Pour une Conférence-colloque à la SSBM sur l’opposition au projet politico-financier de François Legault, Premier Ministre du Québec, ayant comme grand objectif la privatisation d’Hydro-Québec…

Tribune libre

Madame la Présidente de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSBM)(*)


Mme Marie-Anne Alepin,


La citation du président des États-Unis, Thomas Jefferson, révèle une réalité de pérennité entre le Pouvoir démocratique détenu par le Peuple et celui détenu par une Oligarchie :


<< Quand le Gouvernement craint le Peuple, il y a la Liberté. Quand le Peuple craint le Gouvernement, il y a la Tyrannie. >>


Le passage de l’article cité ici-bas au sujet de la privatisation d’Hydro-Québec par François Legault (1), s’il arrivait à prendre le Pouvoir au Québec, publié le 15 septembre 2011 à Vigile.Québec. Aujourd’hui cette PROSPECTIVE analytique de ma part se confirme de manière inéquivoque puisque quand j’ai assisté lors de la présentation du projet de la fondation du parti politique la CAQ, 25 février 2011, j’avais demandé à François Legault (2) et à Charles Sirois (Charles-Sirois, l’homme derrière François Legault) (3) s’ils avaient comme grand objectif de privatiser Hydro-Québec, si un jour la CAQ arrivait à prendre le Pouvoir au Québec ? Ni l’un ni l’autre n’avait voulu répondre à cette question de capitale importance pour la souveraineté économique du Québec. Telle qu’elle se révèle aujourd’hui en raison de l’Importance que joue l’ÉNERGIE dans tous les secteurs stratégico-économico-financiers dans le monde développé :


Concernant l’objectif de François Legault de faire du Québec un pays « de propriétaires et non de locataires », il ne vise qu’une chose par cette stratégie ‘’d’enrichissement’’ : privatiser Hydro-Québec, Loto-Québec, la SAQ…, en mousselant un capitalisme populaire (à travers des OPV’s ) et mettant la CDPQ au service d’un expansionnisme économique voué à enrichir davantage des groupes oligarchiques, prédateurs des ressources fiscales et naturelles du Québec. C’est-à-dire, faire du Québec une sorte de caverne d’Ali Baba. L’Union Européenne est un exemple de cet expansionnisme économique pervers provoquant la crise financière qui secoue l'Europe, dû à l’endettement, aux privatisations de sociétés et monopoles publics, à l’économie au noir, au chômage débridé et la spéculation dans le secteur de la construction résidentielle et des travaux publics, à l’évasion fiscale, etc., n’offrant aujourd’hui qu’un contraste saisissant avec l'enthousiasme délirant qui dominait le paysage il n'y a pas si longtemps où tout le monde se considérait riche à cause des prix exorbitant de leurs biens immobiliers et mobiliers. Présentement, combien valent ces mêmes biens et qui sont les créanciers de ces biens et propriétaires de ces privatisations dénationalisés ?


Jean-Louis Pérez-Martel


 


Pour davantage d’information sur le saccage institutionnalisé au Québec, veuillez consulter :


 


UN SACCAGE INSTITUTIONNALISÉ ÉQUIVALENT À 12 500 $ POUR CHAQUE QUÉBÉCOIs


Pourquoi Jean Charest nous a déjà coûté 100 milliards


Si François Legault arrivait au Pouvoir, il pourrait nous coûter autant


https://vigile.quebec/articles/pourquoi-jean-charest-nous-a-deja-coute-100-milliards


Il ne faut pas oublier le rôle que joue la Société lobbyste McKinsey depuis la fondation de la CAQ (Dominique Anglade faisait partie du staff McKinsey avant de devenir présidente de la CAQ et par la suite transfuge au PLQ), ainsi qu’au sein du Gouvernement Legault depuis 2018 :


McKinsey & Company https://fr.wikipedia.org/wiki/McKinsey_%26_Company


 


La traîtrise de cette trame de spoliateurs se confabulant cette fois-ci afin de concrétiser l’un de leurs grands objectifs : privatiser Hydro-Québec (4) avec des arguties comme celle déjà éprouvée par les groupes de saccageurs des biens publics privatisés dans des pays membres de la corrompue UNION EUROPÉENNE (UE). C’est-à-dire, le rôle de McKinsey dans cette privatisation du monopole de l’électricité au Québec devient fondamental par rapport à l’expertise de cette société lobbyste interconnectée mondialement, étant nécessaire à la réussite de privatiser Hydro-Québec sans trop d’opposition de l’opinion publique (l’opinion, ça se travaille… Les médias et les <<guerres justes >>)(5) :


La firme McKinsey : un ministère de plus au sein du conseil des ministres du gouvernement Legault ?


https://iris-recherche.qc.ca/blogue/etat-finances-publiques-et-secteur-public/mckinsey-ministere-gouvernement-legault/


Selon ladite trame de spoliateurs c’est maintenant le moment opportun (pour François Legault, ce sera son dernier mandat au Pouvoir, soit 2022-2026) d’initier la planification, le lancement de globes sondes afin de tester la réaction de l’opinion publique, les négociations avec les banques prêteuses de crédits ponts aux chevaliers blancs, les syndicats des employés d’Hydro-Québec, les agences boursières d’achats-ventes des actions à travers des Offertes Publiques de Ventes (OPV), etc. etc.


Québec veut légaliser la vente d’électricité entre compagnies privées


Le projet de loi du ministre Pierre Fitzgibbon marquerait la fin du monopole de distribution d'Hydro-Québec.


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2042313/hydro-quebec-vente-electricite-fitzgibbon-compagnies-monopole


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Aujourd’hui même, 22 janvier 2024, le ministre-mercenaire (6) de l’Économie, de I’Innovation et de l’Énergie du Gouvernement Legault, vient de faire une déclaration subterfuge afin de rassurer faussement l’opinion publique pour dévier l’attention de ce qu’il avait lui-même insinué concernant << … la fin du monopole de distribution d'Hydro-Québec >> selon son projet de loi :


 


Le ministre Fitzgibbon précise ses intentions pour répondre à la demande en électricité


Le privé jouera un rôle accru, mais sans remettre en cause le monopole d'Hydro-Québec, assure le ministre.


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2043592/monopole-hydro-quebec-reseau-transport-prive-fitzgibbon


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L’autre acteur de ladite trame de saccageurs de biens publics, n’est nul autre que Michael Sabia, le nouveau président d’Hydro-Québec, nommé précisément par le Premier Ministre François Legault en faisant démissionner Sophie Brochu étant à la tête de cette société d’État depuis 2020, la quittant en avril 2023, avant la fin de son mandat de cinq ans.


Ce changement à la direction de la Société d’État, qu’est Hydro-Québec, n’est pas en raison d’une mauvaise gestion de la part de Mme Brochu, sinon l’échéance du mandat gouvernemental de François Legault en 2026 comme Premier Ministre du Québec (la loi en vigueur interdit un 3éme mandat), mais plutôt initier, avant la cessation de ce Pouvoir ministériel direct, la stratégie de l’ingénierie financière de privatisation d’HYDRO-QUÉBEC, telle que mise en place par la nomination de l’ex-président de la Caisse de Dépôt et Placement du Québec (CDPQ), Michael Sabia :


Michael Sabia est loin de faire l’unanimité comme PDG d’Hydro-Québec


« Il y a une chose qu'il a toujours faite, c’est s’approprier des biens publics pour des intérêts particuliers. Est-ce que c’est le plan pour Hydro-Québec? », demande notamment le professeur Pierre-Olivier Pineau.


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1981825/michael-sabia-pdg-hydro-quebec-critiques


Voici la déclaration subliminale de cet autre mercenaire des finances et des spoliations des biens publics en raison de son parcours des affaires en liaison avec des groupes dédiés à constituer des oligopoles privés au détriment de l’intérêt public en général et surtout aux intérêts nationaux des Québécois :  


« Faire preuve d’ouverture »


M. Sabia a été p.-d.g. de la Caisse de dépôt et placement du Québec de 2009 à 2020. En décembre 2020, il avait été nommé sous-ministre des Finances par le gouvernement fédéral. Il avait auparavant dirigé Bell Canada, de 2002 à 2008.


M. Sabia a été chef de la direction financière du CN au moment de la privatisation de la société ferroviaire puis de sa transformation en société à capital ouvert. Il a commencé sa carrière au ministère fédéral des Finances, puis comme sous-secrétaire du cabinet au Conseil privé, à Ottawa.


Dans un communiqué annonçant sa nomination, M. Sabia a remercié le conseil d’administration d’Hydro-Québec et le gouvernement du Québec de leur confiance.


« Nous vivons dans un monde en changement qui nous invite à faire preuve d’ouverture et à évoluer avec lui, a-t-il déclaré. Je suis très heureux de me joindre à la grande équipe d’Hydro-Québec dans ce contexte et je suis convaincu que nous saurons, ensemble, agir au bénéfice de la population québécoise. »


À VOIR EN VIDÉO


Michael Sabia nommé officiellement à la tête d’Hydro-Québec


https://www.ledevoir.com/politique/quebec/792074/michael-sabia-nomme-officiellement-a-la-tete-d-hydro-quebec


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Cordiales salutations,


Jean-Louis Pérez-Martel


_________________


*. Document envoyé à Mme Marie-Anne Alepin, 25 janvier 2024


1. Qui est ? François Legault https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Legault


François Legault … acceptant l'offre de (l’imposteur péquiste) Lucien Bouchard qui le nomme ministre de l’Industrie, du Commerce, de la Science et de la Technologie avant même qu'il soit élu député…, faisant partie du Conseil des Ministres, lui donne comme mandat de privatiser Provigo, l’une des grandes chaînes de supermarchés au Canada, contrôlée par la Caisse de Dépôt et Placement du Québec (CDPQ).


Provigo était un bien collectif  https://www.journaldemontreal.com/2016/03/04/provigo-etait-un-bien-collectif


 


2. Qui est ? Charles Sirois https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Sirois#Liens_externes


Il est bien placé pour mettre en action la privatisation d’Hydro-Québec, puisque Charles Sirois a été nommé comme Membre du conseil d'administration d'Hydro-Québec :


 


Legault et Sirois veulent mettre la hache dans Hydro-Québec


 https://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/general/legault-et-sirois-veulent-mettre-la-hache-dans-hydro/532297


 


Cet extrait révèle, entre autres informations, les deux faces du dit personnage pour contrôler indirectement le Pouvoir politique au Québec afin de consolider ses propres Groupes d’Affaires PRIVÉS contraires à la SOUVERAINETÉ ÉCONOMIQUE DU QUÉBEBEC :


Charles Sirois est à fois très connu et très méconnu. Connu dans le milieu des affaires et de la philanthropie et méconnu du grand public même s’il a été impliqué dans la vie politique avec Jean Charest et François Legault : « Dans le cas de Jean Charest, il arrivait d’Ottawa et je voulais l’aider à se trouver du bon monde pour l’entourer et se bâtir une solide équipe. Je l’ai fait comme citoyen, par engagement personnel. Je n’ai jamais rien demandé à Jean Charest. D’ailleurs, je pense que je lui ai parlé une fois dans les dix dernières années. Je l’ai fait par conviction », dit-il.


Pour plus d’information sur ce personnage perfide, veuillez consulter aussi : Charles Sirois, un passionné par le Québec


https://www.journaldemontreal.com/2013/05/17/passionne-par-le-quebec


Ainsi que : Télésystème Mobiles International


https://www.institutleadership.ca/montreal/experts/charles-sirois/#:~:text=%C3%A0%202000%2C%20M.-,Sirois%20est%20pr%C3%A9sident%20du%20conseil%20et%20chef%20de%20la%20direction,devient%20T%C3%A9l%C3%A9syst%C3%A8me%20Mobiles%20International%20Inc


Le livre de Richard Le Hir, intitulé Charles-Sirois, l'homme derrière François Legault, décortique les liens politiques avec les hauts responsables du Pouvoir politique tant au fédéral qu’au provincial afin de marionnetter ceux qui seront les plus propices à répondre à ses attentes concernant ses affaires de hauts voltiges économico-financiers :


https://www.amazon.ca/-/fr/Richard-Hir/dp/2894856091


3. Coalition pour l'avenir du Québec - L'impasse Legault-Sirois


https://www.ledevoir.com/opinion/idees/317778/coalition-pour-l-avenir-du-quebec-l-impasse-legault-sirois


4. L’ingénierie financière pour acheter Hydro-Québec ainsi que celle à travers la comptabilité créative afin d’arriver à contrôler ce monopole de l’énergie propre (l’un des plus importants au monde) peut se concrétiser par le ratio 15-18 bénéfices nets par année, soit 5 milliards $ année X 15-18 ans d’amortissement, l’équivalant à 130 milliards $ actualisés à la fin de la période de ce ratio de remboursement. C’est-à-dire, en contractant un prêt-pont de 15 milliards remboursables en 5 ans destinés à contrôler le premier 25 % de la OPV initiale. Le groupe détenteur de ce pourcentage pourra devenir le propriétaire de ce monopole, évalué en 2023 entre 60 et 80 milliards $, payant quelques millions $ seulement en intérêts :


Le bénéfice net d'Hydro-Québec excède les 3 G$ pour les trois premiers trimestres de 2023


https://www.newswire.ca/fr/news-releases/le-benefice-net-d-hydro-quebec-excede-les-3-g-pour-les-trois-premiers-trimestres-de-2023-876312127.html


5. Titre du livre de référence sur ledit sujet écrit par les auteurs Serge Halimi, Dominique Vidal, Henri Maler et Mathias Reymond


6. Qui est ? Pierre Fitzgibbon  ministre de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie



Controverses diverses



Le 2 juin 2021, à la suite d'un quatrième rapport de la commissaire à l'éthique et à la déontologie, il quitte son poste de ministre de l’Économie et de l’Innovation du Québec10.


Le 1er septembre 2021, il regagne son poste de ministre de l’Économie et de l’Innovation en plus de devenir ministre responsable du Développement économique régional, à la suite de la vente de ses actions dans Immervision et White Star Capital, actions qui le plaçaient en contravention du code d’éthique des élus de l'Assemblée nationale du Québec11.


Le 8 décembre 2022, Fitzgibbon se défend en mêlée de presse quant à sa participation à une partie de chasse aux faisans sur l'île privée de la Province avec des hommes d'affaires bénéficiant de subventions publiques12. Il s'agit de la sixième enquête le concernant depuis son élection en 2018.


Pour davantage d’information sur ce membre du groupe rapproché de François Legault, veuillez consulter :


https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Fitzgibbon


 



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1 commentaire

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    16 avril 2024

     McKinsey & Co, la multinationale de la collusion se fait payer des millions par des conseils parallèles à ceux émis par les fonctionnaires à Ottawa…


    À quoi servent les milliards (environ 80 G $ en 2022) que le Québec se fait imposer en taxes, impôts, droit d’importations, taxe carbone, etc., etc., par le fédéral :


    Le gouvernement canadien n'a pas respecté toutes les règles et les bonnes pratiques lorsqu'il a octroyé certains contrats au cabinet-conseil américain McKinsey. Dans un rapport publié lundi, le Bureau de l’ombudsman de l’approvisionnement (BOA) constate que ces octrois « donnent une forte impression de favoritisme » et constituent « une menace grave à l'équité ».


    L’ombudsman Alexander Jeglic a examiné dix ministères et agences dans le but de déterminer si les contrats attribués à McKinsey ces dernières années avaient été établis dans le respect des règles et des lois.


    (…).


    Pour davantage d’information, veuillez consulter :


    « Forte impression de favoritisme » d’Ottawa envers McKinsey, conclut un rapport


    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2065297/ombudsman-rapport-mckinsey-ottawa-contrats


    ***


    L’influence de McKinsey explose sous Trudeau, surtout à l’immigration


    Le gouvernement de Justin Trudeau a donné 30 fois plus d’argent à la firme McKinsey que lorsque les conservateurs étaient au pouvoir. Parfois, avec des contrats sans appel d’offres.


    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1945915/mckinsey-influence-canada-trudeau-immigration-conseils


    ***


    JLPM