Quand Radio-Canada fait de la censure dans ses carnets, elle en a le droit jusqu'à un certain point et je ne lui conteste pas ce droit malgré le fait que je crois qu'elle en abuse. Quand les règles sont claires et précises, la ligne de démarquation est nette et on ne s'en offusque pas.
Si on exige un certain détachement, une absence de parti pris chez ceux qui s'expriment sur le tableau public, il me semble qu'on est en droit d'en exiger autant chez ses journalistes qui s'expriment aux heures de grande écoute, tout particulièrement à l'heure des nouvelles.
Les textes, le ton, le discours, tout chez Martine Biron transpire un appui inconditionnel pour Jean Charest et son parti. Et comme on dit, elle est toujours là au bon moment, au moment qui plaît le plus au Parti libéral.
J'ai commencé à me poser des questions sur elle au début des manifestations étudiantes où elle se faisait un malin plaisir à montrer le matraquage et la répression. On pouvait voir sur son visage une grande satisfaction à toutes les fois qu.il y avait une ou des arrestations justifiées ou non. Car on se souvient bien qu'il y a eu des arrestations préventives. Qu'à cela ne tienne, elle prenait et prend toujours un malin plaisir à montrer une arrestation et on peut être assuré qu'elle n'en manque jamais une comme si la police a ordre de lui communiquer toute arrestation.
Ce qu'elle pratique, c'est du journalisme jaune, teinté. Si on me dit que je me trompe de couleur, ça se pourrait bien. Suis-je le seul à avoir remarqué que Martine Biron travaille autant pour le Parti libéral que pour Radio-Canada?
J'aimerais bien que d'autres s'expriment aussi là-dessus. Elle n'est peut-être pas la seule, mais quand je la vois, elle est habillée de rouge de la tête aux pieds. Si on me disait qu'elle couche dans l'autobus du Parti libéral, je n'en serais nullement surpris, mais elle ne peut pas car elle veut être présente là où il y a des manifestations.
À quand, ici Martine Biron pour le Parti libéral?
Peut-on être journaliste à Radio-Canada et favoriser un parti politique?
Pour qui travaille MARTINE BIRON?
Je me demande si elle travaille pour Radio-Canada ou le Parti libéral.
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8 commentaires
Archives de Vigile Répondre
12 août 2012Pendant la crise étudiants, lors d'un point de presse, Charest a répondu très sèchement à un question de M.Biron.
Est il pensable que, se rendant compte de sa bévu, Charest lui ait adressé des excuses, sous telle ou telle forme?? En conséquence ça pourrait expliquer un certain comportement disons bironique...
J'ai déjà remarquer certains propos de M. Bovais qui incitait à mots à peine couverts, à voter libéral en décrivant l'état d'esprit d'un citoyen au moment de voter.
Joseph Berbery Répondre
6 août 2012Il n'y a pas que Martine Biron. Suivez bien un certain Sébastien Beauvais.
Archives de Vigile Répondre
4 août 2012À TVA, il semble que c'est la CAQ dont on fait davantage la promotion.
Lorsqu'on regarde la couverture électorale, on croirait suivre Star Académie ou Occupation Double...
Maud... politique-spectacle! Maud.. spectacle!
Jean-Pierre Bouchard Répondre
3 août 2012Je confirme comme individu que M.Biron fait des reportages sur le PLQ comme si elle était un perroquet.
La journaliste radio canadienne au service du PLQ. Jamais le PQ n'a droit à un tel traitement de la part des journalistes qui le couvrent.
Avec le tintamarre fait sur la candidature Duchesneau par les médias, ceux ci cherchent à enterrer les partis souverainistes, nationalistes ou de gauche, centre gauche.
Évidence!
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
3 août 2012Et que penser de ce Robert Poëti, ex SQ? Pendant les manifs, il était la voix neutre qui expliquait comment les fractures du cranes étaient "exemplaires".
S'étonner de le voir candidat rouge aujourd'hui???
Archives de Vigile Répondre
3 août 2012M.Lespérance
J'ai croisé l'autobus de TVA qui fait la couverture de la campagne électorale au nom de Québecor. la première impression qu'on a en voyant les visages de Jean Lapierre, J.Jacques Samson, Richard Martineau, ect... c'est mais où est donc Jean Charest?
Le DGE ne devrait-il pas comptabilisé cette virée comme une dépense électorale libérale?
Alors pour ce qui est de Radio-Canada ou Gesca, c'est comme le vote des immigrants et des anglophones, ça fait parti du décord provincialisant pour l'éternité.
Claude Richard Répondre
3 août 2012Radio-Canada, autrefois un service d'information à peu près acceptable, devient de plus en plus une officine de propagande.
Quand le Téléjournal n'essaie pas de diminuer l'importance des manifestations pacifiques (par exemple, en ramenant à 10 000 une foule de 50 000) et ne daigne pas couvrir les rassemblements du Mouvement Québec français, il organise le jeudi des débats sur les affaires québécoises avec deux anglophones sur quatre (dont une de Toronto) et trois fédéralistes sur quatre. Avez-vous entendu hier Anne Lagacé Dawson se scandaliser de ce que Pauline Marois évoque l'anglicisation de Montréal?
Et Martine Biron se comporte effectivement comme la digne successeure de Christine Saint-Pierre. Elle complète bien le travail de Mathias Tellier, commentateur soi-disant neutre mais qui parle comme s'il était encore au service de la Sûreté du Québec. Pas étonnant que Pierre Duchesne se soit tiré de cette boîte d'information dirigée.
Archives de Vigile Répondre
3 août 2012Les femmes ont toujours été plus portées que les hommes vers le PLQ.
Et, ratoureux comme ils sont, les libéraux savent où aller chercher des votes:
"Les libéraux courtisent les retraités et les femmes"
http://www.courrierlaval.com/Elections/2012-08-03/article-3045243/Les-liberaux-courtisent-les-retraites-et-les-femmes/1