Possible de concilier famille et politique, dit Paul St-Pierre Plamondon

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Alors que de Gaulle donnait un discours le jour de la mort de sa fille handicapée, PSPP prend un « congé de paternité » en pleine chefferie...


Le candidat à la course à la direction du Parti québécois (PQ) Paul St-Pierre Plamondon va mettre sa campagne sur pause trois semaines afin de prendre son congé de paternité, a-t-il révélé en entrevue à TVA Nouvelles.   


Sa compagne et lui veulent ainsi faire la démonstration qu'il est possible de concilier famille et politique.   


«Je suis enceinte du deuxième, je vais accoucher dans à peu près trois semaines», souligne sa partenaire, Alexandra Tremblay.   


«Mais elle est là, la fenêtre, et ça fait depuis 2016 qu'on travaille pour le renouvellement du PQ; le renouvellement, il est en train d'avoir lieu», estime la femme qui s'active à faire élire son compagnon de vie, qui était de la course à la direction qui a couronné Jean-François Lisée en 2016.    


Déjà parent d'une fillette de 21 mois, le couple rêve d'attirer plus de talent et de femmes en politique.   


«Je vais prendre mon congé de paternité. Pendant ce temps-là, je ne donnerai pas d'entrevue. Quand je reviens à la maison, je ferme le téléphone, et si je ne le fais pas, ma femme me le dit. Il y a bien des jeunes familles qui vont se reconnaître là-dedans. C'est légitime de s'occuper de donner du temps à ses enfants. Ce n'est pas parce que je suis moins déterminé ou moins compétent parce que je m'occupe de ma famille. Si on ne passe pas ce message, comment peut-on rallier les prochaines générations? Comment peut-on amener des femmes en politiques? Je pense qu'il faut le passer, le message, il faut être cohérent», affirme M. St-Pierre Plamondon. 


Le PQ à la croisée des chemins    


Un groupe l'a convaincu de plonger de nouveau pour tenter de devenir le 16e chef du PQ. Paul St-Pierre Plamondon dit s'appuyer sur un groupe de 200 partisans.   


«La course, ce n'est pas une course parmi tant d'autres, c'est la course où on va choisir d'écrire un nouveau chapitre».   


Fini les tergiversations: Il s'engage à tenir un référendum dans un premier mandat.   


«L'indépendance, il ne faut pas juste en parler, mais agir!», s'exclame le candidat.   


«Parce que c'est légitime, puis on ne peut pas toujours être sur la défensive. On a un beau projet et il faut le mettre de l'avant avec vigueur, fierté, dignité et dynamisme. Il n’y a plus de raison de le repousser».    


Sa partenaire abonde dans le même sens.   


«C'est un très gros engagement. C'est un très gros sacrifice pour la famille, pour le temps qu'on ne passera pas en famille et financièrement. Paul a quitté son emploi. Je ne le fais pas pour Paul; je le fais parce que j'y crois! Parce que je pense qu'il y a une fenêtre au PQ, qu'il faut la saisir», explique Mme Tremblay. 


Une course à quatre   


Paul St-Pierre Plamondon laisse entendre qu'il n'y aura peut-être pas quatre candidats au fil d'arrivée, Sylvain Gaudreault, Frédéric Bastien et Guy Nantel sont aussi sur les rangs.   


«Ce n'est pas certain que ça va être à quatre! Il y a les signatures, il y a le financement, il y a aussi le jeu des appuis», souligne celui qui a déjà l'expérience d'une course à la direction d'un parti.    


«Oui, la notoriété en politique est un facteur, mais est-ce que c'est vraiment une compétence, la notoriété? Moi, je pense que c'est un facteur parmi tant d'autres», dit-il en parlant du candidat Guy Nantel.    


«Cette campagne va porter sur qui, en tant que chef, est capable de rebâtir le PQ et incarne l'avenir», conclut le candidat St-Pierre Plamondon.    








Qui sont les hommes et les femmes derrière nos politiciens? Emmanuelle présente... un balado animé par Emmanuelle Latraverse.








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