Polygamie, mariages forcés, crimes d'honneur...

Dedd565a7e1436117f4afae0c3e41a39

Une conséquence de l'immigration massive

Le projet de loi des libéraux pour éliminer l'appellation « pratiques culturelles barbares » devrait être bientôt adopté.


Le 7 juin dernier, à la Chambre des communes, le député libéral John Aldag a proposé que le projet de loi S-210 soit adopté. Les députés ont été appelés à voter à l'oral, mais comme cinq d'entre eux ont demandé la tenue d'un vote nominal, ils seront consultés à nouveau le 13 juin prochain. À cette date, ils devront décider s'ils approuvent ou non le projet de loi S-210.


Rappelons que le projet de loi S-210 de la sénatrice libérale Mobina Jaffer vise à modifier la loi S-7 du Parti conservateur, mieux connue sous le nom de « Loi sur la tolérance zéro face aux pratiques culturelles barbares ». Celle-ci resserre les règles et sanctions autour de la polygamie, des mariages forcés et des crimes d'honneur au pays.


Si les libéraux soutiennent l'essence de la loi S-7, ils en ont contre l'appellation « pratiques culturelles barbares ». Le projet de loi S-210 vise donc à l'enlever. « Cette tournure retire à l'auteur de ces crimes abominables la responsabilité de ses actes en les associant plutôt à une culture ou à une communauté donnée », s'était indigné M. Aldag en chambre.


Du côté des conservateurs, le député Kelly McCauley avait déploré que les parlementaires perdent leurs temps « à débattre d'un projet de loi dont le gouvernement se sert pour tenter encore une fois de projeter une image progressiste et qui consiste à modifier un projet de loi conservateur ». En outre, il avait affirmé que « faire passer les droits des victimes après ceux des personnes qui ont la conviction que ces pratiques odieuses sont admissibles » était typique des libéraux.


Le projet de loi S-210 devrait passer en chambre puisque les libéraux ont la majorité des sièges au parlement. En outre, les néo-démocrates y sont favorables. À moins d'un revirement de situation, son adoption ne devrait être qu'une formalité.