Il dérange

PKP, un homme ciblé

Il m'arrange

Tribune libre

Nul ne saurait le nier, la présence de Pierre Karl Péladeau en politique en dérange plus d'un. Les yeux se tournent et détournent, les regards le suivent et les conversations à son sujet sont bien alimentées. Bref, il en dérange plus d'un, mais moi, il m'arrange! Qui dit mieux!
Les partis politiques farouchement opposés au Parti Québécois dirigent leurs télescopes, lunettes, microscopes et téléphones intelligents vers PKP pour l'analyser, le scruter, le scanner, le radiographier et l'épier à qui mieux mieux! Tout cela se traduira en un fiel venimeux.
Conséquemment, PKP aime fourbir ses armes et, n'en doutons pas, le Carnaval de la mise en demeure s'exprimera si besoin est. Après avoir mis en demeure François Legault, le chef péquiste Pierre Karl Péladeau songe à poursuivre le ministre Jean-Marc Fournier, qui a critiqué à son tour le financement de son futur Institut de recherche sur la souveraineté. «Je n'ai pas de leçon à recevoir de M. Fournier et je réfléchis à ce que je vais faire en fonction de ses déclarations. Je réfléchis à ce qu'il a affirmé hier», a déclaré PKP à Saguenay.
Selon le ministre célèbre Jean-Marc Fournier, le leader souverainiste verse dans «l'intimidation juridique». Mais c'est drôle comme les boulets rouges reçus sur notre travail sont pires que ceux que l'on tire aux autres. La réalité est bien différente. Ah! La nature humaine. Pourtant la députée péquiste Agnès Maltais a tenu à rappeler aux libéraux qu'elle a elle-même été ciblée par une mise en demeure de l'ancien premier ministre Jean Charest. «Ce sont eux qui ont commencé cette stratégie-là», a déclaré fièrement Agnès Maltais. En d'autres mots, c'est pas moi, c'est ma soeur qui a cassé la machine à vapeur. On pourrait dire que: Agnès, à gnaise pas! M. Péladeau n'a pas l'intention de soumettre l'Institut de recherche à la loi sur le financement des partis politique. Il espère que le gouvernement fédéral lui accordera le statut d'organisme de charité ce qui, contrairement à un organisme sans but lucratif, permet de délivrer des reçus officiels de dons aux fins de l'impôt sur le revenu. «De nombreux autres organismes de cette nature existent et ils ont également le droit de ce statut, comme L'Idée fédérale», actuellement présidé par Patrice Ryan, président de la Commission politique du Parti libéral du Québec, insiste-t-il.
Le chef du PQ a nié avoir l'intention de faire un don d'un million de dollars au futur organisme, une rumeur persistante dans les rangs péquistes. Le montant sera-t-il moins élevé? Plus élevé? Il n'a pas donné de précision. «J'ai dit que l'Institut allait être financé de façon publique. J'ai l'intention de faire une contribution et au moment opportun, vous saurez ce qu'il en est», a déclaré PKP avec une prudence de Sioux. Une contribution financière du chef péquiste saluée par le député Jean-François Lisée. «Il y a des "think tank" partout au Canada, qui sont de droite, de gauche, fédéralistes ou souverainistes, qui sont financés par des personnes qui ont plus d'argent que la moyenne, on trouve toujours ça normal. Qu'un Institut de la souveraineté existe, qu'il soit financé par Pierre Karl Péladeau et d'autres, je dis : Enfin!»
Ouais, PKP dérange beaucoup, beaucoup trop.
En ce qui me concerne, il m'arrange!
La suite s'annonce très intéressante, à suivre. Mais que recevra PKP en terme de quolibets?
Lisez-bien ceci mes amis, c'est de mon cru, comme dirait une certaine Sonia!
1- Le sport national ici est la critique, hommes et femmes, pendant quatre saisons.
2- Le 2è sport national est la jalousie, hommes et femmes, pendant quatre saisons.
3- Loin, mais loin derrière tout ça c'est le hockey, 9 mois par année, hommes seulement.


Laissez un commentaire



6 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    24 janvier 2016

    Monsieur Beaumont,
    Je remercie Me Pierre Cloutier pour son éclairante mise au point.

  • Pierre Cloutier Répondre

    24 janvier 2016

    Message à MM Beaumont et Saint-Cyr
    Le futur Institut de recherche sur l'indépendance n'a pas besoin de demander le statut d'un organisme fédéral de bienfaisance pour émettre des reçus pour fins de déduction fiscale puisque le ministère du Revenu du Québec accorde la permission d'émettre de tels reçus à des organismes dont l'existence vise des fins d'éducation politique. L'ex Conseil de la souveraineté et les OUI Québec bénéficient, entre autres, de ces avantages.
    Cependant il faudra surveiller si, pour saboter l'IRIQ, le PLQCouillard ne va pas modifier cette règle qui a été adoptée en 2004 par le PQLandry justement pour répondre à la mise sur pied de l'Idée fédérale et de l'octroi de son statut d'organisme de bienfaisance.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 janvier 2016

    1- Le sport national ici est la critique, hommes et femmes, pendant quatre saisons.2- Le 2e sport national est la jalousie, hommes et femmes, pendant quatre saisons.3- loin, mais loin derrière tout ça c’est le hockey, 9 mois par année, hommes seulement.
    On pourrait y rajouter la citation célèbre de Martin Niemöller qui risque de redevenir d'actualité avec les lois 59(provincial) et 51( fédéral):
    « Quand ils sont venus chercher les communistes, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas communiste.
    Quand ils sont venus chercher les Juifs, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas juif.
    Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas syndicaliste.
    Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas catholique.
    Et lorsqu’ils sont venus me chercher, il n’y avait plus personne pour protester.
     »
    ''En clair, la loi 59 propose d’instituer un mécanisme afin de dénoncer et de faire investiguer sur les propos que tiennent les gens et même des propos qu'on leur prête l'intention de tenir! On est ici dans le plus déplorable procès d'intention. ''
    http://www.journaldemontreal.com/2015/08/19/le-projet-de-loi-59--une-tres-grave-menace-a-la-liberte-dexpression
    ''La loi C-51 est adoptée, mais de sérieuses préoccupations en matière de droits humains persistent''
    http://www.amnistie.ca/sinformer/communiques/local/2015/canada/loi-c-51-est-adoptee-mais-serieuses-preoccupations-en
    Et finalement j'ajouterai que la campagne de salissage médiatique dénigrant PKP et son projet d'étude sur les avantages d'un Québec indépendant,a eu un impacte certain pour avoir lu les commentaires des lecteurs des chaines comme Radio Canada,le Journal de Montréal, etc.
    Les propos affluaient pour dénoncer PKP,la chicane au PQ,le fait qu'il a de l'argent,bref,toutes ces idées de looser ancrées en nous depuis des générations nous ré-entraînant dans ce sillon de colonisé à s'empêcher nous-mêmes de se sortir la tête hors de l'eau,comme si se renier soi-même était devenu une mode.Ne manque de d'y associer le projet de loi pour mourir dans la dignité,et l'affaire va être Ketchup-rouge-libéral-3 palliers coast to coast.
    Et les chefs de pupitre de Radio Cadna, Gesca, le 98.5 FM,les Radios privées de Québec,même souvent le Journal de Montréal,le savent tellement.
    La liberté d'un peuple commence par une somme d'individus libres.C'est le travail de fond que fait Vigile.Québec et RadioInfocité.com. et d'autres encore.

  • Lise Reid Répondre

    23 janvier 2016

    Et dire qu'ils seraient si fiers de l'avoir dans leur rang, ces fédéralistes de commande
    anti Québec . Quelle idée géniale que cet institut de recherche sur l'indépendance.
    Déjà ils sont aux abois , alors imaginez quand l'institut sera en mode action.
    Leur propagande et leurs mensonges auront la vie courte.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 janvier 2016

    Monsieur Beaumont,
    Je vous remercie pour votre article très intéressant.
    Vous parlez de l’organisme "Idée fédérale" à qui le gouvernement canadien a accordé le statut d’organisme de charité. Et je lis ici que cet organisme fut fondé par André Pratte, un militant de l'extrême-droite du fédéralisme canadien. On peut donc facilement comprendre que M. Péladeau, en toute justice, espère que le statut d'organisme de charité soit aussi accordé au futur Institut de recherche sur la souveraineté. Cependant, une opposition virulente se manifeste déjà de la part des Libéraux, et de certains autres opposants qui courbent aussi l'échine devant le fédéralisme anti-québécois. Mais une question se pose impérativement. En effet, sur quelle base pourrait-on logiquement refuser ce même statut, celui d’organisme de charité, pour l'Institut de recherche sur la souveraineté ?
    Afin de bien comprendre la pertinence de cette question, permettez-moi d'ajouter un aspect remarquablement ignominieux concernant le statut d'organisme de charité accordé à un organisme qui fait ostensiblement l'apologie du nettoyage ethnique en Palestine, et aussi de l'Apartheid institutionnalisé par l'entité sioniste sur une Terre volée. B’nai Brith Canada est titulaire de ce statut qui devient ainsi décadent. En effet, on constate avec répulsion que le soutien au sionisme génocidaire en Palestine militairement occupée est subventionné par l'État canadien par le biais du statut d'organisme de charité accordé à B’nai Brith Canada.
    Je repose la question: Sur quelle base pourrait-on logiquement refuser ce même statut, celui d’organisme de charité, pour l'Institut de recherche sur la souveraineté ?

  • Archives de Vigile Répondre

    23 janvier 2016

    A la guerre comme à la guerre
    Ainsi, malgré les attaques en règle de Power- Corporation à son endroit, Pierre-Karl Péladeau devrait faire attention de qu'ìl dit sur Facebook et s'entourer de meilleurs conseillers, répétaient à l'unisson les invités sur un panel de RDI. Le petit chroniqueur soldat Vincent Marissal les yeux exorbités refusant de débattre du fait que Gesca perd de l'argent avec son journal qui lui sert d'outil de propagande n'en menait pas large; Patrice Roy vole à son secours.
    Les renforts arrivent, la future ouerneuse du Canada Louise Beaudoin et Manon Cornellier du Devoir abondent dans le même sens. Ça se dit pas d'écrire des choses de même, c'est pas à la hauteur d'un petit chien rampant auquel le P.Q. nous a si longtemps habitué. Pourtant, j'ai rarement vu Anne-Marie Dussaut à 24/60 aussi décontenancer que lorsque PKP a osé dire une vérité qu'on aimerait tant nous faire oublié: "Le référendum de 95, on se l'ai fait volé."
    Continuer M.Péladeau, profiter de la grande brèche ouverte dans le ROC sur la défensive et en chicane entre eux avec la piastre, le pétrole, l'emploi à la baisse que pourtant seraient à nos portes advenant une question référendaire. Justin Trudeau en a une pleine pochetée de conseillers, ça n'empêche pas Michel Hébert du JdQ de le comparer à un demeuré dans sa chronique d'aujourd'hui.
    Le Trudeau show
    http://www.journaldequebec.com/2016/01/23/le-trudeau-show