Je t'insulte, tu m'insultes, on s'insulte

Relevez les débats de quelques coches s.v.p.

ou perdre son temps

Tribune libre

Plus je lis les interventions sur Vigile, autres médias et blogues, moins je vois de solutions à certaines situations dont la place du Québec dans ou hors le Canada et dans le monde.
Il suffit du projet de la reconstitution de la bataille des Plaines d'Abraham "qui n'avait pas fait de vagues quand ça s'est fait en 1999" ou des déclarations controversées de M. Sarkosy ou de la prochaine occasion, pour déchirer nos chemises sur l'écran de nos ordinateurs, ce qui ne serait pas mauvais si c'était fait plus calmement et principalement, plus poliment. Pourquoi pas, si on a de bons arguments ?
Ça donne quoi et est-ce que ça aide à convertir les Québécois de l'autre camp de les traiter de tous les noms comme j'ai lu dernièrement genre : Vendu, imbécile, fédéraste, nabot, primaire, colonisé, petit personnage, frisé, gang de séparatistes etc.
Falardeau peut se le permettre comme Chartrand le faisait aussi parce qu'ils étaient des artistes de chose mais la simple méchanceté ordinaire n'est pas comique et fait passer son auteur pour un simple mal élevé qui possède peu d'arguments.
Si on a besoin de l'insulte pour passer son point, c'est que notre point n'est pas fort.
On n'a pas besoin de se chicaner ou de se détester entre fédéralistes et souverainistes. On a besoin de se trouver une solution entre la simple séparation du Québec ou souveraineté qui ne lève pas et la fédération centralisatrice et anglicisante actuelle.
Faut se parler, et principalement, s'écouter, pas s'insulter...vu ?


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6 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    3 février 2009

    Pour qui donc vous prenez-vous monsieur Bousquet? Cessez donc de juger votre prochain et laissez les gens s'exprimer sans ramener sans cesse leur discours à celui de l'insulte et du manque d'arguments, et de prêter à leurs propos l'expression d'un simple sentiment de colère.
    Il est normal que les gens ne soient pas toujours d'accord et que les débats soient souvent houleux et parfois même virulents,d'autant plus chez des latins.
    Depuis des décennies, nous avons à endurer, au Québec, les faiseurs de morale, toujours en nombre croissant, qui se couronnent d'une espèce d'auréole de l'à propos et du ton juste pour pourfendre ceux qui expriment des opinions qui leur déplaisent ou qui le font avec une conviction qu'ils trouvent excessive. Depuis des décennies, ces nouveaux curés , ces évêques de l'infaillibilité et de la rectitude s'évertuent sans cesse à vouloir faire taire le cri de la révolte en l'affublant d'épithètes malveillants et moralisateurs! Ce sont des poseurs de freins inutiles qui sont en train de faire de notre population un peuple pusillanime qui se vautre dans la résignation, l'indécision et les sophismes.
    Et ce qui est remarquable, ils parlent toujours de façon générale sans jamais idendifier ceux ou les textes ou cas précis qu'ils dénoncent. Ils nous parlent de l'enfer et des péchés qui sont commis mais on ne sait jamais quand, par qui, et comment. Ils ont tout beau et les autres , à qui ils s'en prennent sans les nommer, ont tout faux et en dénoncant leurs prétendus travers, ils donnent l'impression d'avoir la prétention de se grandir à leur détriment,en laissant tacitement entendre que leurs propos à eux puisent toujours et uniquement dans la seule argumentation et la seule objectivité dénuée de tout sentiment et que jamais ils ne haussent le ton, n'ont d'écart de langage ou/et de jugement.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 février 2009

    Mme Marie Mance Vallée, vous m'écrivez : «D’ailleurs, le modérateur de ce site est assez grand pour décider par lui-même ce qu’il peut laisser passer. Que faites-vous de la liberté de paroles ???»
    D'accord. Je n'ai pas écris que l'insulte devrait être défendue mais qu'elle ne fait pas avancer les choses Que celles et ceux qui veulent s'en servir le fasse s'ils ou elles croient la chose utile.
    On ne s'agrandit pas en se rabaissant et que ceux qui ne se sentent pas concernés ne mettent pas ce chapeau...me semble.
    D’accord avec votre idée que « Le temps est à l’action et à la parole vigoureuse».
    Correct pour Vigoureuse mais pas inutilement agressive.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 février 2009

    Cher M. Bousquet,
    Je ne sais pas où vous voyez les insultes. Le temps est à l'action et à la parole vigoureuse. Il faut profiter de tout ce qui se présente : tous nos politiciens sont emberlificottés dans une toile d'araignée qu'ils ont tissée eux-mêmes. Laissons-les se démerder.
    En ce qui concerne les jeunes militants et pour lire leurs commentaires, je dirais qu'ils m'impressionnent. Et je crois qu'ils connaissent leur Histoire bien plus que nous ne le pensons.
    Quant à la pédagogie,je n'ai plus le goût de refaire mes classes puisqu'elles remontent aux années 60. À ce rythme, vous en ferez encore pendant 40 ans et nous aurons disparu, ainsi que notre langue et notre culture. Cependant elle est nécessaire.
    D'ailleurs, le modérateur de ce site est assez grand pour décider par lui-même ce qu'il peut laisser passer. Que faites-vous de la liberté de paroles???
    Marie Mance V

  • Archives de Vigile Répondre

    3 février 2009

    @ François
    Ce qu'espère me semble-t-il M. Bousquet, c'est exactement ce à quoi vous vous conformez, à la politesse, l'échange de point de vue.
    La colère n'est pas un droit. C'est un sentiment... et encore, c'est l'expression d'une impuissance, d'une peur. Oui, on a le droit de se sentir en colère, on a le droit d'exprimer ses sentiments. Est-ce pour autant ce qu'il faut faire ? Ne doit-on pas plutôt tranformer cette énergie en quelque chose qui nous permette d'accéder à notre pouvoir, à notre puissance ?
    Celle-là consiste-t-elle à être en colère ou plutôt à formuler une réflexion politique qui puisse être porteuse ? La colère brute est-elle un signe de puissance face à une agression froide, planifiée, documentée ? Je ne crois pas.
    La réplique au froid rouleau compresseur d'une politique de célébration de la Conquête, de réécriture de l'Histoire chantant la gloire britannique qui nous aurait sauvé de l'Oppression française, doit être stoppé par une manifestation digne et fière de ce que nous sommes. Non pas par la revendication de ce que nous voudrions être. Nous sommes le peuple. Nous sommes le peuple démocratique et souverain du Québec. Cela en soi dénonce un État qui depuis la Conquête s'impose d'autorité.
    Cette noble, digne et fière existence ne s'oppose pas aux autres peuples. Elle ne fait que manifester un monde d'éqalité, de liberté et de fraternité. L'insulte ne fait que nourrir la bête qui se nourri de notre incurie à nous manifester tels que nous sommes. Le peuple souverain du Québec qui ne désire qu'une chose, fonder un État qui émane nommément de lui. Ce qui n'est pas le cas de l'État du Canada. Tant qu'il pourra échapper à son invalidation par l'expression libre de cette volonté qui le rejette, il s'imposera à nous par la seule force de notre propre inertie à le contrer par la seule expression de ce que nous sommes et qui exige que les États se fonde non pas sur l'autorité qu'il se donne, mais bien sur celle que seul détient un peuple démocratique et souverain.
    Nous n'avons pas besoin d'insulter qui que ce soit pour ce faire. Du reste, je pense que vous êtes en total accord avec ce constat, vos contributions le prouvent.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 février 2009

    Jean-François-le-Québécois qui m’écrivez : «vous espérez accomplir quoi, en nous faisant ainsi la morale ?»
    J’espère voir certains remplacer les insultes par de bons arguments ce qui me semble beaucoup plus productif. Pour trouver une solution à notre situation.
    Je ne pourrais pas, même si je le voulais, faire diminuer les insultes qui viennent aussi bien des fédéralistes que des souverainistes mais quand vous vous laissez aller, ça pourrait peut-être vous dé-frustrer et réduire votre colère temporairement mais ça ne fait pas avancer votre cause d’un seul pouce. Tout le monde peut insulter mais il y en a moins pour argumenter calmement et écouter l’autre, principalement.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    3 février 2009

    Monsieur Bousquet, nos concitoyens ont le droit, de façon bien légitime, d'être en colère, avec ce qui se prépare. Tout comme pour la manière dont le gouvernement Harper nous a traités récemment. Les masques finissent toujours par tomber...
    Et, sans vous manquer de respect, je dois vous demander... vous espérez accomplir quoi, en nous faisant ainsi la morale? Parce que c'est ce que je perçois venant de vous, par ce dernier texte..