Pourquoi la paix en Syrie ?

Pour l'indépendance des peuples

Ici comme ailleurs

Tribune libre

Si vous renoncez à ces convictions profondes et innovatrices qui vous ont acquis le pouvoir, celui-ci pourrait bien n’être plus ce levier de transformations politiques auxquelles vous aspiriez au départ. Tel semble manquer à ses engagements, et à ceux de ses députés élus, ce NPD qui a suscité une bouffée d’espoir bien précaire au Québec et qui refuse de revendiquer l’annulation des contrats des F-35 pour finir par les justifier.
Qui osera désormais appeler à quitter ce Canada pour n’être plus complices de la militarisation du monde ? Qui expliquera que les chemins parfois tortueux de la paix sont plus productifs et créateurs d’emplois que les lâches capitulations devant les commandes des forces bellicistes du complexe militaro-industriel appelant à l’hécatombe au nom de la rente aux actionnaires ?
On craint le socialisme parce qu’il serait dictatorial. Ainsi, Chavez passe souvent à la moulinette des journaux traditionnels à cause de son penchant à se faire réélire démocratiquement ! Mais n’a-t-on jamais questionné nos marchands d’armes sur leur manipulation du pouvoir ? Harper, c’est de plus en plus ouvertement l’oreille tendue aux tambours de guerre. C’est le choix des canons plutôt que celui du beurre selon la vieille recette du libéralisme économique empêtré dans se contradictions. C’est l’indépendance des peuples sacrifiée sur l’autel des interventions criminelles de l’OTAN.
C’est au peuple québécois de nous débarrasser du fardeau militariste de la droite « canadian » le jour de son émancipation nationale. Il y a un choix à faire qui nous parait risqué, mais qu’y perdrons-nous vraiment sinon ce lourd fardeau financier et suicidaire pour l’humanité : celui des croisades militaires contre l’indépendance de tant d’autres peuples autour de nous. Le Canada n’a plus d’avenir sinon celui de sa ruine morale. Nous ne nous y sentirons jamais chez nous. Alors fondons notre pays sur nos propres convictions que la paix vaudra toujours mieux que le saccage de la planète par l’ultime renoncement à une vie harmonieuse entre peuples égaux.


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