, toute vérité étant bonne à dire, son affirmation aurait été beaucoup plus juste et aurait moins porté à rire. Ayant visité la circonscription de Saint-Laurent qui élit Stéphane Dion, lors d'une élection il y a quelques années, j'ai pu voir en faisant du porte à porte avec le candidat du Bloc Québécois, jusqu'où pouvait être vraie cette ethnicité dont refusent de nous parler les thuriféraires fédéralistes.
Dès que je présentais le candidat du Bloc Québécois que j'accompagnais, on se faisait traiter de tous les mots et on nous menaçait de toutes les actions possibles. Et aujourd'hui, alors que le chef du PLC est un dénommé Dion, fils de Léon, on nous refait le coup sans oser dire que le vote dont est assuré le PLC dans la région de Montréal est, avant toute autre chose, un vote «ethnique» anglophone assuré au PLC.
Et ce sont ces fédéralistes qui se sont permis de regretter les paroles de M. Parizeau, au soir du «vol» du référendum de décembre 1995, lorsqu’il disait que «des» votes ethniques et l'argent étaient responsables de la défaite du «Oui», alors qu'on ne connaissait pas encore l'affaire du scandale des commandites et des 106,000 faux votes (selon le DGE et la RAMQ) provenant surtout des circonscriptions de l'ouest de l'île de Montréal, ce sont ces fédéralistes dis-je, qui reconnaissent qu'ils ont favorisés par ces votes ethniques sans le dire.
Que de bravoure chez ces gens et chez ce grand intellectuel qu'est Stéphane Dion qui essaiera de réussir ce qu'ont réussi avant lui les Trudeau et autres Chrétien et Saint-Laurent sous le couvert de leurs origines «ethniques Canadiennes/françaises» sans le dire mais en les utilisant afin de se faire élire. Mais à cette époque, il n’y avait pas de «Bloc Québécois» pour les contrer et défendre les vrais intérêts du Québec».
Jacques Bergeron, le 13 décembre 2006


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