Réforme des tarifs d'électricité: Hydro-Québec réfute une étude critique à son égard

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L'IRIS dénonce Hydro sur l'impact des coûts de l'électricité envers les pauvres


Hydro-Québec réfute les conclusions d’une étude voulant que sa réforme des tarifs d'électricité domestiques de 2017 à 2019 ait désavantagé les ménages à faibles revenus. 


«L'auteur de l'étude [le chercheur de l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS), Jean-François Blain] tire des conclusions hâtives qui ne sont basées sur aucune donnée probante», affirme la société d’État par voie de communiqué, mardi. 


De 2017 à 2019, Hydro-Québec (HQ) a procédé à des ajustements de son tarif D qui s’applique à la quasi-totalité des clients résidentiels. En somme, la société d’État a haussé la limite de la première tranche de consommation (à tarif réduit) de 30 kWh à 40 kWh, et a augmenté le prix de la seconde. 


Or, en dépit des objectifs du gouvernement et d’Hydro-Québec à l’époque, ce sont majoritairement des ménages à faible revenu qui ont été pénalisés par la nouvelle formule de calcul de la facture, selon l’auteur de l’étude de l’IRIS, Jean-François Blain. 


Mais HQ réplique qu’au contraire, en rehaussant la première tranche de consommation de 30 kWh à 40 kWh, les clients bénéficient aujourd'hui de 10 kWh de plus par jour au prix le plus bas. 


La société d’État cite aussi le rapport de la vérificatrice générale du Québec, publié en mai dernier, et qui, selon eux, tirait des conclusions contraires à l’IRIS. 


«La stratégie tarifaire d'Hydro-Québec a permis d'atténuer la hausse des tarifs pour la majorité des ménages à faible revenu. Par exemple, en 2018, la consommation moyenne de près de 60 % des ménages à faible revenu était inférieure à 20 000 kilowatts-heures, et ces clients ont été avantagés par la stratégie tarifaire», y écrivait la vérificatrice générale. 


Selon HQ, il est risqué de faire un lien direct entre la consommation d'électricité et le niveau de revenus des clients. 


«Plusieurs facteurs influencent le volume et le profil de consommation d'électricité des clients, notamment le type d'habitation, sa localisation et son isolation, la source d'énergie utilisée pour le chauffage, la taille et la composition du ménage qui l'occupe et leurs comportements énergétiques», explique la société d’État. 








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