La poubelle libérale dans la cour Suprême

Pour en finir avec la corruption fédéraliste

Sortir le Canada du Québec

Tribune libre

À la Une de Vigile, hier, 28 avril, on peut lire :
Une Cour suprême en mission politique
Ça sentait tellement mauvais qu’ils ont immédiatement refermé le couvercle
Constitution de 1982 - La Cour suprême ferme le dossier
On parle ici d’odeurs nauséabondes et de couvercle, donc, on peut comprendre qu’il est question d’une poubelle, mais de quelle poubelle ? Pour mieux saisir de quoi il est question, il faut savoir que, dans un éditorial célèbre, Gérard Pelletier avait écrit que le Parti Libéral du Canada était une poubelle.
En effet, c’était l’opinion professée par « Les trois colombes » : Pierre Eliott Trudeau, Gérard Pelletier et Jean Marchand à l’origine de leur carrière politique fédéraliste.
« Les «oiseaux» dont il est question ici, pour ceux qui ne s'en souviennent plus ou qui n'ont pas été témoins de cette époque déjà lointaine, sont bien sûr Pierre Elliott Trudeau, Gérard Pelletier et Jean Marchand : tous trois firent le saut en politique fédérale lors de la campagne électorale de 1965. C'est le journaliste Jean-V. Dufresne qui le premier parla de la «volière libérale» pour désigner la «brochette» de nouveaux candidats libéraux, dont «la colombe Jean Marchand», qui aspiraient à s'envoler vers Ottawa le 8 novembre 1965. Peu après, Claude Ryan, alors directeur du Devoir, fit allusion aux «trois colombes», ces messagers de la réconciliation désireux de sauver le Canada. Tous les commentaires ne furent pas aussi louangeurs. Daniel Johnson, chef de l'opposition unioniste à Québec, fit remarquer : «M. Pelletier avait parlé de la poubelle libérale, aujourd'hui il est dedans.» Richard Jones (1)
C’était le comble, « compte tenu d'une déclaration de Pelletier, trois mois plus tôt, dans laquelle celui-ci avait dénoncé les " conventions pour la frime, les parachutages de candidats et autres caricatures de démocratie " » (idem)
Donc, de l’avis même de Gérard Pelletier, rédacteur en chef de LA PRESSE, le Parti libéral du Canada était pourri. En 1964, les propriétaires du journal le congédièrent à cause de ses idées jugées trop radicales.
Au même moment, le Parti Conservateur de Diefenbaker était impliqué dans des scandales à odeur de souffre, impliquant trois ministres de son cabinet : le ministre associé de la Défense nationale, le colonel Sévigny, le ministre de la Justice Davie Fulton et l'ancien ministre des Transport, George Hees, surnommé “Gorgeous George” qui, les trois, d’après les rapports de la GRC (2), avaient des relations avec la prostituée et espionne russe d’origine allemande Gerda Munsinger.
Avec les liens récemment établis entre Porter et Harper et avec la Commission Charbonneau qui roule, je vous le demande, qu’est-ce qui a changé depuis 50 ans chez les fédéralistes ?
_
_ Rhéal Mathieu
(1) Compte rendu de lecture du livre de Dorval Brunelle, Les trois colombes, édition VLB
(2) Archives de Radio-Canada

Squared

Rhéal Mathieu73 articles

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Ex-felquiste.

Accusé faussement des attentats de la BAF. (Voir Le Journal le Québécois, numéro 3, 2008).





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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    1 mai 2013

    Votre balounne va se dégonfler.
    "Un proche de Guy Chevrette a demandé 100 000$ à Gilles Cloutier en 2001 s'il voulait accéder à celui qui était alors ministre des Transports, a révélé Cloutier devant la commission Charbonneau. L'ex-élu péquiste aurait lui-même demandé au représentant de Roche de manoeuvrer pour qu'un ami entrepreneur décroche un important contrat."
    http://www.lapresse.ca/actualites/dossiers/commission-charbonneau/201305/01/01-4646315-100-000-pour-parler-a-guy-chevrette-.php
    Ce sont les fanfans péquistes le problème. Vous allez avoir de la chance si le PQ réussi à faire réélire un autre gouvernement minoritaire.
    La place de Pauline Marois est dans son jardin, à la retraite, tout comme les autres vieux qui sont encore au PQ et qui aurait trempé dans les magouilles. La Commission Charbonneau ne sera d'aucune aide pour le PQ.
    Restez au PQ si vous le voulez, mais vous allez couler avec.
    Vous remercierez Jean-Martin Aussant d'avoir créé Option nationale... Attendez pour voir...

  • Marcel Haché Répondre

    29 avril 2013

    Il n’y a rien de changé chez les fédéralistes. Je parle des éléments "actifs".
    Cependant, ce qui est changé radicalement, c’est la position des libéraux. Je parle évidemment ici des éléments "actifs" chez les libéraux (pas de leur électorat anglo, emmuré, ou abusé, chez Nous) qui, après avoir mis un genou par terre lors du départ de ses éléments les plus progressistes- je parle de ceux qui sont à l’origine du P.Q.- ce P.L.Q. qui s’est inféodé ensuite de plus en plus au West Island, en mettant un deuxième genou par terre. Nous y sommes.
    Ces fédéralistes-là, ces libéraux-là, ces collabos-là, qu’ils soient d’ici ou de l’Ontario, sont prêts à signer la félonie de 1982 sans même aucun signal récent provenant d’Ottawa et, en ce sens, ils se sont coupés de la nation.
    Et c’est d’abord parce qu’ils se sont coupés de la nation qu’ils puent autant. Les 10 années du gouvernement Charest en témoignent, qui empestent à la Commission Charbonneau.
    Car c’est bel et bien cette gang d’"actifs" pour eux seuls qui voudraient bien Nous faire croire qu’ils travaillaient pour Nous. Et vous verrez Coderre et Deguire essayer de Nous faire croire que même à genoux et puants, ils sont de grands combattants.
    Vivement un grand vent. Un grand coup de balai. Un Redressement…