PKP n'a peut-être pas encore dit son dernier mot

Qu'il revienne comme chef de la campagne référendaire

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Tribune libre

Il se peut que M. Pierre Karl Péladeau n'ait peut-être pas encore dit son dernier mot en politique. Pour ma part, je le verrais très bien revenir en tant que chef dynamique et décidé, capable de propulser la prochaine campagne référendaire vers le succès.

Il pourrait alors se présenter sans être relié à un parti spécifique mais à titre de représentant de tous les partis indépendantistes, et de tous les citoyens indépendantistes individuels, quelles que soient leurs allégeances.

Car l'idée de l'indépendance n'est pas l'affaire d'un seul parti, ni d'une seule orientation politique (axe gauche-droite). C'est en allant chercher tout ce beau monde, personne par personne, qu'on peut espérer atteindre la majorité requise pour la victoire de la grande et noble cause indépendantiste, par la convergence des forces actives.

Comme il a eu l'occasion de le démontrer, M. Péladeau possède le charisme rassembleur, l'impétuosité, la détermination nécessaires pour mener à bien cette campagne dont l'objectif ultime est la libération tant attendue d'un peuple distinct entre tous, et qui, à ce titre, mérite son propre pays comme toute nation normalement constituée. Un pays par nation, une nation pour chaque pays.

M. Péladeau est un meneur d'hommes naturel, un capitaine aguerri qui sait mobiliser et motiver ses troupes. Il possède le sens inné du but à atteindre, une vision précise dont personne n'arrivera à le faire dévier. Il possède la poigne de fer nécessaire pour affronter et terrasser tout adversaire, quel qu'il soit.

D'ici le déclenchement de la prochaine campagne référendaire, il aura eu le temps de se consacrer à sa famille, de s'occuper de ses affaires, de prendre un peu de recul face aux remous politiques, et affichera vraisemblablement de meilleures dispositions psychologiques qui lui permettront de se consacrer à une campagne d'une durée somme toute limitée.

À supposer qu'il ne se voit pas comme premier ministre pour faire de la simple gouvernance tranquille pendant 5 ou 10 ans, ni comme chef de parti réduit à une opposition routinière mais oh combien stérile et ingrate, il y a fort à parier qu'il pourrait se laisser tenter par un bref retour dans l'arène publique dans l'intérêt supérieur de la nation.

À cette condition sans doute accepterait-il de reprendre le flambeau de la cause qui l'inspire pour guider la population vers l'objectif suprême, l'indépendance du nouveau pays du Québec, qui pourra enfin occuper la place qui lui revient sur toutes les mappemondes. Le Québec, pays libre, voilà une idée indémodable qui a tout pour plaire.

L'histoire nous enseigne que les hommes d'exception qui possèdent la capacité de mener une nation à l'indépendance, de gagner une guerre, de renverser un régime politique inique, ne sont pas nécessairement ceux qui voudront faire la transition de général conquérant investi d'une mission à chef d'état consensuel, forcé aux compromissions et aux concessions de toutes sortes. M. Péladeau n'a pas à s'engager sur ce plan si tel n'est pas son désir.

Car M. Péladeau est un fonceur-né, un battant au caractère entier, capable de se relever des plus cuisantes défaites, animé d'une vision précise de l'idéal collectif, bref, un exemple pour tous dans sa détermination à atteindre les buts qu'il s'est fixés.

Et par bonheur, il n'est pas enclin à la procrastination attentiste dont souffre malheureusement bon nombre de ses collègues...

C'est fondamentalement un homme d'action qui n'a que faire de la lenteur paralysante associée au fonctionnement traditionnel d'un appareil gouvernemental hypertrophié à bureaucratisation lente.

Et quand bien même il ne se distinguerait plus que dans le cadre d'une course serrée vers la libération ultime de la nation québécoise, ce serait déjà là amplement servir la patrie en tant que contribution des plus significative à un changement aussi positif qu'historique.

Je ne vois pas beaucoup d'autres personnalités québécoises qui réunissent toutes les qualités personnelles nécessaires et les qualifications qu'il possède à son actif et qui sauraient rallier une majorité de 50% plus un. C'est pourquoi il me semble important de garder dans notre champ de vision collective la possibilité de sa participation en tant que chef de la prochaine campagne référendaire, une opportunité nettement gagnante s'il en est une.

M. Péladeau, l'invitation vous est lancée.

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Réjean Labrie826 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Plus de 825 articles publiés en ligne ont été lus un million 400 000 fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période de plus de 14 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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5 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    31 mai 2016

    Gilles Dionne a écrit et je cite:
    ''Pierre-Karl Péladeau va amener l’État québécois souverain vers sa pleine indépendance. Cela est assuré. Il connaît la voie et l’empruntera, qu’elle corresponde à notre perception des choses ou pas.''
    Vous pouvez me dire monsieur Dionne comment vous pouvez nous donner une telle assurance?

  • Archives de Vigile Répondre

    29 mai 2016

    "Faire une campagne en n’étant disponible qu’une semaine sur deux ne serait pas très efficace, à mon avis."
    PKP...à temps plein, une semaine sur deux...vaut peut-être mieux que vous et moi réunis...4 semaine à temps plein....
    Comme dirait Haché..."on jase"....

  • Archives de Vigile Répondre

    29 mai 2016

    Pierre-Karl Péladeau va amener l'État québécois souverain vers sa pleine indépendance. Cela est assuré. Il connaît la voie et l'empruntera, qu'elle corresponde à notre perception des choses ou pas.

  • Archives de Vigile Répondre

    28 mai 2016

    Je pense que vous n'avez pas bien compris les raisons qui ont obligé PKP à quitter la politique, monsieur Labrie. Ce n'est pas pour se consacrer à sa famille pendant une couple mois comme vous semblez le croire mais parce qu'il s'est retrouvé devant l'obligation d'être présent à sa maison de Montréal une semaine complète sur deux pour la garde partagée de ses enfants, sinon il risquait d'en perdre la garde. Il a fait son choix et on le comprend. Faire une campagne en n'étant disponible qu'une semaine sur deux ne serait pas très efficace, à mon avis.
    PKP pourra quand même aider à sa manière et selon le temps dont il disposera. Il va sûrement financer l'IRAI et rien ne l'empêchera de prononcer des discours pour l'indépendance de temps en temps ou d'écrire dans ses médias.

  • Pierre Cloutier Répondre

    28 mai 2016

    Je vois 3 missions pour PKP:
    1 - Transformer Québecor en arme de combat pour la cause de l'indépendance ;
    2 - S'impliquer personnellement dans l'IRAI ;
    3 - Parcourir le Québec pour faire la promotion de l'indépendance.