Pierre Duchesne, le chef de cabinet de Pierre Karl Péladeau, est «au ballottage», a appris notre Bureau parlementaire.
Le style de gestion de Duchesne en irrite plusieurs. À l’interne, on pronostique le temps qu’il reste avant que le chef péquiste ne lui retire sa confiance.
La façon cavalière de Pierre Duchesne de congédier des vétérans dans les derniers mois a fait nombre de mécontents.
Tensions
Le cas de Simon Berthiaume, qui a été éjecté de son poste de directeur de la recherche à l’automne, est resté en travers de la gorge de nombreux péquistes.
Pierre Duchesne lui avait préféré Louise-Andrée Moisan, une fidèle de Bernard Drainville. Elle ne sera pas restée longtemps. Signe que les tensions sont vives à l’interne, Mme Moisan a quitté son poste la semaine dernière pour retourner travailler dans la fonction publique. Elle n’avait pas le profil de l’emploi, convient-on en coulisses.
C’est le conseiller économique Jean-François Gibault qui a hérité de cette fonction on ne peut plus stratégique dans l’opposition.
Simon Berthiaume s’ajoute à une longue liste de vieux routiers qui se sont vu montrer la porte dans les derniers mois.
Le départ du député Stéphane Bédard, leader parlementaire d’expérience qu’on a rétrogradé, a coïncidé avec le début des tensions. Dans son sillage, le Parti québécois a également perdu du personnel politique expérimenté. C’est notamment le cas de Simon Lajoie, qui a dirigé le cabinet du nouveau chef péquiste avant la nomination de Pierre Duchesne.
Pression
La pression sur Pierre Karl Péladeau pour qu’il se surpasse à l’Assemblée nationale est en train d’augmenter. «On est au ralenti», reconnaît-on à l’interne. Le «vent de changement» se fait toujours attendre et l’Institut sur la souveraineté, promis par le chef, n’emballe pas les députés.
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