Un jour ou l’autre, les instances du PQ lanceront une course à la direction du parti. Même si, actuellement, aucun candidat n’a manifesté son intention de briguer les suffrages, on peut s’attendre à ce que quelques prétendants montent dans l’arène.
Par ailleurs, depuis l’arrivée « remarquée » de Pierre Karl Péladeau dans les rangs du PQ, nombreuses ont été les réactions dans les médias sur ses prétentions à aspirer à la chefferie du PQ.
Toutefois, malgré le silence du principal intéressé, je vous fais part des raisons pour lesquelles PKP serait l’homme tout désigné pour relancer un parti décimé par sa dernière défaite cuisante d’avril 2014.
D’abord, Pierre Karl Péladeau, de par son « success story » en affaires, est un gagnant, une qualité essentielle pour relancer un parti qui vient de subir l’humiliation.
Ensuite, il arrive en politique avec un dossier « blanc », nullement entaché de quelque frasque malsaine qui pourrait nuire à son intégrité.
Pierre-Karl Péladeau est issu d’une famille dont le père Pierre Péladeau n’a jamais caché son allégeance souverainiste, une situation qui lui a permis de baigner, depuis son enfance, dans un environnement propice à cette option.
Enfin, et surtout, dès son entrée en politique, PKP, en brandissant son poing en l’air tout en lançant son adhésion à l’indépendance du Québec, a fait preuve d’une transparence et d’une conviction sans équivoque.
Pour toutes ces raisons, je souhaite ardemment que Pierre Karl Péladeau fasse le saut dans la course à la chefferie du PQ…Il en va de la survie du parti!
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13 commentaires
Archives de Vigile Répondre
23 juillet 2014C'est la 5e fois que j'envoie le message ci-dessous qui ne passe pas à la censure vigilienne. Alors un dernier essai!
Avant de couronner PKP, il devra régler la question litigieuse de conflits d'intérêts possibles en raison de ses actions dans Quebecor.
La CAQ a déjà averti qu'elle verra à suivre ce dossier.
Pierre Cloutier Répondre
23 juillet 2014Voici ce que j'écrivais en mai 2013, avant la défaite déshonorante de janvier 2014 et alors que Pauline Marois était encore à la tête du PQ. Voir ici : http://www.vigile.net/Pierre-Karl-Peladeau-a-la-tete-du
Archives de Vigile Répondre
23 juillet 2014"Aucun candidat n'a manifesté son intention de briguer les suffrages".
Pourtant, sur Facebook, Martine Ouellet a déjà des publicités payées dans ce sens...
Luc Bertrand Répondre
22 juillet 2014Monsieur Marineau, j'ai malheureusement appris d'une source bien informée au sein du PQ que PKP n'envisage pas de réforme importante du parti s'il venait à en devenir chef. Et je suis d'accord avec monsieur Ratté: sans l'appui massif des centrales syndicales et de son organisation de terrain, la réalisation de l'indépendance est virtuellement impossible. Indépendance du Québec et émancipation du peuple québécois du Canada et de l'Oligarchie marchande qui nous réduit à l'impuissance sont intimement liées.
Chose certaine, si PKP devient le nouveau chef du PQ, il n'aura pas trop des quatre prochaines années (avant l'élection d'octobre 2018) à reconquérir le "Québec Inc.". La mainmise du fédéral (par ses commandites, ses gros contrats et ses conditions imposées aux provinces) et du PLQ sur les milieux d'affaires depuis 1995 est telle que la côte sera extrêmement difficile à remonter auprès de cette clientèle.
Mais le problème du PQ est infiniment plus profond que les mérites ou la personnalité de ses chefs. Les vices de fond remontant jusqu'à la fondation du parti en 1968 et qui sont responsables de ses échecs, électoraux comme référendaires, sont toujours dans le programme du PQ. De un, indépendance et pouvoir sont deux entités inséparables. Exit le référendum pour signifier la volonté d'indépendance. La prise du pouvoir sans l'indépendance est illusoire, comme l'ont démontré tous les gouvernements péquistes depuis 1976. De deux, aucune association économique avec le Canada n'est envisageable sans la réalisation de l'indépendance comme prérequis, comme l'ont montré les expériences de 1980 et 1995. Il ne doit dorénavant plus y avoir de possibilité d'élire un gouvernement péquiste pour simplement gérer la province de Québec. Un vote pour le PQ ne doit plus constituer autre chose qu'un appui clair à l'indépendance du Québec.
D'ailleurs, comme je l'ai écrit en commentaire à un autre article, la "marque de commerce" elle-même du Parti québécois a tellement été déshonorée par ses carriéristes provinciaux qu'elle a fini par discréditer l'objectif de l'indépendance. Le parti sous son nouveau chef devrait signifier clairement une coupure avec le provincialisme du parti en le renommant Parti pour l'indépendance du Québec (PIQ).
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
22 juillet 2014Ivan,
Je ne vous nommerai pas, mais vous aussi, vous m'avez déjà traité en termes orduriers... Je me réjouissais de nous voir revenus en meilleurs termes. Mais là, vous traitez 4-5 fois le mot "critique" comme s'il était tabou... ne pas critiquer M. Péladeau, le P.Q.?? C'est bien ce que je disais: les partis sont totalitaires, à pensée unique.
Je m'attriste de vous entendre dire: "Je pense que PKP est le seul, à ma connaissance, capable d’aller raviver un PQ moribond..."
Ça fait bientôt un demi siècle que ce parti ne rend pas la marchandise: Québec-Pays. Et vous voudriez encore le ranimer?? Torpillé à mort, il agonise. C'est l'occasion rêvée de repenser l'avenir du français en Amérique. Les partis sont la création des "gagnants" qui veulent nous diviser. Voyons plus grand et donnons le pouvoir au peuple, stratégiquement uni comme les Anglo, Allo, Assimilos sont unis contre nous.
Archives de Vigile Répondre
22 juillet 2014Pourquoi M. Ouhgo, faut-il trouver le moyen de tout négativiser? PKP a fait ce que Mme. Marois aurait dû faire elle-même. Je pense que PKP est le seul, à ma connaissance, capable d'aller raviver un PQ moribond. Pendant des années j'écrivais sur Vigile que je ne faisais pas confiance à Mme. Marois. On m'a voué aux enfers pour ça, souvent en utilisant des insultes personnelles. Je n'ai pas à nommer de nom, tout le monde sait de qui je parle. Tout dans ses actions et ses paroles était flou, on ne savait jamais à quoi s'en tenir. PKP est venu, par le geste du poing levé, briser l'inertie de Mme. Marois. Il est évident que cela a suscité des réactions mais ce n'est pas une raison pour trouver le moyen de le critiquer. Actuellement, il n'y a personne d'autre au PQ qui lui arrive à la cheville pour relancer le parti. Encourageons-le plutôt que de le critiquer. SVP! S'il y avait des élections demain matin, pour pourrions-nous voter? Mystère et boule de gomme. Le PQ est écroulé, si on ne le ressuscite pas, il n'y a pas d'alternative. Offrons notre aide plutôt que de la vaine critique.
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
22 juillet 2014M. Marineau, c'est vraiment votre homme!
...et j'ajouterais: "Remember Lulu!"
Archives de Vigile Répondre
22 juillet 2014Bonjour,
Je suis du même avis que vous et j'ajouterai que nous n'avons pas le choix c'est le chef tout désigné. Il est très aimé et j'ajouterai que sa conjointe y sera pour beaucoup pour des raisons que je n'énumèrerai pas ici.
Je souhaite vraiment que les collègues de Mr Péladeau feront les choses correctement cette fois ci car c'est bel et bien notre dernière chance.
Autre chose si Mr Péladeau se présente il faudra s'attendre que ça va brasser encore plus que ce que nous avons connu avec la machine Desmarais.
Henri Marineau Répondre
21 juillet 2014...Et j'ajouterais que PKP est issu du monde des affaires, ce qui en fait un candidat privilégié dans le dossier économique, un dossier prioritaire!
Serge Jean Répondre
21 juillet 2014Bienvenue à monsieur Péladeau certainement.
serge Jean
Archives de Vigile Répondre
21 juillet 2014Il est à espérer que l'élection d'un nouveau chef au parti québécois se fasse au plus tard en avril 2015. Cela donne amplement de temps pour une campagne à la chefferie où les candidats pourront faire connaître leur vision politique. Cela évitera également que le vide politique actuel ne soit comblé par l'ADQ.
Par ailleurs, le nouveau chef pourra avoir du temps pour donner un bon appui à M. Mario Beaulieu et au Bloc québécois qui iront en élection au Fédéral à l'automne 2015.
À moins d'un changement dans les mois à venir, il semble bien que M. Pierre Karl Péladeau soit la personne toute désignée pour mener à l'indépendance les forces souverainistes. Il n'a pas craint de louanger un indépendantiste sans équivoque comme M. Jean Garon.
DENIS RATTÉ Répondre
21 juillet 2014Mr. Marineau ., Je crois que vous avez raison et je suis aussi d avis que ce serait bien pour le Parti Québecois !!!
Permettez - moi quelques réserves cependant., en ce qui a trait à l union des forces indépendantistes ., si Mario Beaulieu ( qui est très, très proche des éléments de QS)
pourra sans doute rallier tout les indépendantistes autour de lui ... il en sera très autrement pour Pierre Karl Péladeau !!! On a qu à se rappeler la réaction.... de mère Thérèsa David , le jour même de sa candidature et je cite : aucun membre de Québec Solidaire n acceptera de s assoir à côté de ce champion des Lock-out Québecois !!! Cet ennemi juré des syndicats ect ect et j en passe !!!!
QS ne donnera pas son appui au NPD ,en 2015 ce serait s aliéner son électorat plus indépendantiste , car il y en a , mais surtout une partie ( 50% pour les optimistes ) de ses membres., tant qu aux autres membres qui feront toujours passer la Gauche.... avant , la Liberté que nous procurerait l indépendance , ils ne nous seront jamais acquis . car .,pour ces derniers., c est l indépendance à condition que .......
Une partie d ON pourrait se rallier ., mais rien n est moins sur , en effet souvenons-nous qu une importante faction avait tenté de s unir à QS , pour nuire au Parti Québecois lors des dernières élections . Donc , mes réserves me semblent fondées.
Bien à vous ,
Denis Ratté
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Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
21 juillet 2014"Enfin, et surtout, dès son entrée en politique, PKP, en brandissant son poing en l’air tout en lançant son adhésion à l’indépendance du Québec, a fait preuve d’une transparence et d’une conviction sans équivoque."
Et pourtant...
...pourtant, c'est ce geste qui a perdu sa chef!
Si c'était le but, c'est réussi. Chef et Parti dans le clos, le chemin devenait libre pour un PKP rusé de repartir sur ses propres bases...
Mais si ce fut accidentel, une bourde pour ne pas avoir prévenu la chef de son geste... (il l'appelait toujours, de façon suspecte, Madame la Première Ministre), quelle bourde! Madame Marois jouait profile bas et lui, il lance la campagne vers l'indépendance: porte tout grande ouverte pour Couillard et la marotte de Charest: référendum...
Dérapage magistral! Rusé, déloyal ou maladroit, naïf?