Consensus où es-tu?

PKP poignardé!

Un manque de tact

Tribune libre

Le monde de la politique a toujours été un univers où les humains portent des coups ou lancent des flèches quotidiennement, que ce soit contre l'adversaire ou, malheureusement, parfois dans son propre parti. Bref, peu importe la direction que cela prend, l'adversité est toujours présente. Les flèches ne manquent pas, la compagnie qui les fabrique a obtenu tout un contrat me direz-vous!.

On accorde bien peu de temps pour initier les recrues dans l'équipe, peu importe le niveau de direction. Le temps presse et l'équipe désire à tout prix marquer des points le plus rapidement possible. Dans le contexte actuel on peut comprendre. Dans ce cas-ci la cible est le chef du PQ, rien de moins.

Mais voilà qu'un membre du PQ ( Claude Villeneuve ) se permet de lancer une volée de bois vert à PKP en public et cela de manière assez cavalière et sans esprit d'équipe, faut-il le préciser! ( Nous aurions préféré derrière des portes closes ).

Pierre Karl Péladeau, est «essentiellement un inculte de la politique» qui n'est «pas à sa place», soutient un ex-rédacteur de discours et ex-conseiller de Pauline Marois.

La valse-hésitation du leader souverainiste sur l'intégrité des frontières du Québec, lors du conseil national de la fin de semaine, semble avoir fait déborder le vase pour Claude Villeneuve, qui a oeuvré au cabinet de Mme Marois de 2008 à 2014. Il a été président des jeunes péquistes en 2005 et 2006. Il est aussi blogueur au Journal de Québec.

«Sérieux, je ne suis pas le seul à penser que ce gars-là devrait retourner s'occuper de ce qu'il connaît pour vrai», écrit M. Villeneuve sur sa page Facebook. «En privé, même son entourage commence à l'admettre. "Ouain, c'est vrai, yé pas ben bon...", soutient-il. En public, je franchis un pas de plus : "Ouais, c'est vrai, ce gars-là n'est pas à sa place".»

Il n'y a pas à dire, Claude Villeneuve déclare la guerre à PKP et lui affuble bien des torts dans sa manière de faire et d'être. Affirme-t-il tout cela pour sortir des rangs et se faire une certaine publicité ou bien il aurait manqué la chance de se fermer la trappe car ses chances doper un avenir meilleur au sein du PQ viennent de mourir.

«Avec un chef qui dit de pareilles sottises, réplique M. Villeneuve, le PQ a de beaucoup plus gros problèmes qu'un petit chroniqueur qui pète une coche sur Facebook.» 

Heureusement que le député de Rimouski, Harold Lebel, soit intervenu à temps avent que tout cela ne dégénère davantage en paroles. Il se dit même outré des allusions lancées au chef de manière anonyme.

Ouais! Si vous avez une soirée politique importante en vue, ne faites pas asseoir PKP et M. Villeneuve à la même table sans oublier de placer de la vaisselle incassable. Mais quand donc le consensus fera-t-il loi au sein du PQ?

PS: Les extraits sont tirés du texte de Simon Boivin du Soleil.


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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    24 novembre 2015

    Ca fait un bout que je me doute que le PQ est infiltré pour nuire à son avancement populaire. Y a toujours des bombes qui explosent de l'intétrieur!! C,est louche non?Donc ce Monsieur faisait parti de l,entourage de MMe Marois? Ne s'est-on pas posé des questions justement sur cet entourage qui aurait provoqué une élection hâtive et perdante? On ne peut surtout pas se fier aux fédéralistes qui ont relégué l'honnêteté et l'éthique aux poubelles depuis belle lurette, pour eux tout est permis. ZÉRO CONFIANCE.

  • Serge Jean Répondre

    24 novembre 2015

    Ce n'est pas d'un politicien dont nous avons besoin, c'est d'un berger courageux pour accompagner le peuple, pas d'une grande gueule
    carriériste. Monsieur Péladeau remplit exactement la mission dont le peuple attend depuis toujours.
    Serge Jean

  • Archives de Vigile Répondre

    24 novembre 2015

    Monsieur Villeneuve a perdu une belle occasion de se taire. Mais peut-être est-ce une commande de son ami Bouchard du Lac St-Jean ? Il lui reste la CAQ comme bateau de rechange...
    Il devient de plus en plus évident que le Devoir a choisi son poulain, et ce n'est pas Péladeau.