Simple idée comme ça, en passant...

Tribune libre

Simple idée comme ça, en passant...
Je suis de ceux qui doute du leaderhip de madame Marois, malgré mon grand respect pour la carrière politique de cette femme. La question que je me pose est la suivante : a-t-elle ce qu’il faut pour convaincre une majorité de Québécois « d’embarquer » ?
Quand on regarde les sondages actuels et qu’on voit le peu d’enthousiasme qu’elle suscite à la question « qui ferait le meilleur premier Ministre ? », on est tous en droit de s’interroger en ce sens, et je sais que plusieurs le font déjà.
Or, comme je suis sûr qu’elle ne lâchera pas le morceau ( et pourquoi le lâcher puisque la conjoncture actuelle lui permettra probablement de prendre le pouoir ), si j’étais à sa place, je me rapprocherais de plus en plus de Gilles Duceppe, je tenterais de l’impliquer à fond dans la démarche vers notre indépendance politique, lui demanderais d’être à mes côté lors de la prochaine campagne électorale et le nommerais même à l’avance « négociateur en chef » lors d’éventuels négociations avec le Canada. Cela vous rappelle quelque chose peut-être ?
Je sais je rêve ; mais si elle ne bouge pas en ce sens et que sa cote de confiance ne remonte pas dans le public, son départ sera exigé par de plus en plus de militants et à mon avis, sa position deviendra rapidement intenable.
Mais pour poser un tel geste, il faut avoir la force et l’humilité de placer l’État au dessus de ses ambitions personnelles et ça, peu de politiciens sont capables de le faire. Mais sait-on jamais : le pouvoir en grandit certains et en rapetisse d’autres (voir Jean Charest).
Je suis d’assez près la carrière de Gilles Duceppe et je suis de plus en plus convaincu qu’il serait à hauteur d’État. Et si, par hasard, il y avait un Gérald Godin dans la députation actuelle, je lui demanderais de se tenir prêt : on va peut-être avoir besoin de lui dans pas long !
C’est une simple idée comme ça, en passant..
André Vincent


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7 commentaires

  • L'engagé Répondre

    23 août 2010

    Dans notre république, il y aura je suppose un(e) président et un(e) premier(ère) ministre...
    Du moment que les Québécois veillent à ce que ces deux-là soient leurs dignes représentants et plus jamais «La Clique du Château».
    Je m'inquiète plus de voir nos idées dans les programmes du PQ et de QS...

  • Gilles Bousquet Répondre

    23 août 2010

    Mais, M. Julien, M. Duceppe a tout le loisir de prendre une bonne partie de son temps libre pour venir convaincre les Québécois des beautés de la souveraineté. Ses voyages à l'extérieur, pour préparer le terrain international, ne sont pas inutiles.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 août 2010

    Monsieur Goyette!
    Pas une réunion de l'exécutif du PQ de Lotbinière je n'ai parlé de l'importance et de l'urgence de trouver une solution au phénomène de la radio-poubelle de Québec. On me répondait que c'était un épi-phénomène qui mourrait de sa belle mort.
    Et bien non, ce n'est pas mort de sa belle mort!
    Ca a même fait des petits et cela rempire avec Fillion qui a été remplacé par pire et plus vicieux encore Sylvain Bouchard. Mais ça fait des siècles qu'on n'écoute plus au PQ

  • Archives de Vigile Répondre

    23 août 2010

    Salut M.Vincent
    Sans médias favorables, on n'est loin d'être sur le respirateur artificiel.
    Loin de passer des heures à réfléchir sur les meilleures stratégies à adopter, je sais néanmoins que nous devons une fière chandelle à Madame Marois à l'Assemblée nationale. Elle tient le fort. Aurait-il été souhaitable qu'elle gagne la dernière élection par la peau des dents en mentant aux électeurs comme Charest l'a fait sans vergogne?
    Dans la grande région de Québec, les adéquistes et les conservateurs gagnent du terrain malgré la bêtise de leur politique. Pourquoi? Les médias radios-poubelles martellent à coups de masse 24 heures/24 le message de la droite Harpeurienne et ça fonctionne avec la masse des électeurs à tout le moins. Comment un chef du P.Q. dans l'opposition peut réussir à remonter dans les sondages si ces partisans longent les murs le soir à la sauvette ou écrivent un article à Vigile.net lu uniquement par quelques centaines d'érudits.
    Question de stratégie, les libéraux vont convoquer une course à la chefferie juste avant les élections en espérant profiter de l'élan coutumier de cette manoeuvre. Rien ne sert de s'énerver présentement au P.Q et brûler des étapes vainement, Gilles Duceppe peut se permettrer de se faire prier encore un peu. Excusez-la!

  • Archives de Vigile Répondre

    23 août 2010

    Monsieur Bousquet!
    Je regrette d'avoir encore à vous le dire, vous êtes dans le champs!
    Duceppe refait la même erreur que Lévesque lorsqu'il se désâmait à faire la promotion de la souveraineté à l'extérieur du Québec devant des gens qui ne votent pas à nos élections et nos référendums. Ce n'est pas les parisiens et les torontois qui vont faire l'indépendance du Québec mais les québécois et québécoises.
    C'est au Québec, et aux québécois et québécoises que Duceppe doit parler d'indépendance et seul pour l'instant, lui seul à cette crédibilité.
    Ce sont les québécois et les québécoises qu'il doit convaincre cr...! Il me semble que cela n'est pas difficile à comprendre!

  • Claude G. Thompson Répondre

    23 août 2010

    Monsieur Vincent,
    Votre idée ne tombera sûrement pas dans l’oreille des sourds. Du moins dans beaucoup d’entre elles. Je dois dire que je me pose de sérieuses questions à propos de « la cheffe ». Combien d’occasions se sont présentées depuis un an qui auraient dû être autant de « moments propices » pour un chef de l’opposition officielle à la tête d’un parti « indépendantiste » de s’adresser à la population et à l’ensemble du mouvement indépendantiste québécois pour les éveiller au bienfait que serait pour le Québec de faire son indépendance tout en dénonçant sans ménagement et sur toutes les tribunes les exactions commises par les libéraux provinciaux et par le fédéral.
    Je m’attends d’un chef indépendantiste qu’il abandonne à jamais la langue de bois et qu’il appelle les choses par leur nom.
    D'aucuns nous parlent de ce que serait l’actuelle « stratégie » péquiste, qui consisterait à faire bas profil pour ne pas alimenter leurs adversaires politiques en arguments démagogiques ou pour éviter qu’ils ne préparent quelque contre-attaque nuisible. Désolé, mais je n’y crois pas. Quand l’article premier d’un parti politique est de faire l’indépendance, il ne saurait y avoir d’ambiguïté sur les moyens d’y parvenir et encore moins de secrets sur la méthode à suivre pour y arriver.
    J’aimerais qu’on cesse de nous prendre pour des imbéciles. On aura beau dire que les membres du parti Québécois votent en congrès les décisions prises, tout le monde sait très bien que les orientations en sont données par l’exécutif et que la plupart du temps (pour ne pas dire toujours), les choses se passent comme les élus l’entendent sans plus de considération pour ce qui a pu se passer en congrès. De plus, quelque 100,000 membres ne représentent certainement pas les deux millions et plus qui votent pour ledit parti. En tout cas, je sais pertinemment ne pas être le seul déçu de voir les représentants d’un parti que j’ai contribué à faire élire députés se comporter comme si le poste qu’ils occupent était « sui generis ». Une élection n’arrive jamais d’elle-même; elle est le résultat de l’implication des citoyens qui désirent voir leur volonté commune mise à l’ordre du jour et s’incarner par la voie des individus qu’ils élisent dans ce but.
    Faire l’indépendance est l’affaire du peuple et personne n’est au-dessus de lui, à moins qu’on ait affaire à une dictature ou à une oligarchie. Il est temps que nos hommes et nos femmes politiques réalisent que rien ne leur est dû, mais qu’ils doivent tout aux citoyens qui les élisent pour les représenter. Il est temps qu’ils cessent de faire les choses « entre eux » et qu’ils se comportent en citoyens responsables dont les engagements les lient à un devoir de « résultat ». Il est temps qu’ils cessent de vivre comme des monarques à qui tout est dû.
    C’est l’indépendance que nous voulons et nous nous attendons à ce que les élus péquistes travaillent en ce sens en parlant « d’indépendance », un mot fort, un mot précis, un mot qui ne saurait entrainer quelque ambiguïté que ce soit.
    Messieurs et mesdames élus du parti québécois, comportez-vous comme nous nous attendons à ce que vous vous comportiez et cessez d’avoir peur des mots.
    “Indépendance” n’a jamais mordu personne.
    Claude G. Thompson

  • Gilles Bousquet Répondre

    23 août 2010

    M. Vincent,
    Je viens tout juste de lire dans le Journal de Montréal que M. Duceppe ira vendre la souveraineté du Québec aux États-Unis « New-York, Washington et Boston » et en Europe « Paris, Bruxelles et Strasbourg ».
    M. Duceppe représente la partie internationale de la souveraineté du Québec et Mme Marois, élue démocratiquement « sans opposants », la partie nationale, fait l’affaire jusqu’à maintenant.
    Arrêtons donc de taper sur Mme Marois parce que les fédéralistes ne veulent pas la voir comme chef du PQ ni les souverainistes purs et durs qui lui reprochent de ne pas promettre un référendum rapide, même s’il était perdant.
    Mme Marois est la bonne personne à la bonne place pour les Québécois. Elle a remis le PQ sur les rails et le SPQ libre à la porte en centrant le parti. Qui d’autre pouvait faire ça, selon vous ?