Au Canada, les Québécois ont subi le pire délire hygiéniste.
Retour du balancier : ils sont maintenant les plus pressés
de recouvrer leur liberté.
15 février 2022
National Post >
Les deux tiers des Canadiens croient qu’il est temps d’abandonner les restrictions liées à la COVID-19 et de commencer à vivre avec le virus, selon un nouveau sondage.
L’enquête, menée par Maru Public Opinion pour Postmedia, a révélé que 64% des répondants pensent qu’à moins que les hôpitaux et les unités de soins intensifs ne soient surchargés de patients COVID qui compromettent les soins d’autrui, les gouvernements devraient abandonner les restrictions liées à la pandémie.
Les répondants vivant au Québec (71 %), en Alberta (65 %) et en Ontario (65 %) se sont avérés être les plus susceptibles d’être de cet avis. Les habitants de la Colombie-Britannique (48 %), du Manitoba et de la Saskatchewan (41 %) et des provinces atlantiques (39 %) sont quant à eux moins hostiles aux mesures sanitaires.
John Wright, vice-président exécutif de Maru Public Opinion, a déclaré que les sondeurs s’entendent généralement pour dire que les Canadiens veulent moins de restrictions. Il a affirmé que les résultats de ce sondage n’étaient pas surprenants au vu de l’évolution de l’opinion publique depuis six mois.
« Les gens commencent à réaliser que la COVID va faire partie de nos vies », a-t-il déclaré. « En conséquence, les gens veulent que les commerces rouvrent et qu’on les laisse prendre leurs propres décisions. »
Selon le sondage, 56 pour cent des Canadiens disent que les non-vaccinés ne devraient pas subir de pression pour se faire vacciner. La majorité croit que si quelqu’un ne s’est pas encore fait vacciner, il ne se fera jamais vacciner, et faire pression sur lui engendre un environnement hostile qui est « pire que de vivre avec des non-vaccinés dans nos communautés ».
En ce qui concerne les précautions à prendre, 53 % des répondants estiment que les individus devraient eux-mêmes pouvoir décider du niveau de risque qu’ils veulent prendre plutôt que les gouvernements ou les responsables de la santé publique. Ce point de vue est partagé par la majorité des Albertains (62 %) et des Québécois (62 %) et par une minorité de Britanno-Colombiens (41 %) et de résidents des provinces atlantiques (44 %).
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