Positions des partis politiques québécois sur la laïcité

Laïcité — débat québécois


Parti libéral du Québec
En faveur du statu quo : le PLQ a appuyé le Rapport de la Commission Bouchard-Taylor. Parmi les (quelques) mesures mises en place, on retrouve le Projet de loi 16 (voir le mémoire du SFPQ). En ce qui concerne le port de signes ostentatoires dans la fonction publique et le cours éthique et culture religieuse, les libéraux sont pour le statu quo qui permet le port du voile islamique.
Parti Québécois
Selon le PQ, le gouvernement doit changer la situation.Le PQ considère que la Commission Bouchard-Taylor n’a pas répondu au malaise identitaire de la majorité de la population : seule la souveraineté peut vraiment y parvenir. Il est pour une Charte de la laïcité et qu’elle soit « interprétée de manière à tenir compte du patrimoine historique du Québec », de la primauté du français et de l’égalité homme femme. Il est également pour le retrait du cours éthique et culture religieuse qui, selon lui, « occulte la culture québécoise au profit du multiculturalisme canadien ».
Action démocratique du Québec
L’ADQ a rapidement manifesté son désaccord avec les accommodements raisonnables pour des motifs religieux, puis avec le rapport de la Commission Bouchard-Taylor. Selon ce parti, la Commission a évacué l’importance de la culture dominante et c’est par une plus grande autonomie que le Québec pourra assurer le respect des valeurs des Québécois de souche.
L’ADQ est pour une Charte de la laïcité, demande la primauté de l’égalité homme femme sur la liberté religieuse. Dès 2007, le parti s’est opposé au cours d’éthique et culture religieuse, demandait un moratoire avant sa mise en place.
Québec Solidaire
QS a appuyé sans réserve le Rapport Bouchard-Taylor et s’est positionné pour « la laïcité ouverte, l’interculturalisme, l’égalité homme-femme et l’intégration des immigrants ».
QS est pour un État laïc, mais, à contre-courant des partis de l’opposition, il préfère un « texte » plutôt qu’une Charte; pour des accommodements religieux dans certains cas; pour une politique de « ni obligation, ni interdiction » du port du hijab, y compris dans la fonction publique. Il est le seul parti politique à demander le retrait du crucifix à l’Assemblée nationale.


Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé