Oui, je suis nostalgique!

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L'inversion du sens commun



Avant, une personne était innocente jusqu’à preuve du contraire. Maintenant, on est coupable jusqu’à preuve du contraire.




Avant, on disait que du choc des idées naissait la lumière. Maintenant, on veut réduire au silence les gens qui ne pensent pas comme nous.




Avant, il y avait des agoras. Maintenant, il y a des safe spaces.




UN VIRAGE À 180 DEGRÉS




Avant, le mot racisme était lourd de sens. Maintenant, il ne veut plus rien dire. Tout est raciste. Même les produits pour blanchir les dents.




Avant, les féministes voulaient que les femmes puissent se promener seins nus. Maintenant, elles veulent que les femmes puissent cacher leur corps.




Avant, on avait quatre saisons. Maintenant, il y en a deux.




Avant, la gauche défendait le peuple. Maintenant, la gauche le méprise.




Avant, les enfants voulaient être des adultes. Maintenant, les adultes veulent être des enfants.




Avant, les jeunes fumaient en cachette de leurs parents. Maintenant, les parents fument en cachette de leurs enfants.








Sophie et Richard ne sont pas bons aux fourneaux, mais ils savent cuisiner leurs invités! Invitez-vous à la table de Devine qui vient souper? une série balado originale.





Avant, le tatouage était un signe de rébellion, d’anticon­formisme. Maintenant, tout le monde est tatoué. Les anticonformistes s’habillent tous pareils, ils ont tous le même piercing, le même tatouage, la même barbe. L’anticonformisme est devenu le nouveau conformisme.




Avant, les vieux curés faisaient la morale aux jeunes. Maintenant, les jeunes curés font la morale aux vieux.




UN MONDE SENS DESSUS DESSOUS




Avant, on souhaitait que le tourisme se démocratise et que les gens des classes populaires puissent parcourir le monde et élargir leurs horizons. Maintenant, on trouve qu’il y a trop de touristes et prendre l’avion est devenu un acte honteux.




Avant, on encourageait le métissage, les échanges et les emprunts entre les cultures. Maintenant, on combat l’appropriation culturelle.




Avant, on disait qu’il fallait juger les gens par leurs actes, pas par la couleur de leur peau. Maintenant, si tu es une personne « racisée », tu es génial, et si tu as la peau blanche, tu es un trou de cul. Quoi que tu dises, quoi que tu fasses.




Avant, on voulait séparer l’Église et l’État. Maintenant, la laïcité est perçue comme une forme de racisme.




Avant, on voulait que nos enfants se fassent vacciner. Maintenant, on lutte contre les campagnes de vaccination.




Avant, on luttait contre le sexisme. Maintenant, on s’indigne lorsqu’une femme ne peut pas porter un burkini à la piscine pendant que son mari se promène en short et en t-shirt.




LA GRANDE CONFUSION




Avant, les anglophones qui refusaient de parler français passaient pour des intolérants. Maintenant, ce sont les francophones qui exigent d’être servis dans leur langue qui passent pour des intolérants.




Avant, la gauche québécoise pourfendait le multiculturalisme fédéral à la Trudeau. Maintenant, la gauche québécoise applaudit le multiculturalisme fédéral à la Trudeau.




Avant, on disait aux immigrants : « On va vous aider à vous intégrer ! » Maintenant, on leur dit : « On va vous aider à préserver votre héritage culturel ! »




Avant, l’égalité homme-femme voulait dire : « On devrait traiter les femmes comme on traite les hommes, pas de différence ! » Maintenant, ça veut dire : « Il ne faut jamais critiquer une femme, car c’est sexiste. »




Après ça, on se demande pourquoi certaines personnes sont nostalgiques...




Duh !