L'élection présidentielle américaine n'est pas jouée!

S'il n'y a pas trop de tricheries, Trump devrait gagner!

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Chronique de Jean-Jacques Nantel

30 octobre 2020


S’il n’y a pas trop de tricheries, Trump devrait gagner!


Les élections de mardi porteront sur Donald Trump et ce qu’il représente et sur rien d’autre. Trump est un populiste, un intuitif, un non-politicien qui ment et exagère continuellement, qui dit ce qu’il pense et qui adore susciter la controverse; toutes des qualités qu’une partie importante des Américains semblent adorer.


Quand on considère l’enthousiasme que Trump suscite chez ses supporters, il est stupéfiant que le parti démocrate ait décidé de lui opposer un figurant aussi ennuyeux que Joe Biden qui est absolument incapable d’attirer ou d’intéresser les foules. (Trump, toujours égal à lui-même, l’a d’ailleurs surnommé ¨Sleepy Joe¨ ou, si vous voulez, ¨Joe l’endormi¨).


En plus d’avoir des cadavres dans son placard (Biden Tapes), Biden déparle régulièrement en public, a de fréquentes pertes de mémoire et un esprit de plus en plus lacunaire. Le pauvre homme est clairement en fin de vie et aura donc peu de chances de terminer son premier mandat si jamais il est élu. En pareil cas, la constitution américaine stipule qu’il sera alors remplacé par sa vice-présidente, Kamala Harris, qui, sur l’échiquier politique américain, est à gauche de la gauche. Encore un mauvais choix!


Oui, c’est vrai, tous les sondages donnent Trump perdant en 2020; exactement comme c’était le cas en 2016 où, malgré les prédictions des sondages, des médias et des élites de tout acabit, les Républicains ont quand même tout raflé : la présidence, le sénat et la chambre des représentants.


Si c’est arrivé, c’est parce que les sondages modernes ne sont plus valables, principalement parce qu’une proportion croissance de la population utilise désormais des téléphones cellulaires. À ça s’ajoute deux faits. Le premier, c’est que les compagnies de sondages surreprésentent systématiquement les Démocrates. Ensuite, parce que les électeurs républicains, qui savent qu’ils peuvent être agressés physiquement s’ils disent la vérité, se font discrets quand un inconnu vient leur demander pour qui ils vont voter.


Notons qu’il existe une façon efficace de réduire l’effet de ce vote discret dans un sondage. Il suffit de demander aux sondés, non pas ce qu’ils vont voter personnellement, mais ce qu’ils pensent que leurs voisins vont voter.


Ajoutons que, pour éliminer l’ensemble des défauts des sondages modernes, il existe une méthode alternative et très américaine pour prédire le résultat d’une élection. Elle consiste à créer une bourse des valeurs où les investisseurs parient, non pas sur des actions de compagnies, mais sur les chances d’élection des différents candidats. Or, comme du vrai argent est alors en jeu, les investisseurs ont intérêt à ne tenir aucun compte de leurs préjugés personnels pour plutôt prendre en compte l’ensemble des données disponibles avant de placer leur argent. Il paraît que c’est un outil de prédiction très efficace.


Dans le cas de l’élection présidentielle de mardi, un problème tout à fait nouveau va se poser; à savoir que, pour la première fois de l’histoire américaine, les électeurs pourront voter massivement et à l’avance par la poste (à cause des mesures de confinement imposées dans le cadre de la pandémie de la Covid-19). Or, cela aura d’importantes conséquences. Par exemple, les bulletins de vote qui auront été mis à la poste avant l’heure de fermeture des bureaux de scrutin prendront plusieurs jours avant de parvenir aux compteurs de vote; ce qui créera un danger de fraude évident puisqu’au niveau du service des postes, de multiples personnes non autorisées pourront manipuler le courrier et ce, même après la date et l’heure de fermeture des bureaux de vote. Il y a aussi le fait que l’écart entre les intentions de vote pour les Démocrates et les Républicains est présentement si faible que le vainqueur pourrait n’être connu que plusieurs jours plus tard.


Si, malgré tout ça, je m’attends quand même à l’élection de Trump, c’est parce que ce dernier est un symptôme de ce qui se produit présentement aux USA et non la maladie elle-même. C’est ce que j’ai expliqué dans la vidéo que j’ai mise sur Youtube. Voir : https://youtu.be/bOk48Dgd_mk


À cause de l’Internet, la population US a en effet perdu confiance dans le système américain, dans ses politiciens et les mass media conventionnels qui mentent continuellement, qui cachent des informations et qui sont totalement partiaux dans le domaine politique.


Un autre élément qui joue en faveur des Républicains dans un pays où le nombre de personnes âgées est important, c'est le problème de sécurité publique qu’ont provoqué les maires démocrates de plusieurs grandes villes US en réduisant les budgets alloués aux services de police. Du coup, les crimes de toutes sortes ont explosé aux États-Unis; ce qui effraie les classes moyennes de même que les minorités des quartiers pauvres qui doivent subir cette criminalité. Rappelons qu’aux États-Unis, la population a en sa possession 393 millions d’armes et des dizaines de milliards de balles et que beaucoup croient désormais que la situation actuelle pourrait déboucher sur une guerre civile.


Une telle guerre civile est d’autant moins impossible que Trump, s’il est élu, compte s’attaquer dès le départ à l’État profond; ce que, bien sûr, ce dernier cherchera à éviter.


Pour ce qui est du Québec, l’élection de Trump sera préférable parce que ce dernier a décidé de mettre fin aux guerres éternelles que les Démocrates et le complexe militaro-industriel américain voudraient continuer aux quatre coins du monde. (Trump n’a lancé aucune guerre). Or, même si les Québécois ne s’en rendent pas compte, le Québec et le Canada font partie de l’Amérique du Nord et il est dans notre intérêt que le continent ne soit pas impliqué dans les multiples guerres (dont certaines seront nucléaires) que va provoquer dans l’Ancien Monde l’interminable dépression économique qui commence. On parle de choses sérieuses ici!


Laissons-les s’entretuer puisqu’ils y tiennent tant et épargnons nos enfants! Il est minuit moins une au cadran de l’histoire!


Jean-Jacques Nantel, ing.


P.S. Merci d'avance de répandre cet article sur le web.



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2 commentaires

  • Michel Carrisse Répondre

    9 février 2021

    Vous aviez vu juste M. Nantel mais cette saga n'est pas encore terminée.


  • Henri Marineau Répondre

    4 novembre 2020

    Trump 2, sondages 0




    En 2016, à la veille du scrutin américain, tous les sondages prévoyaient une victoire facile de la candidate démocrate Hilary Clinton. On connaît le résultat, le candidat républicain Donald J. Trump l’a finalement emporté.


    En 2020, les firmes de sondage alléguaient qu’elles avaient fait les ajustements nécessaires pour éviter de tels écarts entre leurs prédictions et les résultats, et prédisaient une vague bleue qui, de toute évidence, ne se manifestera pas.


    Quoique le résultat final ne soit pas encore connu au moment où j’écris ce billet, il appert qu’il sera très serré. En conséquence, on peut d’ores et déjà affirmer que Donald Trump a pris une avance de 2 à 0 sur les sondages au cours des deux dernières élections présidentielles américaines.


    Henri Marineau, Québec