On est indépendantiste ou on ne l'est pas!

Si Ouellet perd, le PQ ne sert plus à rien!

Les militants vont-ils suicider le PQ?

Chronique de Jean-Jacques Nantel

Puisque le Parti Québécois a été créé pour réaliser l’indépendance du Québec et que tous les candidats à la chefferie, sauf Martine Ouellet, ont décidé d’abandonner le projet dans le but de se faire élire, est-ce que quelqu’un pourrait me dire à quoi servira désormais le PQ si Lisée, Plamondon ou Cloutier parviennent à se faire élire?

Avec quoi un PQ qui aura retourné sa veste en accomplissant un très décevant virage fédéraliste pourra-t-il intéresser l’électorat? Et comment l’électorat pourra-t-il faire confiance à des gens qui auront fait ça?

Compte tenu du fait que les caisses de l’État sont vides, qu’est-ce qu’un PQ provincialiste pourra faire de plus que la CAQ; un parti fédéraliste qui, lui, n’aura pas à lutter constamment contre les manœuvres déstabilisatrices du gouvernement Trudeau?

Sans les profits de l’indépendance, comment le PQ pourra-t-il financer les promesses électorales de ses nouveaux chefs?

En théorie, le calcul des trois candidats ¨fédéralistes¨ à la chefferie du PQ semble très habile puisqu’ils se disent que, pour les fédéralistes, la meilleure façon de se débarrasser à la fois de la corruption libérale et du projet indépendantiste serait de voter massivement pour un Parti Québécois qui aurait promis de ne pas faire l’indépendance.

Quoi de plus efficace, en effet, que de se servir du travail gratuit des militants indépendantistes pour retarder l’indépendance suffisamment longtemps pour que l’immigration massive l’ait rendue totalement impossible?

Le problème avec ce petit raisonnement machiavélique, c’est qu’il ne tient pas compte du haut-le-coeur généralisé que ressentent désormais les électeurs devant le cynisme des politiciens qui ne cessent d’insulter leur intelligence.

La seule chose que les Lisée, Plamondon et Cloutier vont obtenir avec leur virage fédéraliste, ce sera de fragmenter encore plus le vote francophone et d’assurer la réélection du Parti Libéral. Non seulement vont-ils éloigner d’eux et dégoûter plus de la moitié des indépendantistes mais, en plus, ils vont donner la chance aux fédéralistes de se débarrasser une fois pour toutes du parti de séparatistes qu’ils ont appris à détester et à dénigrer.

Dans la présente course à la chefferie du PQ, seule Martine Ouellet a compris que seule l’indépendance serait capable de regrouper derrière le PQ un nombre suffisant d’électeurs pour battre le bloc compact des 35% de votants qui, élection après élection, appuient les Libéraux les yeux fermés… et le nez bouché!

Notre patrie est en danger; alors trêve de stratégie. Votons pour le projet!


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30 commentaires

  • Jean-Jacques Nantel Répondre

    5 octobre 2016

    Messieurs Haché et Gagné,
    Quand on veut se rendre quelque part en bateau, on ne vire pas à 180 degrés comme le fait présentement le PQ en renonçant à faire l'indépendance pendant qu'il en est encore temps. Et on dénigre pas la destination en laissant entendre que seulement 15% de l'équipage veut s'y rendre, que ça va coûter horriblement cher et que ça va causer ¨des années de turbulence¨.
    Quant à l'allergie anti-référendaire, elle est causée d'abord et avant tout par les chefs indépendantistes qui refusent obstinément de défendre le projet en public pour plutôt faire comme les Libéraux en répétant continuellement: ¨référendum, référendum, référendum....¨ .

  • Archives de Vigile Répondre

    5 octobre 2016

    Il n’y a plus grand-chose à ajouter. En lisant les commentaires, on s’apprête à liquider le Québec. Est-ce de la naïveté outrancière, une étroitesse de vue ou de la mauvaise foi, je ne sais pas mais, ce que je sais, en renonçant au thème même qui a suscité son existence, le PQ se suicide, non seulement par les manœuvres souvent malhonnêtes de ses adversaires mais, aussi, je dirais surtout, par l’aveuglement de ceux qui prétendent le défendre. La course aux gros égos des Lisée et Cloutier est puéril et aussi destructeur. Les gens du PLQ doivent bien rire dans leur barbe. J’espère de tout cœur que la grande majorité des votants ne pensent pas comme les Lisée et Cloutier. S’ils sont élus, le PQ, vidé de son essence, n’a plus de raison d’être et va disparaître aux prochaines élections.
    Dans quelques jours, j’espère aussi ne pas avoir honte d’être Québécois, honte d’être d’un peuple agenouillé qui n’a pas eu le courage de prendre la position naturelle de l’humain, se tenir debout, de faire de la petite politique ordinaire.
    Ernest Dufresne

  • Archives de Vigile Répondre

    5 octobre 2016

    Merci M. L'espérance pour la précision.
    Est-ce que R-C a publié le nombre de personnes ayant participé à ce sondage?

  • Archives de Vigile Répondre

    4 octobre 2016

    Ce n’est pas croyable de souffrir de référendite aigüe à ce point. Quand la réalité dépasse la fiction, il faut se raisonner et commencer à penser différemment. C’est ce que Jean-François Lisée a compris et qu’il essaie de nous faire comprendre.
    J’aime l’analogie de monsieur Marcel Haché quand il écrit : «Comment, pensez-vous, Samuel de Champlain a-t-il pu remonter les vents dominants et le courant contraire du St-Laurent jusqu’à Québec ? Maudite misère, c’est plutôt mille fois qu’il a dû changer de cap pour que Nous Nous installions en Amérique…»
    Notre objectif commun ultime doit être de «Réussir l’indépendance du Québec». Non pas de se jeter dans la gueule du loup en prenant nos rêves pour des réalités. Nous sommes confrontés à une dure réalité: il faut d’abord que le PQ reprenne le pouvoir de l’État du Québec en se «débarrassant des libéraux». C’est déjà le défi le plus grand compte tenu de la conjecture électorale qui semble favorisé actuellement le PLQ à cause du fractionnement du vote francophone.
    Tout comme monsieur Haché nous le rappelle, nos ancêtres ont dû composer avec le vent comme seule énergie pour avancer en mer. Afin de maximiser cette énergie, ils se devaient «parfois de zigzaguer en utilisant la direction des vents tantôt vers l’ouest, tantôt vers le nord, ce qui allongeait le trajet en distance et en temps pour la traversée, en plus d’essuyer des tempêtes.»
    Bref, il est vrai qu’on nous apprenait en géométrie que le plus court chemin entre deux points, c’était la ligne droite. Mais j’ai rapidement compris plus tard que ce n’était pas toujours vrai. Libre aux partisans de Martine Ouellet de vouloir prendre ce chemin avec témérité mais je préfère l’approche de Jean-François Lisée pour «Réussir l’indépendance du Québec.»
    À nous de prendre le temps de trouver cet élan d’énergie pour en convaincre le reste de la population québécoise au projet d’indépendance du Québec.

  • Jean Lespérance Répondre

    4 octobre 2016

    À Monsieur Carmichael,
    Il n'y a pas de résultat négatif, ce qui vous semble un résultat négatif n'en est pas un. La barre devant le 4%, est le 4 pourcentième d'une longue barre. Regardez les barres de 22%, elles sont moins longues de plus de la moitié de la barre de 49% actuellement.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 octobre 2016

    À observer la manière , le style des candidats à la chefferie du PQ, ça laisse un goût amer, un goût de vaincu, de porteur d’eau. Martine Ouellet est la seule qui nous offre quelque chose de consistant, de logique mais, les médias l’ignorent presque totalement. Le Devoir, c’est maintenant connu, est aussi vendu que La Presse mais, hier, en lisant le Journal de Montréal, il n’y en avait que pour Lisée et Cloutier. Je croyais ce journal un peu plus neutre que les autres mais, à l’évidence, j’étais naïf, un peu moins agressif que Le Devoir mais vendu tout de même. Je me suis désabonné du Devoir il y a quelques années et je ne le regrette pas.
    Il est clair que le Parti-Québécois est devenu une autre facette du fédéralisme, plus hypocrite cette fois. Dans les discours creux des candidats il n’y a vraiment rien pour le Québec. Ils nous rabattent les oreilles avec de vieilles formules qui ne fonctionnent pas, qui n’ont pas marché dans le passé. Encore une fois, Martine Ouellet est la seule qui ne parle pas des deux côtés de la bouche.
    Depuis sa fondation, j’ai toujours voté PQ mais si Martine Ouellet est muselée par les grands parleurs vides du parti, il n’aura plus mon vote, terminé. Toute cette situation est terriblement déprimante. Quand allons-nous, finalement, ne plus entendre parler de référendum. Ce mot est devenu une tare suicidaire dans le langage politique et pourtant, comme je le disais dans un autre commentaire que je faisais, un référendum est un outil de décision politique privilégié pour une population ouverte mais, au Québec, ce mot a été diabolisé par le PLQ, les fédéraux et les Québécois n’ont pas réfléchi et ont ’’acheté’’ (passez-moi cet anglicisme) cette idée désagréable.
    La mission première du PLQ est de détruire le Québec, de mettre ne scène une formule multicentenaire du déclin des acquis sociaux, à l’instar des autres pays occidentaux dont la France qui périclite à vue d’œil en vue de la mondialisation, du gouvernement central liberticide. L’indépendance est notre seule porte de sortie...et le PQ se fédéralise en douce. Dire qu’on veut s’enliser. Misère!|
    Ernest Dufresne

  • Marcel Haché Répondre

    4 octobre 2016

    Martine Ouellet, la nouvelle « Pierre Bourgault » du P.Q. …De loin la chose la plus drôle (ou la plus triste) que j’ai pu lire sur Vigile !
    Dans ce « cas », une nouvelle « Pierre Bourgault », pourquoi pas un appui bien senti de Claude Morin en faveur cette Martine-la-nouvelle-Jeanne-d’Arc, ici même sur Vigile évidemment ?
    Le référendum n’est qu’un procédé politique parmi bien d’autres. Ce n’est pas la Cause, le référendum. Celui-ci n’a jamais été rien d’autre qu’un mode de propulsion (pour la Cause).
    Si maintenant le navire amiral manque de fuel, si en plus les vents sont contraires… ce n’est pas ramer contre le vent qu’il faut faire, comme nous le propose hardiment Martine Ouellet, c’est simplement, tout simplement, réorienter les voiles qu’il faut faire, de façon à remonter le vent. Le P.Q. est un navire tout à fait moderne, qui n’a pas seulement un mode de propulsion.
    Le P.Q. est un navire dans la modernité. S’il ne l’est plus, il va sombrer inéluctablement, quoi que puissent faire ses meilleurs amis aussi bien que ses pires ennemis.
    Mais…Mais réorienter les voiles nécessite chaque fois un changement de cap… Il n’y a que les marins d’eau douce pour ne pas comprendre qu’un changement de cap ne change pas la Destination…
    Comment, pensez-vous, Samuel de Champlain a-t-il pu remonter les vents dominants et le courant contraire du St-Laurent jusqu’à Québec ? Maudite misère, c’est plutôt mille fois qu’il a dû changer de cap pour que Nous Nous installions en Amérique…On jase.

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    4 octobre 2016

    Un jour de plus sans souveraineté nationale, est un jour de plus vers la soumission totale
    La réalité de l'expansionnisme démographique au Québec qui vote et votera (95%) contre la réalisation de l'indépendance :
    Trois bébés québécois sur dix ont au moins un parent né à l'étranger

    http://www.lapresse.ca/actualites/national/201610/04/01-5027155-trois-bebes-quebecois-sur-dix-ont-au-moins-un-parent-ne-a-letranger.php
    ***
    JLPM

  • Normand Paiement Répondre

    4 octobre 2016

    Monsieur Nantel,
    Comme vous, j'appuie Martine Ouellet et je vais voter pour elle dès demain. C'est la logique même! En effet, elle seule a le courage de ses convictions indépendantistes. Elle seule affiche ouvertement et de manière décomplexée sa volonté de faire du Québec un pays. Elle seule a établi un plan d'action en ce sens qui comprend des gestes de rupture concrets et réalistes: abolition du serment de la reine, mise en place d'une déclaration de revenus unique, renforcement du réseau des délégations du Québec à l'étranger, élaboration d'une constitution québécoise, etc. (Voilà qui devrait réjouir les partisans de la Realpolitik de la trempe de JC Pomerleau!)
    Exception faite de la brève parenthèse PKP, on n'avait pas vu une telle détermination et un tel engagement depuis Jacques Parizeau. Quelle bouffée d'air frais! Oserons-nous saisir cette occasion inespérée de respirer à pleins poumons l'air vivifiant de la liberté? Ou allons-nous continuer encore longtemps de vivoter sous respirateur artificiel ou en étant plongés dans le coma?...
    Les autres candidats font figure de perdants à côté de Martine Ouellet: l'un nage en plein flou artistique, l'autre veut nous refaire le coup du bon gouvernement et le troisième, lui, veut s'en remettre au bon vouloir de la population. Quel courage! Quelle belle perspective d'avenir! Quel défi enthousiasmant! Et c'est avec des chefs aussi peu déterminés à leur tête que les troupes du PQ espéreraient affronter victorieusement l'armée des libéraux et des fédéralistes en 2018 et au cours des années suivantes? Quelle illusion!...
    Comme en 2014, ce serait la débandade assurée! Les partisans des Cloutier, Lisée et Plamondon auraient-ils déjà oublié les leçons du passé? Pourquoi font-ils semblant d'ignorer que l'option souverainiste est plus populaire dans les sondages que le parti qui prétend encore la défendre?
    Compte tenu que, depuis 1995, les dirigeants du PQ ont balayé le projet de pays sous le tapis comme s'il s'agissait d'une maladie honteuse, on ne peut que s'étonner de constater qu'un tel engouement perdure. Imaginez ce que ce serait si le PQ se remettait enfin à faire résolument la promotion de son option fondamentale! Si, au lieu de se chamailler comme des enfants d'école dans la cour de récréation, les candidats à la chefferie décidaient d'unir dès à présent leurs forces pour affronter ensemble les adversaires de l'émancipation économique, politique et sociale de notre peuple!...
    Car au-delà de l'avenir du PQ, c'est l'avenir de notre nation qui est plus que jamais en jeu. Les militants péquistes ont donc doublement intérêt à élire comme chef une femme disposée à mettre résolument le cap sur l'indépendance en expliquant à la population que la meilleure façon de se débarrasser définitivement des libéraux et des fédéralistes qui appauvrissent artificiellement le Québec, c'est encore de sortir le plus vite possible du Canada! Mais si ce parti devait encore une fois tergiverser ou renier sa raison d'être pour des raisons purement électoralistes, je ne donne pas cher de sa peau et de ses chances de battre Couillard dans deux ans...
    Cela dit, peu importe qui sera élu chef du PQ au soir du 7 octobre. Il ou elle aura besoin de l'appui de tous ses collègues et de tous les militants pour lutter efficacement contre l'indifférence, l'immobilisme et le cynisme qui prévalent au sein de la population, de même que pour mobiliser et canaliser les énergies des forces vives de la société en vue d'amener un profond changement dans les mentalités actuelles.
    Par conséquent, j'ose espérer que, quel que soit le résultat des courses, vous allez continuer de nous éclairer de vos lumières sur le chemin qu'il nous reste encore à parcourir dans la lutte pour l'indépendance de notre patrie!
    Cordialement,
    Normand Paiement
    PS – Comment pensez-vous qu'il sera possible de mettre en pratique vos idées concernant notamment l'application de droits de passage sur le territoire d'un Québec indépendant ?

  • Archives de Vigile Répondre

    4 octobre 2016

    Re: Sondage TLMEP
    Comment un candidat peut-il avoir obtenu un résultat négatif?
    PSPP: -4%
    Aucun: -3%

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2016

    BONJOUR je suis totalement en acord avec les trois candidats qui ot decider de mettre le referendom de cotés pour le moment ----commment pouvont nous penser réussir un réferendum quant plus de 20 % des québecois ne votes meme pas et quandont est pas au pouvoir pour le pq maintenant le plus important est de reprenre le pouvoir majoritairement en 2018 --pour etre capable apres de se prepare pour un referendum dans ce mandat de 2018 a 2022 ---le pq présentement est comme une voiture sans moteur qui essaie d'avancer pour regler ce probleme ont met un moteur pour faire avancer auto ---donc le pq pour réussir un referendum sa lui prend la majorité ---ce que MME -OUELET ne comprend pas et ces pour cela quelle ne sera pas élut

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2016

    @ Serge Matthieu: ça se voit bien pourtant que la seule façon de gagner en 2018 c'est de mettre l'indépendance de l'avant. Sinon, comme vous le dites si bien, le PLQ a toutes les chances de gagner en mettant simplement le référendum de l'avant et cela quelque soit la qualité de "debater" d'un nouveau chef ! Alors, perdre pour perdre (et c'est loin d'être perdu en 2018 si on y met toute la gomme vers l'indépendance http://tlmep.radio-canada.ca/en-simultane/contenu/5-495) n'est-ce pas mieux d'être dans la position de qui a montré ses couleurs et qui a tout mis de son côté pour travailler avec les autres formations indépendantistes ?

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2016

    Né dans un autre Pays que le Canada, arrivé au Québec depuis 51 ans, indépendantiste depuis au moins 49 ans, membre du Parti Québécois depuis le mois d’octobre 1970 (oui, la crise d’octobre avec l’armée dans les rues de Montréal), figurant membre du Parti Québécois depuis seulement l’année 1978 (le vol par effraction, perpétré par la GRC, de la liste non numérisée des membres du Parti Québécois).
    Je pense que la seule voie viable pour le Québec est sa libération du joug canadien.
    Nous étions bien partis avec PKP, mais des raisons un peu hors de contrôle de la part de tout le monde l’ont fait partir.
    Avec lui c’était clair.
    Je connais Martine Ouellet depuis de nombreuses années et dans toutes ces années son discours a toujours été clair, sincère et dans la même direction.
    Quant à Jean-François Lisée, lorsque je lui ai reproché le fait d’avoir préconisé le bilinguisme pour les employés du transport public de Montréal, il n’a eu pour réponse que « c’est même inscrit dans la loi 101…, etc. ». Quel besoin a-t-il alors senti pour soutenir publiquement telle position, sinon celui d’essayer de récolter quelques votes dans la communauté anglo-québécoise ou ‘immigrante’?
    Et Alexandre Cloutier? Peu de temps après le départ de PKP, à moi personnellement, il a menti carrément en me disant qu’il suivrait la ligne tracée par PKP. Est-ce que c’est ce qu’il dit maintenant? Sait-on vraiment où il veut aller?
    J-FL et AC jouent la même chanson. Retarder, retarder, retarder jusqu’à ce que les conditions gagnantes ne seront plus possibles à cause de facteur démographique.
    Alors ma réponse est très claire. Seule Martine Ouellet mérite ma confiance.
    De plus je pense, comme plusieurs d’ailleurs, que si ce n’était pas Martine Ouellet à gagner cette course il se pourrait fort bien que ce soit aussi la DERNIÈRE COURSE avant le ‘chant du cygne’ du Parti Québécois.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2016


    En complément au commentaire de Jean Lespérance, j'ai trouvé le dit sondage a l'adressse suivante : http://tlmep.radio-canada.ca/en-simultane/contenu/5-495

  • Jean-Jacques Nantel Répondre

    3 octobre 2016

    Monsieur Mathieu,
    Mais qu'est-ce qui vous fait croire qu'en 2022, puis en 2026, puis en 2030, etc. le Parti Libéral ne reviendra pas avec la peur du référendum si ça marche si bien lors de la prochaine élection?
    Il ne faut pas cacher l'indépendance pour se faire élire; il faut s'en servir pour se faire élire puisque, malgré l'immigration massive, le projet se maintient à 40% environ dans les sondages... ce qui, compte tenu du silence qu'on fait autour de la question, semble dire qu'il a progressé dans les intentions de vote!
    Dernière chose: l'écoeurement face au mot référendum que les fédéralistes entretiennent va finir par se retourner en notre faveur quand on fera finalement un référendum. En effet, beaucoup d'¨écoeurés¨ vont alors voter en se disant: ¨Bah, je vais voter ¨oui¨, comme ça je n'entendrai plus jamais parler de leur maudit référendum!¨

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2016

    Je vais de ce pas écouter l'enregistrement de TLMP.
    Parait que les nouvelles sont excellentes pour Martine Ouellet que j'appuie depuis le tout début de la course.
    Vive Martine

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2016

    Au moins Lisée a pris la peine de justifier un peu le pourquoi de son hésitation à faire la souveraineté dans un premier mandat en expliquant les moyens qu'il utiliserait pour faire sortir le vote séparatiste et faire pencher les indécis de notre bord.
    _
    Je suis pas d'accord d'attendre au 2ième mandat et Martine est ma championne dans cette course mais Lisée a au moins ce mérite que Cloutier et Plamondon n'ont pas. Ça nous prend des gestes forts d'État pour redonner aux québécois, la confiance dans le PQ.
    Il faut arrêter les cassettes avec lesquelles nous gavent le PQ depuis trop longtemps. Les trucs comme les articles scolaires gratuits de Cloutier c'est formidable...mais c'est racoleur et cela ne rejoindra pas plus de 50% de la population à mon avis, dont un large pourcentage de ce 50% est déjà acquis au PQ. Ce parti a perdu le respect de la population avec tous ses déboires depuis 1995. La poudre à Boisclair et tous ces petits et grands accrochages dans le tapis ont miné la crédibilité du parti.
    _
    Ce parti est dû pour un mâle alpha rassembleur depuis longtemps mais finalement, il semble qu'on se dirige vers une louve alpha et franchement, c'est pas plus mal. Elle a du chien et je respecte ça au plus haut point en politique et dans la vie en générale.
    Hier à TLEP il y avait 3 mâles betas et une tigresse prête à ce battre pour protéger ses petits. C'est ce que nous voulons voir de notre chef. GO Martine, ça fait des années que je le dis que c'est toi que ça nous prend. De grâce. ne flanche surtout pas devant les moumouneries de tes collègues qui te trouve trop raide.
    Non M. Plamondon, ce n'est pas des chicanes dont le monde sont tannés, c'est de l'aplaventrisme des chefs du PQ envers les sondages alambiqués des médias et de vos débats sur le couleur du ciel.
    De toute façon, de toutes les époques, ceux qui ont tenté de changer le status quo se sont toujours fait traiter d’extrémistes et de fous jusqu'à ce que leurs changements deviennent la norme. Il suffit de s'assumer et ça, Mme le fait de main de maître. Le gens qui s'assument dans la vie ont une force d'attraction que les autres n'ont pas. Ça ne sera pas parfait, mais on moins, avec les gens qui s'assument, ça bouge!
    Merci et bonsoir.
    Steve Berger de Rimouski.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2016

    M. Nantel, tout comme moi, est un indépendantiste pressé. Oui, j'aimerais aller en référendum en 2022, et le gagner. Mais avant, il faut gagner l'élection de 2018. Mais en 2018, Couillard refera le même coup: brandir le mot référendum à tout vent, et c'est fait: il gagnera. Et d'ici 2018, il n'y a pas moyen, n'étant pas au pouvoir et n'ayant pas les ressources de l'état à notre disposition, de convaincre les québécois non seulement des avantages, mais de la nécessité d'indépendance. Le choix est donc le suivant: 1- Ou on se lance dès maintenant à promettre un référendum en 2020-2021, auquel cas on perd l'élection de 2018 parce que la majorité ne comprend pas les tenants et aboutissants de l'indépendance. (Monnaie, pension, commerce, position internationale, etc.) 2- Ou on prend les moyens pour gagner l'élection en 2018, et par la suite on met les ressources de l'état pour étayer, comme les écossais l'ont fait, l'indépendance, l'expliquer, la vendre, pour ensuite faire le grand saut: par exemple la mise en place d'une assemblée constituante (en 2019) suivie de référendum d'approbation de la nouvelle constitution proposée. ----- Ça fait 21 ans que le PQ dort, qu'il ne fait rien pour mousser l'indépendance. Nos enfants en paieront-ils le prix? Même Parizeau n'était pas prêt à la faire en 1995: il restait encore beaucoup trop d'inconnues. Si Lisée adopte la position que j'exprime ici, j'embarque. Mais s'il se contente de proposer un gouvernement provincialiste, c'est fini le PQ pour moi. Mes enfants devront prendre la suite.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2016

    Je serai Martine ou rien.

  • Jean Lespérance Répondre

    3 octobre 2016

    Je fais confiance au sondage de TLMEP qui s'adresse au grand public avec une question sans ambiguïté. L'écart s'agrandit de plus en plus, Martine Ouellet 48%, Cloutier 23%. Lisée 22%, Plamondon 4%. Se rendra-t-elle à 51%? Je n'en serais nullement surpris. Un autre débat et elle va y arriver.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2016

    Le choix du prochain(e) chef(fe) pose aussi la question qui me taraude depuis longtemps. L'aile parlementaire doit-être au service du parti et non le parti à l'aile parlementaire. Le travail dans le parti est un programme dans un projet collectif. Le projet collectif, Québec un pays, le programme le contrôle de tous les mécanismes pour gouverner selon l'émancipation de la nation qui veut demeurer vivant dans son originalité nord-américaine francophone. Le reste... des gros égo pour avoir leur nom dans les livres d'histoire. MAIS quelle histoire ? Canada ou Québec ?

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    3 octobre 2016

    @ François Janvier, 3 octobre 09h08
    « il y a un deuxième tour pour voter stratégique.»
    Erreur, il n'y aura pas de deuxième tour mais bien un deuxième décompte.
    C'est sur ce deuxième décompte que va se jouer la course. Et le sort du PQ de la cause et de la nation. Si vous tenez absolument à voter pour Mme Ouellet, c'est votre affaire, Mais ne placer pas Alexande Cloutier dans vos choix : Anybody but cloutier :
    http://vigile.quebec/Anybody-But-Cloutier
    JCPomerleau

  • Nestor Turcotte Répondre

    3 octobre 2016

    Alexande Cloutier et Jean-Françcois Lisée sont des fédéralistes déguisés. Le premier ne sait pas quand; le deuxième sait tellement qu'il met cela en 2022. Pourquoi pas 2032?
    Il reste une femme merveilleuse qui a du coeur au ventre et qui veut se battre dès maintenant. Notre Madeleine de Verchères. Alors, ceux et celles qui vont voter, n'hésitez pas, ne vous trompez pas: elle est de la trempe d'un Pierre Bourgault que le PQ n'a jamais voulu qu'il soit élu à Québec. Si vous ne posez pas ce geste, dans quelque jours, il sera trop tard. Il vous faudra enterrer vos rêves avec la nomination d'un nouveau chef qui ne sait pas où il va et qui ne veut pas que ça se fasse dans un avenir rapproché. Martine est le SEUL choix pour ceux qui croient de toute leur âme que le pays à faire n'est pas dans l'attentisme mais dans le coeur qui veut le faire.



  • Lise Reid Répondre

    3 octobre 2016

    À mon avis tous les candidat et la candidate sont indépendantistes.J'accepte le choix des membres et je donnerai la chance au coureur, donc je serai du PQ avec le nouveau chef. Moi je voterai Martine Ouellet.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2016

    Votre titre résume une opinion de taverne ou ressemble à un commentaire que l'on pourrait entendre à Radio Banana.
    Le catastrophisme fait partie d'une frange de certains indépendantistes, on aime ça les fins du monde. Laissez donc ces arguments de ''bonhomme 7 heures'' à des journaleux comme Michel Auger ou Martine Biron, ils nous font assez de torts avec leur propos diffusés presque quotidiennement.
    je milite au Parti québécois depuis 30 ans, cet été j'en suis plus de 20 jours de bénévolat pour la chefferie, mais après le vote, je serais encore là.
    En politique, il n'y a jamais eu de sauveur de la dernière chance, il y a de la détermination, de la tactique et de la stratégie, alors conserver votre pelle pour l'enterrement et alignez-vous dernière la personne qui sera élue, peut-importe qui elle sera, la cause est plus grande qu'une personne.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2016

    Merci Monsieur Nantel pour tout ce que vous faites pour le Québec. Vos capsules sont fascinantes. Tous les Québécois devraient les écouter.
    Je continue d'espérer jusqu'à la fin que les membres du PQ vont appuyer l'indépendance et Martine Ouellet dans cette course.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2016

    Monsieur Nantel,
    Ce texte, vos textes précédents et vos multiples vidéos que j'ai consulté avec grand plaisir et intérêt, l'apport intéressant de Me Guy Bertrand, rien n'ébranle les mandarins du Parti DES québécois qui vont de l'avant avec la timidité de leur «cheval de Troie» qui va se faire éclipser en 2018, et le parti aussi.
    Vous avez parfaitement raison: «Notre patrie est en danger».
    Votons pour Martine Ouellet. Nous n'avons qu'un choix.

  • François Ricard Répondre

    3 octobre 2016

    Il faudrait donc renommer le PQ (Parti Québécois) pour PO (Parti Ouellet).
    Selon moi, aucun des candidats n'a renoncé au but ultime:l'indépendance du Québec. Par ailleurs, ils diffèrent sur la façon de s'y rendre. Et cette façon de s'y rendre, ce n'est pas au chef d'en décider la teneur mais aux membres qui pourront le faire en un congrès national en 2017.
    Et personnellement je trouve cette manie de Mme Ouellet et de ses suppoters de se dire les seuls véritables indépendantistes pour le moins choquante.

  • Jean Lespérance Répondre

    3 octobre 2016

    Soyez en paix monsieur Nantel, elle ne perdra pas. TLMP était tellement sûr de son affaire, qu'il a fait un sondage. Aux dernières nouvelles, Martine Ouellet a une avance considérable. Je n'ai jamais fait confiance à Léger, Léger. Voici le résultat: Martine Ouellet 44%, Cloutier 29%, Lisée 23%, Plamondon 4%. Nous sommes très loin de la propagande de Radio-Can et de La Presse.
    Et comme tout le monde ou presque le sait, TLMP n'est pas pro-PQ. Sur le site du DGEQ, mon nom ne figurait pas cpmme donateur à Martine Ouellet. Peut-être qu'il y figure maintenant, mais j'en doute.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 octobre 2016

    Il est rafraîchissant et encourageant d'avoir une politicienne qui ne joue pas avec l'électorat. Avec Martine Ouellet finit les tergiversations sur la tenue du référendum, l'utilisation des fonds publics pour préparer l'indépendance, l'usage du français dans l'affichage, l'élaboration d'une constitution, la promotion de l'indépendance à l'étranger, la monnaie d'un Québec indépendant,etc.
    Plus elle aura de votes au premier tour pour l'élection d'un candidat à la chefferie du PQ, plus son influence politique augmentera. Et pour ceux qui craignent l'arrivée d'un Alexandre Cloutier ou d'un Jean-François Lisée à la tête du PQ, il y a un deuxième tour pour voter stratégique.