Que faire maintenant ?

Pour une indépendance assumée

Allez, on se retrousse les manches!

J’ai retrouvé difficilement le gout d’écrire cette chronique, plus d’un mois après la fin de la course à la chefferie du parti québécois. J’ai retrouvé la force de continuer, à la fois par engagement envers l’indépendance du Québec et par solidarité avec toutes celles et ceux qui souhaitent, comme moi, une réorientation du mouvement indépendantiste vers une indépendance assumée et déterminée.

Bien sûr, il faut donner au nouveau chef du Parti québécois la chance au coureur et le féliciter de sa victoire. Bien sûr, il faut que les indépendantistes gagnent le pouvoir à Québec pour que notre peuple se donne enfin un pays. Bien sûr, il faut combattre les inepties et la corruption du gouvernement Couillard.

Mais plus important encore, je le dis haut et fort, les mouvements et les partis indépendantistes doivent recréer ensemble un mouvement d’émancipation nationale, pas seulement un parti de gouvernance provinciale. Or cette entreprise est maintenant redue plus difficile, par le choix du Parti québécois de privilégier la lutte électorale. Cela nous conduit à une élection dont l’indépendance sera un enjeu (négatif) pour nos adversaires mais pas pour nous, nous privant, encore une fois de l’occasion de faire la critique du régime et de mettre de l’avant les projets que l’indépendance permettra de réaliser.

Nous allons bientôt souligner la victoire du 15 novembre 1976. Je me rappelle de ce soir là, debout sur la scène derrière René Lévesque, dans l’euphorie de la victoire, tous les doutes que j’avais sur le virage stratégique pris par le Parti québécois et son chef en 1974, et que j’avais combattu, étaient chose du passé, disparaissant devant la certitude que le peuple québécois était avec nous, qu’il vibrait comme nous tous à chaque parole de René Lévesque, que tout devenait possible, que tout allait se faire.

C’était sans compter avec la position défendue au cours de la campagne électorale qui dissociait, pour la première fois de son histoire, un vote pour le Parti québécois d’un vote pour la réalisation de l’indépendance. Ce fait nouveau, déterminant, allait nous amener à gouverner la province de Québec pendant les trois premières années de notre mandat, avec des réalisations sans précédent, mais sans faire avancer l’appui à l’indépendance d’un iota. Le référendum n’allait être lancé qu’à la fin de ce mandat et il se terminerait avec le résultat que l’on sait. Comme avait l’habitude de le dire René Lévesque, « les fait sont têtus ». Il faut bien constater aujourd’hui que la victoire de 1976 n’a toujours pas conduit, quarante ans plus tard, à l’indépendance du Québec. Le projet de faire du Québec un pays fait du surplace. Il obtient toujours l'appui de 40% des québécoises et des québécois, soit à peu de choses près le même pourcentage qu’à l’élection de 1976 et qu’au référendum de 1980. Mais combien de gens, combien d’indépendantistes aussi, sont encore persuadés que l’indépendance se fera ?

Même si le parti québécois a choisi de refaire un trajet analogue à 1976, à mon avis sans issue, il faut combattre l’incertitude et le défaitisme par un ensemble d’initiatives ayant comme point d’ancrage la convergence entre les mouvements et les partis dans le but de recréer, progressivement, un nouveau mouvement d’émancipation nationale.

Cela implique d’abord de développer à fond la voie citoyenne vers l’indépendance. J’ai été le président fondateur des Organisations Unies pour l’Indépendance (OUI Québec), maintenant présidé par Claudette Carbonneau. Il faut l’aider à donner de la force à ce mouvement par un militantisme citoyen accru dans les régions et dans les secteurs de la société civile. Déjà, des personnes hors des partis politiques ou membres d’un des partis indépendantistes, participent aux tables régionales des OUI Québec. Cela aura un impact dans les orientations des partis comme cela est déjà le cas pour la nécessité de la convergence. Du travail se fait aussi pour remettre la pensée et l’action indépendantiste à l’ordre du jour dans les syndicats, les groupes communautaires, les gens d’affaire, les jeunes et les communautés culturelles. Un pont est établi entre l’IRAI et le OUI Québec pour diffuser bientôt les études, les arguments et les projets indépendantistes, notamment par le projet Wiki Québec. Des mouvements membres des OUI-Québec, grâce au leadeurship de la SSJB de Montréal, préparent une série d’évènements pour souligner le 150ème anniversaire du Canada.

Les partis politiques indépendantistes doivent s’impliquer dans les activités du OUI Québec, comme vient de l’annoncer le nouveau chef du Parti Québécois et comme le répètent régulièrement les porte-paroles de Québec Solidaire. Il nous faut obtenir du PQ et de Québec solidaire que leurs programmes et leurs interventions publiques embrassent la critique à la fois du gouvernement provincial et du gouvernement canadien, en liant chaque question d’actualité à la nécessité pour le Québec de gérer ses propres affaires. Dans le même ordre d’idée, il faut appuyer à fond l’intention officielle du Bloc Québécois pour que les interventions des députés indépendantistes à Ottawa dépassent la simple défense des intérêts du Québec par une critique indépendantiste du régime canadien. Il faut appuyer à fond Option Nationale pour qu’au cours de la prochaine élection québécoise, au moins un parti et ses candidats diffuse avec vigueur et conviction une pensée et des projets indépendantistes assumés.

Pour ma part, j’ai bien l’intention de travailler à plusieurs de ces orientations, sans tenir compte des lignes partisanes, dans une optique citoyenne, comme j’ai commencé à le faire. J’espère vous y retrouver.

Squared

Gilbert Paquette67 articles

  • 98 055

Ex-ministre du Parti Québécois
_ Président des Intellectuels pour la souveraineté (IPSO)

Gilbert Paquette est un chercheur au Centre interuniversitaire de recherche sur le téléapprentissage (CIRTA-LICEF), qu’il a fondé en 1992. Élu député de Rosemont à l’Assemblée nationale du Québec le 15 novembre 1976, réélu en 1981, Gilbert Paquette a occupé les fonctions de ministre de la Science et de la Technologie du Québec dans le gouvernement de René Lévesque. Il démissionne de son poste en compagnie de six autres ministres, le 26 novembre 1984, pour protester contre la stratégie du « beau risque » proposée par le premier ministre. Il quitte le caucus péquiste et complète son mandat comme député indépendant. Le 18 août 2005, Gilbert Paquette se porte candidat à la direction du Parti québécois. Il abandonne la course le 10 novembre, quelques jours à peine avant le vote et demande à ses partisans d’appuyer Pauline Marois. Il est actuellement président du Conseil d’administration des intellectuels pour la souveraineté (IPSO).





Laissez un commentaire



8 commentaires

  • Robert J. Lachance Répondre

    3 janvier 2017

    Envisager faire oeuvre utile sur Facebook plutôt qu’idiot utile ici.
    Sur la photo jointe, Catherine Fournier fait classe à part.
    Les 4 candidat.e.s élu.e.s occupent les 4 premières places du classement.
    Règle générale, qui part haut finit haut sauf Julie Chapdelaine de la CAQ qui se classe proche deuxième juste derrière Catherine pour les mentions j’aime du 6 novembre au 4 décembre avec seulement 158 clics au 6 novembre.
    Bons nombre d’internautes se rapprochent d'un clic des élu.e.s et de Naömie Goyette dans la semaine qui suit l’élection.
    Les retraits de j’aime sont l’exception.
    Les trois candidat.e.s de la CAQ non-élu.e.s ont retiré leur page Facebook. Normand Parisien du PLQ aussi.

  • Robert J. Lachance Répondre

    21 novembre 2016

    Que faire maintenant ?
    Lire Françoise David, déclaration après le Conseil national de QS, la veille, Innover pour battre les libéraux.
    https://www.facebook.com/FrancoiseDavid.QS/?fref=ts
    Allons-nous discuter avec d’autres partis politiques? Notre réponse est très claire, c'est « oui… à condition que… ».
    Nous voulons autre chose que des changements superficiels une fois que nous aurons battu les libéraux. Nous avons donc besoin de discuter avec des partis politiques qui vont répondre à certaines exigences que nous, à Québec solidaire, nous jugeons tout simplement normales.
    Ce seront des partis politiques qui voudront mettre fin à l’austérité et seront prêts à réinvestir dans les services publics, ce qui veut dire interpeller le 1%, parce qu'il faut de l'argent dans les coffres de l'État.
    Deuxièmement, ces partis devront s’afficher clairement féministes, c'est bien la moindre des choses, après tout, nous sommes en 2016. Troisièmement, ces partis devront s’engager à mettre fin au développement des hydrocarbures sur notre territoire.
    Ils devront proposer un mode de scrutin proportionnel, porter un projet indépendantiste inclusif et reconnaissant l’apport de toutes les Québécoises et Québécois de toutes les origines dans la construction d’un Québec fier de tout son monde, et devront bien sûr reconnaître le droit à l’autodétermination des nations autochtones et Inuits.
    Et surtout, nous ne nous satisferons pas seulement de mots, nous voulons des gestes. C’est facile les mots à la limite...
    Nous avons aussi décidé de participer aux échanges sur la fameuse feuille de route du Oui-Québec. Nous irons donc à la table de discussion des partis politiques souverainistes pour parler du processus d'accession à l'indépendance. Nous avons décidé d'y aller parce que nous en avons un projet d'accession à l'indépendance. Un projet démocratique et non partisan, qui remet entre les mains de la population tout l'avenir politique du Québec et l'élaboration d'une constitution. Un projet mobilisateur, qui doit inclure des gens de toutes les régions, des gens qui auront le mandat d'élaborer un projet de constitution et de nous questionner sur l'avenir politique du Québec. Ce projet, c'est lui que nous irons défendre au Oui-Québec, espérant convaincre l'ensemble du mouvement souverainiste que c'est la meilleure façon d'arriver à la souveraineté du Québec. Et non plus ces campagnes très courtes, à coups de millions, et de publicités envahissantes qui finissent par empêcher les gens de penser.
    Et ce qu’a mis Jean-François Lisée sur sa page Facebook :
    https://www.facebook.com/jflisee/?fref=ts
    QS : Une avancée significative vers la convergence
    Québec, le 20 novembre 2016 – Véronique Hivon, députée de Joliette et chargée de mission pour les relations avec la société civile, la participation citoyenne et la convergence pour le Parti Québécois, se réjouit de la décision prise par les membres de Québec solidaire (QS) de franchir un pas supplémentaire vers la convergence des forces progressistes et souverainistes.
    « Nous sommes heureux de constater que les membres de Québec solidaire ont choisi de maintenir leur implication au sein des Organisations unies pour l’indépendance, les OUI Québec, lieu de discussion et de travail qui réunit l’ensemble des forces indépendantistes. Les travaux que nous avons amorcés ensemble l’hiver dernier sont prometteurs et nous nous réjouissons de pouvoir les poursuivre. D’autre part, l’ouverture qu’a démontrée QS en mettant sur pied un grand chantier sur la possibilité de convergence et d’alliances, y compris l’idée de candidatures communes, constitue un geste d’une grande importance pour l’avenir. Cette réponse favorable à l’invitation lancée par Jean‑François Lisée et par de nombreux progressistes démontre que, petit à petit, nous avançons dans une direction porteuse. Dans le respect de nos différences, de plus en plus de Québécoises et de Québécois se réunissent derrière l’objectif de déloger le gouvernement libéral le plus toxique de notre histoire », a exposé la députée.
    Le Parti Québécois réitère sa volonté de travailler à la réforme du mode de scrutin et celle de discuter des enjeux qui apparaissent prioritaires à Québec solidaire. Les points de convergence entre le programme que le Parti Québécois est en train d’élaborer et les idées portées par Québec solidaire, ainsi que les mouvements sociaux, nous permettront d’avoir une discussion constructive dans les mois qui nous séparent de l’élection de 2018.
    « Chaque geste de rapprochement est un geste significatif vers la convergence, du plus modeste au plus ambitieux. En soi, il est représentatif d’une volonté réelle d’engagement, tout en apprenant à travailler ensemble », a conclu Véronique Hivon.
    À part ça, que faire maintenant ?
    Pour moi, c’est mieux connaître ce que signifie et vaut un clic j’aime à une future page Facebook d’« Un projet démocratique et non partisan, qui remet entre les mains de la population tout l'avenir politique du Québec et l'élaboration d'une constitution ».
    Dans mon image tableau et graphiques du 16, ici, j’ai proposé le terme empathie; après consultation du dictionnaire, j’ai pensé que sympathie serait plus juste. Ipathie, comme dans iPad, iPhone, télépathie, ferait plus TIC. Pour faire inclusif, j’envisage rapprochement en espérant ne pas devoir m’arrêter finalement à n’importe quoi.
    Plutôt que de mettre à semaine mon image du 16, je vous offre une dernière qui indique où en est le chemin de la victoire dans Marie-Victorin. La semaine dernière, plus d’internautes se sont rapproché.e.s de Julie Chapdelaine pour la CAQ que de Catherine Fournier pour le PQ. On a été en feu d’elle les 19 et 20 novembre.
    Une flambée ne fait pas un cumul. Au rythme de ces deux journées il lui faudrait un mois pour rejoindre Catherine. Dans un mois, nous serons loin du 5 décembre. Un rapprochement ne fait pas une petite poussée que je nomme faveur ferveur dans le graphique du bas. Il s’agit des commentaires, de leur partage et des j’aime à ce niveau, je crois. Là, Catherine a dominé magistralement du 14 au 20.
    La période de déclaration de candidature est fermée depuis le 19 à 14:00 à la DGEQ. Il y aura 11 candidats dans Marie-Victorin, 4 au moins de partis indépendantistes : PQ, QS, ON, PI. Faudra-t-il agrandir la table de convergence ?

  • Robert J. Lachance Répondre

    17 novembre 2016

    Que faire maintenant ?
    Lire République fédérale du Québec : Projet Liberté-Nation : Plan d’affaires et plan d’actions de Me Guy Bertrand.
    Je trouve ce legs recevable, conçu du fond du coeur donc généreux, songé, organisé, clairement présenté, pragmatique, étalé dans le temps qui ne respecte pas ce que l’on entreprend sans lui, professionnel en fin de course, inexploité. Que demander de mieux !
    C’est à cette adresse : http://www.republiquefederaleduquebec.com
    Et j’ajoute … L’avenir s’en vient.
    Des nouvelles de la partielle dans Marie-Victorin.
    Dans le tableau du haut, il s’agit à gauche du cumul du 13 au 16 novembre des mentions j’aime inscrites aux pages des candidat.e.s et à droite du nombre de mentions ajouté quotidiennement. J’ai retenue le terme empathie pour désigner ce que peut bien vouloir dire un clic j’aime à une page.
    Dans le graphique du bas, en plus des clics j’aime sont comptés les commentaires, les partages, etc.
    On applaudit Catherine.
    Carl est en avance sur Julie en faveur/ferveur d’internautes mais le 16 elle fait beaucoup mieux que lui. Vous avez une préférence entre faveur et ferveur pour désigner ces réponses d’internautes ? Doris Lussier aurait sans doute parlé de dévotions.
    À lundi pour un tableau et graphique complet.

  • Robert J. Lachance Répondre

    16 novembre 2016

    Moi pas !
    Un mouvement d’émancipation nationale s’annonce boiteux sur trois jambes et un moignon pour 2018 : une au centre, deux à droite et le moignon à gauche, disons. L’interdépendance du Québec est trop précieuse pour la remettre électoralement à des politiciens. Donnez à OUI-Québec !
    À la suite du Léger de la semaine dernière, Bryan Breguet a estimé la longueur de ces jambes; celle du centre serait de même longueur qu’une des deux de droite, l’autre de droite pas mal plus courte. Un moignon est en trois au dictionnaire un « membre rudimentaire ».
    http://www.tooclosetocall.ca/2016/11/le-pq-et-plq-presque-egalite-un-regard.html Too close to Call/Si la Tendance se Maintient
    http://www.ledevoir.com/documents/pdf/11-11-sondagepolqc.pdf Léger : Le journal de Montréal/Québec/Le Devoir
    Et j’ajoute …
    Mise à jour de mon image précédente sur les partielles.
    Avis à qui songe « s’investiturer » dans une circonscription.
    Empathie et faveur/ferveur à la page Facebook des candidat.e.s du PQ aux partielles, semaine du 7 au 13 novembre. Pour le graphique de droite, j’ai gardé empathie comme nom pour désigner ce qui se cache sous un clic j’aime plutôt que d’adopter l’expression n’importe quoi. Pour celui de gauche, j’ai remplacé enthousiasme par faveur et ferveur pour injure toute réponse comme un clic de partage, un commentaire, etc.
    En campagne à l’investiture au remplacement de Bernard Drainville dans Marie-Victorin depuis juin dernier, Catherine Fournier a une page Facebook exceptionnellement suivie.
    Il faut écrire qu’elle avait été candidate pour le Bloc en octobre 2015. Elle s’est sans doute acquis.e à cette occasion une base d’empathie d’internautes indépendantistes. Elle a une renommée nationale. Je suis allé au dictionnaire lire la définition de page. Il n’y a rien de particulier à mon Petit Robert pour l’expression page 3; dans Wikipédia, oui; qu’en penserait Doris Lussier ?
    Cette semaine, la page de Marc Bourcier performe moins bien que celles de Jacques Daigle et Richard Langlais. Sa page est moins récente. Les pages me semblent connaître une certaine faveur et/ou ferveur à leur lancement. Ensuite, ça dépend du propriétaire. Marc Bourcier est cependant deuxième, loin, en renommée nationale devant Jacques et Richard à même hauteur.

  • Marcel Haché Répondre

    12 novembre 2016

    « Mais plus important encore, je le dis haut et fort, les mouvements et les partis indépendantistes doivent recréer ensemble un mouvement d’émancipation nationale, pas seulement un parti de gouvernance provinciale » Gilbert Paquette.
    La proposition inverse a plus de chances de succès, Gilbert Paquette. Plutôt que de s’adonner à la p’tite politique provinciale ainsi qu’à la nécessaire gouvernance de l’état, soit dit le seul état qui Nous reste malgré tout ce qu’on peut en dire, un gouvernement provincial péquiste pourrait facilement exploiter toutes les « virtualités » politiques du Québec si ce gouvernement, plutôt que de gouverner à la petite semaine, se mettait plutôt en campagne dès son élection.
    C’est dès le lendemain de son élection, dès la conquête du Pouvoir, qu’un gouvernement péquiste (qui d’autres ?) aurait toute facilité de créer un « mouvement d’émancipation nationale » plus que nécessaire. Vous avez raison sur ce point.
    Ce qui est si difficile de faire par les partis (indépendantistes), pourrait être fait facilement par un gouvernement provincial décidé. Provincial… mais décidé… Suffirait de jouer une autre Game politique. Méchante grosse job de réveil au P.Q. ! Une autre Game politique qui n’a jamais-jamais été jouée par le P.Q. (ou si peu et si peu longtemps, par le père de la loi 101).Évidemment, cette game politique jamais jouée serait autrement plus radicale, autrement plus contraignante et difficile à tenir qu’un référendum, mais autrement plus prometteuse aussi…
    C’est en sous-estimant la capacité de la gouvernance elle-même qu’on a ainsi forcé tous les gouvernements péquistes du passé à « dire » beaucoup, et ne rien « faire » du tout… On jase.

  • Robert J. Lachance Répondre

    11 novembre 2016

    Tendres, Braves,
    En fait, je pense que, comme moi seul lis et entends, l’interdépendance mondiale du Québec est trop importante pour la laisser entre les mains de ces politiciens idiots utiles de Sa Majesté, et de ses sujets sans l’ombre d’un doute, les Canadiens sans ceux du Québec, qui habitent ce qu’on a nommé vite ROC, pour reste du Canada.
    Le reste, mathématiquement, c’est nous. Présenté ainsi, c’est plus facile de se débarrasser d’un reste. Je suis convaincu qu’il y a des volontaires. Une majorité ? Sans vouloir faire de moi un Trump, ne vous y trompé pas.
    PS. À propos de Martine, elle s’est méritée en course la meilleure monture, grâce un peu à nous, mais elle avait un cheval pas mûr, je dirais.

  • Robert J. Lachance Répondre

    10 novembre 2016

    Que faire maintenant ?
    Bonne idée que celle d’un nouveau mouvement d’émancipation nationale.
    Avec ce qu’est devenu ce qui est permis en financement des partis politiques, plutôt faire dans les bonnes oeuvres et ailleurs mieux que les libéraux que dans les partis politiques qui y trouvent leur raison d’être et leur destin de ne pas être ou rester longtemps au pouvoir.
    Émancipation mononationale ou plurinationale ?
    Là est la question que personne ne pose. Les Québécois seraient un peuple de grappes successives de nations fondatrices : Les Premières, autochtones; Les Deuxièmes, francophones; Les Troisièmes, anglophones.
    Il est de règle ici d’ « Éviter les réponses à un autre commentaire, les commentaires s'appliquent au texte seulement »
    Côté étiquette, je demande à l’éditeur la levée de cette règle pour cette page.
    Il n'y a pas d'image jointe.

  • Robert J. Lachance Répondre

    8 novembre 2016

    Prendre le chemin des victoires. Les partielles d'abord !
    Jean-François Lisée est en momentum dirait Bryan Breguet au cumul des mentions j’aime et à l’enthousiasme (engagement) des internautes. Mise à jour d’un tableau qui l’expose jointe.
    Gros vendredi 4 et petit lundi 7, la rangée des totaux sous ajout quotidien.
    J'ai remplacé le mot mentions par bienvenue sous le graphique à droite en bas; qu'est-ce qu'un clic j'aime, sinon une forme de salutation positive, avec ou sans plus, de j'existe à j'adore.
    Vous ne remarquerez sans doute pas à P. Couillard que la somme des ajouts donne 44 mais que la soustraction de 34243 à 34283 ne donne que 40. Le fait est que le -2 le 6 novembre indique que le nombre de j’aime la semaine courante a été moins élevé de 2 que la semaine précédente.
    Quand ça se produit, la différence entre le gain de la semaine, 44, et la différence entre les deux semaines, 40, est le double du négatif de l’écart négatif -2 soit 2 X 2 = 4.
    A+