Si vous envisagiez un seul moment la québécitude pour ce qu’elle est, un pluralisme identitaire et culturel fait pour nous « normaliser », pour nous assimiler en douce au melting-pot anglo-saxon, vous constateriez que l’Office en question ne fait que ce à quoi il est destiné : nous donner une fausse illusion de sécurité linguistique.
Tant que vous ne jugerez pas les lois constitutives du Québec (en particulier les lois 101 et 99) pour ce qu’elles sont, dans le texte et non dans la tête de M. Pomerleau, des lois qui assurent et favorisent le plein épanouissement d’une « communauté québécoise d’expression anglaise » et qui, par conséquent, fondent un peuple québécois bilingue, vous ne pourrez avoir d’influence utile dans notre combat séculaire pour la survivance d’une nation française en Amérique du Nord.
Bien pire, si vous ne vous réveillez pas, si vous continuez à percevoir le Québec d’après une vision idéalisée, et morte dans les faits il y a plus de 40 ans déjà, si vous persistez à entretenir l’imposture de la québécitude, vous ne ferez que nous faire gaspiller le peu de temps qui nous reste pour réagir.
Reconnaissez-le, vous ne faites que cela vous plaindre du Québec, cela ne devrait-il pas vous mettre la puce à l’oreille? Ouvrez-vous les yeux : depuis sa création, le Québec est une machine destinée à acculturer les Canadiens-Français et l’Office de la langue française n’en est qu’un rouage.
En devenant Québécois, on s’est simplement identifié à l’État établi pour nous coloniser. Nous sommes devenus ce que le colonisateur voulait que nous devenions.
Aurez-vous la politesse de me répondre M. Plamondon, ou comme les autres, resterez-vous bien pénards à soliloquer derrière votre écran?
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