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Palestiniennes et lesbiennes
On pense qu'il n'y a qu'en Iran où les films sont censurés et les plateaux fermés par le gouvernement. Mais ça arrive ailleurs. Parlez-en à Jonathan Sagall, le réalisateur israélien de Lipstikka, un film sur deux jeunes amies palestiniennes, dont l'une est lesbienne et amoureuse de l'autre. Un soir, au retour d'un film vu en cachette dans la partie israélienne de Jérusalem, deux jeunes soldats israéliens les accostent. La rencontre fait basculer leur vie.
Pendant le tournage, une rumeur a circulé selon laquelle le film comparait l'occupation israélienne au nazisme. L'affaire s'est rendue jusqu'au parlement d'Israël. Les fonds du film ont été gelés jusqu'à ce que le gouvernement puisse voir une copie finale et donner son approbation. Résultat? Lipstikka est un film ambigü, ambivalent, mou au centre, avec une scène de viol qui n'en est pas une pour des raisons évidentes. Morale de cette histoire: la politique ne devrait jamais se mêler de cinéma.
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Le vendredi 18 février 2011
Nathalie Petrowski - Isabella Rossellini : le charme fou de la sexa(génaire)
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