CUBA

Pourquoi le peuple cubain reste piégé dans sa misère institutionnalisée

Quelques raisons qui rendent impossible la sortie de cet état pervers

Tribune libre

Voici quelques faits inconcevables de cet état mettant en évidence deux des plus importants droits qu’une société moyennement démocratique ne doit violer :
● « La Constitution cubaine stipule que tout citoyen ne peut être propriétaire des moyens de production ou financiers »*
Il est en effet interdit de produire ou de financer les produits ou matières de base destinés au marché ou à la production de biens et de services hors des mécanismes de l’État(1).

● « La Constitution cubaine stipule que la presse ne peut en aucun cas être de propriété privée. »

Un exemple parmi tant d’autres : comme il est « interdit de publier dans leur pays, une centaine de journalistes indépendants comptent sur les associations de Cubains exilés aux États-Unis pour diffuser leurs informations, le plus souvent sur des sites Internet. Victimes d'un harcèlement quotidien, près d'une soixantaine de journalistes indépendants ont dû s'exiler depuis 1995. »(2)
Autres normes juridiques de la Constitution Cubaine expliquant qu’avec cette Loi fondamentale l’on ne peut produire que souffrance, misère et ruine collective :
L'actuelle Constitution de la République de Cuba, modifiée en 2002, indique que ce pays est un État socialiste de façon irrévocable , empêchant tout changement dans le système socio-économique. Dans l’article 5 de la Constitution il est stipulé que :
Le Parti communiste de Cuba, Martinien et marxiste-léniniste, avant-garde organisée de la nation cubaine, est la plus grande force dirigeante de la société et de l'État, qui organise et oriente les efforts communs vers les objectifs de l'édification du socialisme et du progrès vers la société communiste.
D’autre part, depuis 1959 les terres arables ont fait l'objet de deux réformes agraires radicales dans lesquelles la propriété foncière se limite à 3 acres par personne, les détenant exclusivement comme moyen de production agricole; en vertu de la Constitution de 1976, après autorisation de l'État, les tenants de ces terres peuvent les incorporer uniquement à des coopératives de production agricole, les vendre ou les permuter à l’État. Cependant, depuis la crise économique provoquée par la cessation du Conseil d’Aide Mutuelle Économique (CAME), le gouvernement a favorisé une ouverture à l’investissement de capitaux étrangers dans des conditions privilégiées par rapport aux investissements que pourraient faire les Cubains. Les investissements étrangers sont autorisés à condition que ces capitaux ne dépassent pas 49% pour cent des sommes investies dans une industrie ou société de gestion.
À cette réalité antidémocratique, arbitraire et discriminatoire, s’ajoute celle des forces qui s'opposent au gouvernement cubain faisant valoir qu'une des raisons de la permanence de Castro au pouvoir depuis 1959 est due au système politique à parti unique (Constitution de la République de Cuba) ―selon l'article 5 de la Constitution de 1976, le Parti communiste cubain est défini comme étant la « suprême force dirigeante de la société et de l'État »―. Ces groupes contraires au régime castriste soulignent aussi l'impossibilité de promouvoir des organisations démocratiques d'opposition, en se référant à l'article 62 de la Constitution en vigueur qui stipule:
Aucune des libertés accordées aux citoyens ne peut être exercée contre les dispositions de la Constitution et les lois, ni contre l'existence et les objectifs de l'État socialiste, ni contre la décision du peuple cubain de construire le socialisme et le communisme. La violation de ce principe est passible de sanctions.
Ceci explique pourquoi ce même régime, s’arrogeant d’être communiste, Martinien et marxiste-léniniste, avant-garde organisée de la nation cubaine , viole ce que la Constitution même incarne comme préceptes démocratiques.
Par conséquent, le Parlement monocaméral cubain (l’Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire) est l'organe suprême du pouvoir de l’État. Sur plus de 600 membres (pour une population de seulement 11,5 millions d’habitants)(3), la moitié de cette députation est désignée par tous les députés et les délégués. L'autre moitié est proposée par la « société civile », laquelle est constituée par les élections d’assemblées de citoyens. Les députés ont un mandat de cinq ans. Tous les citoyens « élus » dans un tel processus électoral peuvent faire partie de l'Assemblée Populaire Nationale, indépendamment qu'ils soient ou non militants du Parti communiste cubain.
Pour toutes ces raisons, le système cubain de gouvernement a été accusé de violer les droits de l'homme et de convertir Cuba en la plus grande prison de l’Amérique du Sud. Un tel système autocratique, arbitraire et pervers, comme celui de tous les régimes communistes qui se sont constitués à partir de l’« idéologie allemande » définie en 1845 par les grands manipulateurs doctrinaires, comme Marx et Engels, ont également été accusés de violer les droits de l’homme les plus élémentaires et de conduire les peuples à la culture de la misère.
JLP
Vive les pays et les nations libres de mercenaires de la politique et de traîtres de leur peuple
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*. Sauf la nomenklatura marxiste-léniniste qui soutient le régime autocratique castriste.
1. Le secteur du tourisme est pourtant contrôlé à 60% par les sociétés étrangères.
2. Pour plus d’information, consulter cet article écrit en français :
http://www.cubanet.org/CNews/y03/apr03/04o6.htm
3. La nomenklatura communiste cubaine nécessite des centaines de milliers de commissaires politiques, lesquels sont contrôlés par ces 600 membres de l’Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire. De ce fait organisationnel communiste dérivent les 50 ans de pouvoir ininterrompu de la mafia castriste.


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