Le débat public engendré par la saga entourant ce qu’il est convenu d’appeler « l’affaire Bolduc » soulève à n’en pas douter une multitude de questions auxquelles les réponses nous laissent souvent sceptiques.
Parmi ces questions, l’une d’elles est ressortie clairement de l’argumentaire soulevé par Yves Bolduc pour sa défense lorsqu’il allègue qu’avant d’être politicien, il est médecin. Un argument qui soulève toute la question de la légitimité d’un médecin pour administrer adéquatement les affaires de l’État.
Et, qui plus est, si vous ajoutez à cette affirmation le fait que deux autres médecins occupent des postes clés au gouvernement, à savoir ceux de premier ministre et de ministre de la Santé, vous pouvez comprendre leur « penchant naturel » pour la défense de leur « collègue médecin » dans le conflit auquel il est confronté.
Toute cette saga présente à mon sens des allures de « conflit d’intérêts » malsain auquel le citoyen assiste sans moyen de défense contre ce triumvirat de médecins qui occupent le pouvoir tout en avançant clairement dans leur argumentaire qu’ils demeurent d’abord médecins.
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1 commentaire
Serge Jean Répondre
16 juillet 2014J'ai remarqué que les fonctionnaires de l'assistance sociale, étaient subitement devenus habilités, dans la capacité à juger un rapport médical; et à distance s'il-vous-plaît.
Ainsi, si le rapport n'est pas à leur goût, on l'invalide comme un faux tout simplement. Dans un gouvernement géré par des médecins, on appelle ça : « Se chier sur la tête soi-même, pour sauver de l'argent semble-t-il; mais la sauver pour qui, pour quoi, cet argent? »; ouais c'est exactement celà, je crois bien......se chier sur la tête.
Serge Jean