Mon texte est largement inspiré des commentaires entendus sur le patio chez des amis lors d'un souper. Les femmes avaient ce genre de discussions.
Les journaux, magazines sérieux ou revues à potins se gavent de photos, d'histoires ou même de faits anodins et inutiles pour remplir leurs pages, il faut bien vendre. Pourquoi toute cette attention? Les lecteurs en demandent et redemandent, ils sont insatiables.
Rappelons-nous les faits et gestes de la famille Kennedy, leurs histoires d'infidélité, leur carrière dans le monde politique jusqu'aux plus hauts sommets. Les lecteurs lisaient tout même les commentaires les plus farfelus. S'il fallait que John Kennedy parle à une belle femme les rumeurs autour d'une possible idylle naissaient en un rien de temps. Nous avons tous en tête les nombreuses images de Lady Di avec ses chapeaux de grand style, ses mimiques sur les possibles infidélité de Charles et finalement les tristes photos de la voiture accidentée.
Le Québec, pas mieux ou pire qu'ailleurs, achètera et lira tout ce qui parle d'une certaine Véronique, la chouchou des lecteurs. Que voulez-vous elle vend. Elle l'a compris depuis un bout de temps puisqu'elle possède maintenant sa propre revue. Pourquoi donner la chance de faire des profits aux autres alors que je pourrais les garder pour moi, dirait-elle. Un certain Ricardo l'a également compris lorsqu'il est sorti de sa cuisine pour visiter son comptable..
Bien sûr, ici au Québec, le couple qui fait vendre les journaux et les magazines est composé d'une certaine Julie et d'un certain Pierre Karl. Partout où nous les voyons, les photographes mitraillent ce couple afin de bien garnir et renouveler leurs archives d'images. Un pur régal pour les éditeurs et leurs clients. Ils sont épiés dans leurs faits et gestes. On veut les voir souriants, avec leurs enfants, saluant la foule et souvent avec le bras en l'air.
Dernièrement nous avons vu à la télévision ainsi que dans les bulletins d'informations en continu, probablement des images filmées à la sortie du 5è débat, Julie et PkP avec des enfants qui endossaient le rôle de gens qui venaient de gagner ce qui leur est cher depuis longtemps, soit la chefferie du PQ, cela avant même d'être couronné officiellement en saluant la foule, discutant ici et là de tout et de rien en multipliant les poignées de main pour remercier les gens autour d'eux. À les voir nous aurions pu croire que tout était joué et gagné. Était-ce de l'arrogance, de la prétention ou bien simplement une démonstration de confiance face au résultat final? Personnellement, je crois simplement que c'est de la sincère popularité, point final. Toutes vos réponses colporteront certainement une partie de la vérité.
Par ailleurs, je vous assure que PKP et Julie sont maintenant le nouveau couple royal dans la province dépassant ainsi Véro et Louis.
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2 commentaires
Archives de Vigile Répondre
12 mai 2015Tant mieux! Il sont deux modèles inspirants!
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
12 mai 2015M. Beaumont, pendant que "les femmes" avaient ce genre de discussions, "les hommes" prenaient-ils des notes? Premièrement, les collectionneurs de photos de la famille de PKP n'ont pas à faire le pied de grue aux rassemblements: ils en trouveront à satiété sur Facebook. Rien n'est caché. Et ils ont sans doute raison, on cherche un chef populaire: Hasta siempre comandante! Un commandant bien vivant, dont les réalisations majeures sont à venir.
Parlant de "journaux légers" le journal LeDevoir, samedi après-midi(Péladeau rassemble...), faisait dire à Bernard Drainville qu'il a mentionné plusieurs fois le "multiculturalisme" du Québec! Si le scribouilleur connaissait le sens des mots, il n'aurait pas confondu la multiethnicité nouvelle du Québec avec la notion perverse de multiculturalisme adoptée au Canada pour autoriser les nouveaux venus à vivre à leur guise les coutumes du pays quitté. Ceci réduit sur le même pied le dernier arrivé et celui qui a développé ce pays. L'art de niveler la différence héritée de nos ancêtres de France.