Sont-ils de bons fédéralistes?
Les hommes de main que la Commission Gomery a pris fesses à l’air et les deux mains plongées jusqu’au coude dans l’sac, étaient-ils des vilains séparatisses ou au contraire de bons et fidèles fédéralistes?
Chose certaine, leurs commanditaires, les parrains-ministres ottawais en conseil qui ont voté à l’unanimité cette opération de corruption, étaient des fédéralistes purszédurs, des vrais! selon Durham, Trudeau et Chrétien. La Reine des Anglais, qui s’y connaît, n’a pu s’empêcher de décorer leur chef. Médaillé à vie et à mort, <>.
Les grandes crapules, Cotroni, par exemple, que les diverses commissions d’enquête ont dégotés, étaient-ils, eux aussi, de bons et braves fédéralistes? Avec les Hell’s Angels, ne nous l’ont-ils pas clairement prouvé en affichant leur banderole du NON sur la façade de leur bunker lors du référendum?
La Commission Charbonneau en est à ses débuts, et déjà on voit de gros rats sortir des écuries et des égouts patronnés par la mafia. Ces grosses crapules et celles de la mafia sont-ils des fédéralistes ou des Québécois indépendantistes? Question oratoire. La réponse est connue. Mais si tu la donnes, les promoteurs fédéralistes crieront au meurtre, au racisme et aux <>. Ce qu’a fait Charest pendant les deux années où il refusait de nommer une commission d’enquête, pendant qu’il empochait en catimini, en maffioso décontracté, frisé et souriant, son petit salaire supplémentaire de 75,000$ annuel.
Il est évident qu’au Québec actuellement les fédéralistes dominent à la bourse de la corruption. Comme il est notoire que dans notre mafia les Italiens occupent un rang tout à fait privilégié. Tu peux le constater, mais il ne faut pas le dire. Sinon, ce sera toi, le criminel, raciste, extrémiste, terroriste, etc.
Il y a sûrement une explication au fait que les gros corrompus d’ici se recrutent en très grande majorité parmi les fédéralistes purszédurs. Il serait initéressant d’avoir une commission d’enquête pour remonter aux causes de cette pourriture.
En attendant, on peut avancer comme explication fondamentale le fait qu’ils n’ont pas de coeur. Ils ne jurent que par l’efficacité matérielle, la finance, le fric, l’économie. Ils sont plus attachés au secondaire qu’à l’essentiel. Pour tous les individus et pour tous les peuples, l’économie est une nécessité; mais il n’est pas nécessaire qu’elle soit corrompue et qu’elle occupe le premier rang dans leurs rêves et leurs oeuvres.
Dans mes critères d’évaluation, je vois mal tous ces efficaces-pratiques-réalistes-lucides-rentables, s’asseoir en cercle, avec André Pratte et Stéphane Dion comme régisseurs, pour écouter Monique Leyrac lisant Le Petit prince avec, comme musique de fond, la Petite musique de nuit de Mozart. Ce critère n’a pas d’auréole scientifique, mais il voit beaucoup plus loin et il sonde beaucoup plus profond que la science: <> À la condition d’en avoir.