André Boisclair, un cas parmi tant d'autres

Pour l'abolition du favoritisme dans les nominations des anciens haut-placés

Tribune libre


On veut abolir le Sénat, les commissions scolaires, le poste de gouverneur général, pourquoi ne pas alors abolir cette pratique douteuse des nominations qui consiste à accorder à d'anciens haut-placés du gouvernement (du secteur public et para-public) des postes honorifiques surpayés où ils ne font pas grand chose d'autre que de se pavaner en jouant au personnage important.
Le cas de M. André Boisclair a retenu notre attention récemment. Il vole d'une nomination à l'autre. Ne peut-il pas gagner sa vie en postulant comme tout le monde pour un poste quelconque dans le privé?
Pourquoi devrait-il dépendre de l'état pour se trouver un emploi, c'est une façon déguisée de se faire entretenir par la vache à lait gouvernementale. Cela me semble indigne de tous les ex-ceci et ex-cela. Il lui reste 30 ans sur le marché du travail, qu'il se cherche du travail de façon autonome, comme vous et moi. C'est pousser le concept de l'État providence à l'extrême, ne trouvez-vous pas?
Ces haut-placés ne profitent-ils pas déjà de toutes sortes de primes de départ, de transition, de bénéfices marginaux, de pensions multiples de retraite? Au nom de quoi faudrait-il leur accorder tous ces traitements de faveur encore et encore? Il y a là apparence d'exagération, comme dirait l'autre...
Ma foi, ces récompenses ressemblent à s'y méprendre aux retours d'ascenseur qu'espèrent les généreux mais intéressés donateurs d'enveloppes brunes aux caisses des partis politiques...

Référence: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2013/12/03/004-andre-boisclair-offre-reaffectation.shtml

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Réjean Labrie880 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    2 février 2014

    Je pense que cette étude réfère aux nominations partisanes du PLQ durant les dix dernières années. Je suis tout à fait d'accord pour que les nominations ne soient pas que partisanes. Exemple, la cousine de la femme de Jean Charest nommée comme déléguée du Québec à Boston. Mais je trouve normal qu'un parti politique préfère nommer quelqu'un dont les idées et la vision s'apparentent aux siennes. À condition que la personne nommée possède toutes les qualifications requises. Dans le cas d'André Boisclair, même l'Opposition a admis qu'il était parfaitement qualifié pour occuper les fonctions de délégué général du Québec à N.Y.
    Je vous ferai remarquer que le PQ a remplacé André Boisclair par Dominique Poirier pour aller se pavaner à New York. Vrai qu'attirer des investisseurs au Québec n'a aucune espèce d'importance, n'est-ce-pas?
    Je termine sur ceci:
    Carrière dans le secteur privé (André Boisclair- Wikipédia)
    Le 27 août 2008, il est nommé dans le conseil d'administration de la Régie des installations olympiques où il siège jusqu'en 2010.
    Depuis 2010 il préside le conseil d'administration du Regroupement des événements majeurs internationaux (R.E.M.I.) ainsi que celui de la Fondation l'Actuel. Il siège de plus au conseil d'administration de Mobilys. Il préside finalement le comité d'affaires urbaines de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. André Boisclair fut recruté en septembre 2011 par la firme Questerre Energy à titre de conseiller en relation publique 26.

  • Réjean Labrie Répondre

    2 février 2014

    Mon article précise bien que le cas de M. Boisclair n'en est qu'un parmi tant d'autres. Ses nominations ont tout simplement fait plus la manchette que d'autres, voilà tout.
    Je viens de trouver un rapport officiel qui confirme mes affirmations.
    On y apprend que la moitié des nominations attribuées aux 600 haut-fonctionnaires de l'état l'ont été pour des raisons politiques et non de qualifications. Je prétends pour ma part que cela devrait être zéro.
    En voici la teneur:
    Un rapport rendu public jeudi par Québec portant sur les nominations politiques à de hauts postes de la fonction publique souligne que ces choix devraient se faire avec plus de transparence et une meilleure assurance de la compétence des candidats.
    Le rapport Perreault met de l'avant plusieurs recommandations concernant les critères éthiques à respecter lors de ce genre de nomination. Il considère, entre autres, qu'il est nécessaire de clarifier les critères de recrutement et d'embauche et de demander une évaluation impartiale des candidats.
    Il pense aussi qu'il est nécessaire d'encadrer la pratique de ces hauts fonctionnaires en uniformisant leurs pratiques pour qu'eux-mêmes puissent se targuer d'un comportement éthique.
    Le rapport suggère également de clarifier la sécurité d'emploi, la rémunération et les conditions de travail accompagnant ces nominations, lesquelles, ajoute-t-il, dénotent une grande « hétérogénéité de clauses et de pratiques ». Il constate que « cette diversité peut complexifier la gestion des contrats et ouvrir la voie à des négociations qui ne seraient pas nécessairement dans l'intérêt public ».
    Le rapport souligne que les nominations politiques sont en légère croissance depuis une dizaine d'années au Québec, et que chez les 600 plus hauts fonctionnaires québécois, plus de la moitié sont issus d'une filière qui n'est pas de la fonction publique.
    Réjean Labrie
    Source: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2013/12/12/003-rapport-perreault-nominations-politiques.shtml

  • André Taillon Répondre

    2 février 2014

    M.Haché et Drouin vous êtes dans le champ.
    M.Labrie vise juste dans le mille avec sa pensé et j’abonde dans le même sens que lui !
    Il faut revoir la façon d’investir notre argent avant d’être définitivement dans le rouge.
    Question de gros bon sens!
    On est malade en cri…. Au Québec.
    Des mentalités à changer n’est pas de tout repos!

  • Marcel Haché Répondre

    2 février 2014

    "Ne peut-il pas gagner sa vie en postulant comme tout le monde pour un poste quelconque dans le privé ? R.Labrie.
    Vous en connaissez beaucoup, vous, des indépendantistes, connus pour leur convictions, qui se sont fait ouvrir les portes aux plus hauts échelons de l'entreprise privée ?

  • Archives de Vigile Répondre

    1 février 2014

    Je ne vois pas pourquoi vous vous en prenez à André Boisclair. Il a servi son parti et il possède les qualifications pour occuper les postes qu'on lui offre. Qui consistent à autre chose que "se pavaner", soit dit en passant. Selon vous, on devrait nommer quelqu'un d'autre juste parce que c'est André Boisclair et qu'il a fait de la politique?
    Vraiment, je ne comprends pas votre sortie contre lui.