Quel est l’avenir du Québec dans le Canada ?

Combien de fois avons-nous eu une conjoncture politique aussi favorable, telle qu’elle se présente maintenant, pour réaliser l’indépendance du Québec ?

Tribune libre

« La Confédération sera la tombe de la race française et la ruine du Bas-Canada. » Wilfrid Laurier
CET AVENIR N’EN SERA NUL AUTRE QU’UN D’AUTODESTRUCTION, FAISANT QUE LE QUÉBEC FRANCOPHONE SOIT ANÉANTI AU BÉNÉFICE DU MULTICULTURALISME, LEQUEL EST LE MOYEN EMPLOYÉ PAR LES FÉDÉRALISTES ET LEURS COMPLICES POUR DÉNATIONALISER LE QUÉBEC. UNE CONDITION DE SOUMISSION POLITIQUE ET SOCIOÉCONOMIQUE INTRINSÈQUE AU POUVOIR CENTRALISTE D’OTTAWA ET CONSTAMMENT REQUISE PAR L’IMPOSITION DE LA CONSTITUTION COLONIALISTE DE 1867 ET DE SON AMENDEMENT EN 1982.
Un exemple de cette autodestruction :
Avec nos propres taxes et impôts versés au régime fédéral se dénationalise de manière systématique l’État québécois, augmentant exponentiellement, par cette imposition fiscale perverse, le pillage des ressources financières et économiques du Québec, provoquant, par cette dynamique d’autodestruction, l’anéantissement du pouvoir politique de notre nation. En effet, l’autodestruction a déjà conduit à un pouvoir ne représentant aujourd’hui que 18% au Canada, quand en 1960 il représentait 28%. Un pouvoir politique qui sera marginal en 2030 et acculé à son déclin inexorable en raison de la balkanisation du Québec due au phénomène du multiculturalisme qui se développe intensivement en raison des 55 000 ressortissants par année et à l’administration frauduleuse de l’État québécois, telle qu’effectuée par le mercenaire fédéraliste Jean Charest en connivence avec les complices de son gouvernement corrompu.
La réalité de cette imposition politique de soumission est, entre autres servitudes, le coût de 230 milliards de dollars payés par le Québec entre 1995 et 2009, selon mes calculs pour ces quinze dernières années. C’est-à-dire, 57 000 $, en moyenne, par citoyen francophone d’allégeance nationaliste (61% ont voté pour le OUI au référendum de 1995). Sans compter les 195 milliards de $ de perte en raison de l’économie au noir, la discrimination économique dans le secteur pétrochimique (ligne Borden imposée en 1947) et des droits sur des ressources naturelles non versés au gouvernement du Québec, dans la même période évoquée.
De ce fait décapitalisant pour le Québec, la Dette publique cumulée, qui est de 245 milliards, l’équivalent à 82% du PIB et le Déficit budgétaire de l’État québécois atteignant 7,5%, seront, dans les prochaines années, la charge financière qui provoquera la privatisation d’Hydro-Québec, le démantèlement de la CDP et d’autres organismes économiques et financiers stratégiques pour l’économie québécoise afin de pouvoir continuer à payer cette dette aberrante et confiscatoire. Tous ces facteurs de paupérisation et d’endettement causeront le rejet massif de l’indépendance du Québec, puisque celui-ci se convertira tout simplement en un protectorat financier d’Ottawa, de manière à s’approprier de sa politique économique, tel que prévu par les mercenaires fédéralistes et leurs complices au Québec(1), si dans les prochaines années nous ne réussissons pas à faire libérer le Québec de cette dépendance autodestructive et aliénante.
Jean-Louis Pérez
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Ce document a été présenté au colloque organisé par le Bloc Québécois et l’ IPSO concernant l’avenir du Québec dans le Canada (Montréal, 08 mai 2010)
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1. Voici la propagande perverse de l’un de ces mercenaires fédéralistes afin de nier ce saccage institutionnalisé et systématique d’Ottawa : « Disons-nous les choses franchement : dans le reste du pays, il y a beaucoup de gens qui perçoivent les Québécois comme des enfants gâtés qui n'en ont jamais assez et qui en redemandent toujours. Ce n'est pas pour rien si cette perception existe. Ça découle de 40 ans de débats futiles sur l'indépendance; 40 ans de politiques irresponsables de la part de gouvernements du Québec qui vivent au-dessus de leurs moyens et qui nous endettent; 40 ans de revendications pour aller chercher toujours plus d'argent dans les proches de nos concitoyens du reste du CanadaMaxime Bernier, député du PCC (passage extrait de l’article intitulé La marche discrète de Maxime Bernier vers le pouvoir , Le Devoir, 22 avril 2010.
Annexe : « Comme donner le pouvoir à un gars qui n'est pas capable de gérer une valise ??? » (commentaire de Mme Lorraine Loiselle, concernant les visées méprisantes envers les Canadiens français au Québec de ce vendu à la solde du pouvoir centraliste d’Ottawa).
Appendice. Un constat : si les souverainistes avaient eu une émission quotidienne à la télévision, à la radio et avaient édité un journal pour exposer le bien fondé de notre démarche de libération nationale dans tous les aspects concernant cette légitimité de droit historique, ça fait longtemps que le Québec serait un pays dans le concert des nations libres.
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Intellectuels pour la souveraineté (IPSO) et autres mouvements indépendantistes marginaux
Sans pragmatisme et sans vision de l’Histoire
« L’histoire de la Confédération canadienne, c’est la série lamentable de nos déchéances et de nos défaites par la fausse conciliation. » Henri Bourassa
Ces colloques, tables-rondes et conférences de toutes sortes que nous organisons s’avèrent nécessaires, mais ils sont insuffisants pour dynamiser cet esprit de rébellion civique comme l’exige la société civile souverainiste du Québec afin de se débarrasser du totalitarisme établi et régnant à Ottawa depuis la Constitution colonialiste de 1867. Pour réussir ce défit d’atteindre l’indépendance nationale, il n’y a qu’un seul moyen pleinement efficace et à court terme en raison de la balkanisation engendrée par le phénomène du multiculturalisme : le Parti Québécois, l’unique mouvement souverainiste représenté à l’Assemblée nationale et ayant des atouts essentiels pour réaliser la pleine liberté du peuple québécois. Effectivement, c’est la fragmentation militante du PQ et la non adhésion à celui-ci qui rendraient inutilisables la force politique et la crédibilité qui lui sont propres pour réaliser ce défit de survivance nationale. C’est-à-dire, la convergence des souverainistes doit se faire à travers le PQ et non en divisant les indépendantistes dans le but de former des groupes marginaux pour se donner une quelconque représentation politique ou satisfaire d’autres intérêts particuliers, lesquels procureraient un statut de revendication permanente à ceux qui ne tolèrent pas la discipline interne et des résolutions démocratiques du parti ou constituent des groupes de pression pour en tirer des privilèges ou d’autres avantages institutionnalisés.
Ainsi, par cette stratégie de fragmentation politique et de recherche de prébendes, la majorité des souverainistes est constamment en otage, empêchant la réalisation de l’indépendance du Québec en raison de cette division stérile, d’absence de pragmatisme et de vision de l’Histoire. Car même un mauvais gouvernement péquiste est mille fois plus nécessaire et important que n’importe quelle autre formation politique au pouvoir. Le gouvernement du mercenaire fédéraliste Jean Charest est le résultat de cette absence de vision de souverainistes qui nous forcera à reconstruire tout ce que ce politicien corrompu par ses visées bâtardes a dénationalisé et fera détruire au nom du centralisme politique d’Ottawa et des groupes oligarchiques qui l’aident à faire le travail sale pour anéantir un maximum d’acquis socioéconomiques et politiques réalisés durant l’historique période démocratique issue de la Révolution tranquille. Toute cette stratégie de dénationalisation et de destruction en système, de division stérile et d’absence de pragmatisme et de vision de l’Histoire doit être neutralisée afin de travailler à réaliser l’union des souverainistes à travers le Parti Québécois et non la division de cette force militante, évitant ainsi que la politique devienne l’objet de nos frustrations, dont la mort de nos espoirs.
Combien de fois avons-nous eu une conjoncture politique aussi favorable, telle qu’elle se présente maintenant, pour réaliser l’indépendance du Québec ?
JLP
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Vive le Québec libre de caciques, de tricheurs de la politique, de traîtres et de pilleurs des ressources fiscales et naturelles


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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    8 mai 2010

    C'est triste à dire, mais, ce soir, tout le Québec vibre aux Canadiens qui jouent à l'étranger. Les autres dansent dans les discos au son d'une musique américaine ou anglaise.
    Et si les leaders du Bloc et du PQ croyaient à ce qu'ils devraient croire, ils seraient sur les routes du Québec, pour expliquer ce que vous expliquez si bien. NON !
    Ils parlent de ce qu'ils devraient parler en dehors du Québec. Au Québec, ils n'ont d'idées que pour les scandales. On n'édifie pas un pays sur le rejet interne. D'autant plus que pour réaliser un tel projet, il faut de l'UNITÉ. Or, présentement, le climat de l'Assemblée natinale est à l'acrimonie, le scandale à tout prix, les gros mots, les insultes.
    NT