«Ronagate»: Couillard nie toute implication

8a08c2f5def15bc7b6f5b0c670729177

Le gouvernement Couillard se résigne à jouer le jeu du «Ronagate» comme le moindre de deux maux pour détourner l'attention du scandale beaucoup plus grave de la gouvernance au MTQ






À l’exemple de son ex-ministre Jacques Daoust, Philippe Couillard nie avoir été informé et, à plus forte raison, avoir autorisé la vente des actions d’Investissement Québec dans RONA.




«Bien sûr que non», a laconiquement répondu le premier ministre à un journaliste. Le problème demeure entier, estime le député caquiste François Bonnardel. «Le premier ministre tente de balayer sous le tapis le Ronagate. Au-delà de l’agneau sacrifié [Jacques Daoust], je ne crois pas que, par un simple OK, l’ex-chef de cabinet de M. Daoust a pris sur ses épaules la vente de 144 millions $ d’actions de RONA.»




La décision d’acheter les actions de RONA fut prise par le gouvernement de Jean Charest à l’été 2012, pour protéger la chaîne de quincailleries québécoise d’une prise de contrôle hostile. «La décision d’acheter des actions de RONA était politique, celle de vendre était tout autant politique», fait valoir le chef intérimaire du PQ Sylvain Gaudreault. Il reste à savoir qui a pris la décision de vendre.




La CAQ dit avoir essuyé un refus des libéraux quant à la possibilité d'entendre l’ex-patron de RONA Robert Dutton, Jacques Daoust et son ex-chef de cabinet Pierre Ouellet à la commission parlementaire qui s’ouvrira jeudi pour faire la lumière sur cette affaire. «Dès lundi matin, je ferai une nouvelle demande. J’espère que M. Couillard reviendra sur sa décision», promet le député de Granby.




Les députés du PQ et de la CAQ persistent à demander qui, au gouvernement, a autorisé la vente des actions de la chaîne de quincailleries québécoise. «Je ne comprends pas que le premier ministre tente de balayer une transaction comme ça sous le tapis [...] Même si on ne peut pas revenir en arrière, c’est un fleuron québécois qui vient de nous quitter. Il y a quelqu’un dans la chaîne de commandement qui continue de nous mentir.»



 



Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé