Québec Suppositoire

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« La gauche fofolle, dégenrée, applaudie et soutenue par un véritable réseau de cacatoès médiatiques dociles et conquis, n’en finit plus d’aligner les inconséquences. »

Il n’est pas que déplaisant, le déguisement indépendantiste de Québec solidaire. C’est une véritable insulte à l’intelligence.


QS qui parle du pays! Qui évoque René Lévesque! Et voilà qu’un mois et demi après les élections, nos bolcheviks prient Ottawa d’entraver la volonté du Québec de revoir ses seuils d’immigration.


Et c’est franchement dit, par le petit Simard du conseil central, que ce serait une «bonne chose» d’ouvrir nos bras, nos coeurs et nos frontières... Comme si ce serait nouveau!


- Bonjour à tous. Peu importe d’où vous venez, soyez les bienvenus au pays des programmes, des congés et des artistes pactisants. L’aide sociale, c’est par là, à gauche...


On croyait avoir tout vu avec la clownesque députée de Taschereau, soigneusement débraillée, tuque et bas prolétaires, faisant répéter à des Espagnols que «le 3e lien, c’est d’la marde»...


Pareille splendeur spirituelle mériterait un passage à Occupation Double, avec Sol Zanetti dans le rôle du douchebag communautaire...


Sans parler de la limousine de Manon Massé. Qui n’ose pas la demander elle-même, mais qui fait dire par l’adjudant tchékiste GND qu’elle ne la refuserait pas... si on avait la gentillesse de la lui offrir.


Alors que le Québec capote sur le moindre GES, voilà les radicaux écolos qui demandent une bagnole officielle! On a envie de râler comme un carburateur de la chanson: RAM, LA LÉGENDE!


Espérons que les caquistes retrouvent leurs couilles et disent Non, Manon, roule en bus et compte tes GES...


Déroutant tout ça non? Pas besoin de mettre les pieds à l’UQÀM pour avoir le tournis et sentir que la morale fout le camp plus vite que les banquises.


La gauche fofolle, dégenrée, applaudie et soutenue par un véritable réseau de cacatoès médiatiques dociles et conquis, n’en finit plus d’aligner les inconséquences.  


De nous rouler dans les clichés. De nous farcir d’incohérence. Au fond, elle se moque de la majorité taxable, toujours réduite au silence... La consulter mérite une fatwa antipopuliste...


Le même mépris suinte des propos de la bouffonne Dorion. Ses allusions merdiques au 3e lien, c’est un doigt d’honneur à ceux qui ont payé son voyage en Espagne... On le lui rendra un jour.


Alors, comme l’époque se prête aux bêtises, le commissaire à la vertu Nadeau Dubois se sent tout à fait à l’aise de demander à Justin Trudeau, l’Halogène des Communes, d’empêcher François Legault d’agir en immigration.


Trudeau ne souhaite que ça pour le Québec. Que viennent dans la Belle province les réfugiés du monde entier. Qu’ils arrivent en régiments, par monts et par vaux, par les routes ou par les airs; nous sommes si riches, des riches qui ressemblent à des pauvres, et que l’on voit au Wal-Mart ou à Un souper presque parfait...


Dans cette ambiance niaise à l’excès, on finit par en oublier le principal crime des soviets : la liquidation des porteurs historiques du projet d’indépendance.


On pourrait croire que les marxistes locaux sont commandités par Ottawa tellement leur travail de sape sert bien le statu quo.


QS charrie des idées d’un autre siècle comme si de rien n’était. Mais y a-t-il un pays au monde où le marxisme et ses variantes ont été un succès? Cuba? Vénézuéla? Congo?


La dictature du prolétariat a produit un monstre des griffes duquel les Russes ne sont pas encore tout à fait sortis...


QS n’est qu’une comédie politique visant essentiellement à protéger l’État de l’inexorable évolution du Québec.


D’ailleurs qui se cache derrière les soi-disant solidaires sinon les pantins des grandes centrales. Idem pour l’IRIS, l’Institut Radotant des Informations Sosososyndicales, toujours à minoucher les bureaucrates et les parasites de toutes sortes...


QS parle du pays ou du climat pour qu’on oublie le reste.


Aussi doué pour l’humour que pour la duplicité, QS dit vouloir demander aux fonctionnaires des Finances si un Québec indépendant serait financièrement viable!


Les fonctionnaires n’auront d’autre choix que de répéter l’oracle parisien de Jean Charest : «Bien sûr que le Québec a les moyens de faire la souveraineté».


Ce n’est pas une affaire de fric. Mais pourquoi sortir du Canada quand on est plus choyé qu’ailleurs en programmes sociaux? Le créole de souche se dit béatement: «Chu bin! Pas toué?»


On sait depuis longtemps qu’il ne risquera pas de perdre ses acquis. Congé vaut liberté! La garderie avant la patrie!


Alors, pour savoir ce qu’il en serait du budget, pas besoin de déranger les nénuphars de la rue St-Louis. Suffit de relire le dernier budget de l’An 1, pondu par François Legault à l’époque d’André Boisclair dans le rôle de Moïse...


On comprend donc que tout ça sert à divertir, que Québec solidaire ne tient qu’à durer jusqu’au grand soir. Vaseline et longueur de temps...


Les péquistes, naïfs comme des perdreaux, se sont faits engluer tellement profond qu’ils doivent se demander s’ils n’ont pas eu affaire à Québec Suppositoire...