Rapatrier les Québécois pour régler la pénurie de main-d'oeuvre

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Faire revenir les 40 000 expatriés Québécois au lieu de faire venir des milliers d'étrangers

Près de 400 000 personnes ont quitté la Belle Province depuis le début du 21e siècle pour aller s'installer ailleurs au pays.


Voici la ou les sources de cet article : Université de Montréal / Voici la source de la photo : Dooblem, WikimediaCC BY-SA 3.0


Selon le démographe Jacques Légaré, professeur émérite de l'Université de Montréal, le gouvernement pourrait en partie combler la pénurie de main-d'oeuvre en rapatriant les Québécois partis s'établir dans le reste du pays. « Au total, ils sont environ 400 000 depuis le début du 21e siècle à avoir déménagé. La plupart d'entre eux seraient ravis de revenir au Québec », avance-t-il.


Le chercheur affirme que « les Québécois établis à l'extérieur de la province ne reviendront que s'ils sont encouragés à le faire. Pour les ramener, le gouvernement doit offrir des mesures incitatives explicites et engageantes ». Après tout, il rappelle que la plupart de ces personnes quittent le Québec parce qu'ils espèrent dénicher de meilleures conditions de travail.


Notons que l'immigration est souvent présentée comme la meilleure solution afin de satisfaire la demande pour des travailleurs qualifiés. Or, cette position est loin de faire l'unanimité.


La firme de consultants en employabilité Orpair a entre autres déjà affirmé qu'il fallait miser sur l'embauche de personnes de plus de 50 ans. Michel Lemelin, vice-président du Groupe Pageau, a quant à lui proposé que les entreprises pensent davantage à la robotisation, tandis que le chef de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, Ghislain Picard, a exhorté le gouvernement à tabler sur les Autochtones.