POEME/ A quand la paix ?

Actualité internationale 2012


A quand la paix ?

Dans le miroir de l’histoire se reflète le temps
_ D’une lumière médusée, d’une connaissance méprisée
_ Et, que de défauts en vertu,
_ Et combien d’images, vilement tordues,
_ Images démentielles de folie érigées
_ En armes consciemment dirigées.
_ Enveloppées par de bouillants caprices,
_ Lugubre logique et faux sacrifices,
_ Que le chagrin amasse et entasse
_ Dans des tombés aux feux de glace.
Légèreté mensongère abusant des lois,
_ Aveugle univers, manquant de foi.
_ Art des démons et leur sort de feu et fer,
_ Inspirant : crimes et malheurs
_ Provoquant : pleurs et douleurs,
_ Traînant victimes par entrechoques,
_ Un vil combat de glaives sans crocs.
_ Un «moi-maudit» qui,
_ Sans crainte, médit
_ Par des discours solennels, vilement ourdis,
_ Discours frivoles, douces paroles de complaisance,
_ Sotte ignorance d’un talent d’une blême aisance
_ Son obscure furie est si grande et noire,
_ Sa main cruelle, toujours, en quête de gloire,
_ D’une ambition gonflée,
_ De maigre fortune, importune dans sa manie,
_ D’une envie folle, dans son abîme, sans génie,
_ D’une fausse pudeur, emportée sans ses airs,
_ Ensevelies sournoisement dans les sales guerres.
A quand la paix ? Espèce abusée ?
_ Par d’impromptus chants, tant méprisés.
_ Par des mots, hypocritement enflammés
_ Et le sourire d’un égarement exhumé.
En robe de soie, dans son étroitesse, il se pavane,
_ De tout son poids, l’ignoble traître, danse et boucane.
_ Une gamme minée, pour spectateurs ligotés,
_ Notes surgelées, puis réchauffées
_ Et lâchement récitées.
Triste sort de cette pâle élégie
_ Qui, Sans foi, ni loi régit.
_ Couvant une piteuse démagogie.
_ Menée par d’affreux monstres, errants
_ Dans les déluges des terres vides.
_ Peuplant
_ Les terriers, et de crimes sanglants étant nourris.
_ De dogmes guerriers, pleins de poison et pièges perfides.
_ Et des vices voilés, d’un artifice, de mal épris.
_ Leur passé vanté, leur présent abusé
_ Et un futur, dans un esprit sans raison.
Errance idéologique ou fièvre liturgique ?
_ Vacillante éthique ou vadrouille historique ?
_ Monochromie des apparences et discours dichroïques,
_ Délires hérétiques ou hiatus mnésique ?
_ Ton pathétique, parfois même prophétique.
_ Des récitals pamphlétaires, ultra discrets,
_ Une drôle d’horreur au rabais,
_ Pour avoir l’heur de plaire,
_ Et pourtant toute sphère demeure circulaire.
_ Indélébiles traces
_ Que la comédie de l’histoire n’efface.
_ Quelle créativité !
_ Quelle funeste symphonie, détestable
_ Quelle grotesque cérémonie, misérable
Perfidie, orgueil, médisance et méchanceté,
_ Indifférence, insouciance, négligence et légèreté,
_ Feront naufrage dans l’océan de Vérité.
_ Car l’ouvrage, vanté, d’un esprit narcissique,
_ N’est qu’une page souillée, d’immondices diaboliques.
_ Quand l’être, enfin épuisé, jugera-t-il
_ Ses actes rebelles et téméraires ?
_ Quand l’être, enfin, désabusé, signera-t-il
_ Le pacte de la paix sur terre ?
***
Chérif Abdedaïm
_ Le bouquet entaché
_ (Poésie) – Éditions Geb, Constantine, 2006
http://www.alterinfo.net/Poeme-A-quand-la-paix_a74692.html
_ http://www.palestine-solidarite.org/poeme.Cherif_Abdedaim.090412.htm
_ http://cherif.dailybarid.com


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