Pierre Nantel du Parti vert devra cesser de promouvoir la souveraineté du Québec, sinon...

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Évidemment, le candidat est rappelé à l'ordre par la cheffe canadienne-anglaise


Le candidat des verts et ancien néodémocrate Pierre Nantel devra cesser de faire la promotion de la souveraineté s'il veut demeurer au sein de sa nouvelle famille politique, a finalement décidé sa chef Elizabeth May, au lendemain d'une envolée indépendantiste du député sortant à QUB radio.


Mardi, M. Nantel s'est exclamé «séparons-nous au plus vite», en entrevue avec l'animateur Benoit Dutrizac, après avoir défendu la souveraineté du Québec. Il avait cependant pris soin d'ajouter que, pour le moment, il demeurait préférable de défendre les intérêts du Québec au sein du Canada. 


Ces propos n'ont guère impressionné Elizabeth May, qui compte avoir un tête-à-tête avec son candidat. Celle-ci a rappelé, en entrevue à CTV News mercredi, que tous les députés doivent prêter serment en affirmant qu'ils vont protéger le Canada. 


«Pierre a fait ce serment. Je le prends au mot lorsqu'il affirme qu'il a fait ce serment et qu'il y croit. Si ce n'est pas le cas, non, il ne peut pas être un député vert», a affirmé la chef de parti. 


«Évidemment, s'il a dit qu'il veut se séparer du Canada, c'est un problème assez grave, parce que le Parti vert est un parti fédéral», a-t-elle poursuivi. 


Pourtant, l'attachée de presse de Mme May, Rosie Emery, avait assuré à l'Agence QMI mardi soir que la question de la souveraineté n'avait pas d'importance pour les verts. 


«Puisque notre position sur la souveraineté du Québec n’est pas l’une des valeurs fondamentales du parti, nos candidats et nos candidates qui appuient le mouvement ne sont pas éliminés par notre processus de sélection», avait-elle affirmé. 


Le Parti vert n'appuie pas la souveraineté, mais n’impose pas de ligne de parti à ses députés sur cette question, avait-elle précisé. 


Mme May a expliqué ce décalage entre sa vision et celle de son attachée de presse en affirmant avoir mal compris l'entrevue accordée par M. Nantel, qui s'était déroulée en français. Elle a expliqué à CTV News qu'elle croyait que son candidat avait affirmé être un «Québécois fort», dans le contexte d'un Québec parti prenant du Canada. 








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