Ottawa doit demeurer flexible dans l'attente des décisions de Trump

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Le Canada n'a pas fini de s'ajuster

Le responsable de l'influent groupe de conseillers économiques du gouvernement fédéral recommande qu'Ottawa demeure souple, au cas où le président américain désigné Donald Trump concrétiserait des promesses risquant d'avoir des implications considérables pour le Canada.

Dominic Barton, directeur général de la firme de consultants McKinsey & Co., a affirmé en entrevue que bien que le doute plane sur ce qu'accomplira M. Trump, ses promesses sur le commerce et la fiscalité doivent être prises avec sérieux au Canada.

«Si quelque chose devait survenir (...), je crois qu'il faudrait être prêt à retourner à la table à dessin. (...) On peut penser aux budgets, on peut penser aux baisses d'impôts», a dit M. Barton qui, à titre de président du Conseil consultatif en matière de croissance économique, a l'attention du ministre des Finances, Bill Morneau.

«J'espère - je prie, si vous voulez - qu'il n'y aura pas ce genre de choses. Mais nous devons être prêts», a-t-il soutenu, mettant en lumière certaines promesses à caractère protectionniste du président désigné.

M. Barton a ajouté que cela pourrait signifier, si nécessaire, des décisions hors du cycle budgétaire annuel du Canada.

Ses mises en garde surviennent alors qu'une grande incertitude plane concernant les impacts sur l'économie canadienne si M. Trump donnait suite à certaines de ses promesses, comme celles de réduire significativement l'impôt des entreprises aux États-Unis et de mettre en vigueur une taxe à la frontière.

Même le conseil consultatif a été contraint de revoir certaines de ses prochaines recommandations au gouvernement à la suite de la victoire de M. Trump à l'élection présidentielle, a dit M. Barton. Le groupe d'experts, choisi par le bureau de M. Morneau, doit dévoiler sa prochaine série de recommandations dans les semaines à venir.

Par exemple, M. Barton a indiqué que le conseil envisageait de possibles recommandations qui impliqueraient l'accroissement des relations commerciales avec les États-Unis de même qu'avec d'autres pays.

Attirer plus de capitaux privés au Canada

À plus long terme, le principal conseiller a dit que le groupe se penchait sur des manières d'attirer plus de capitaux privés au Canada. Sur ce front, il a ajouté que le conseil pourrait attendre quelques mois pour voir ce qui adviendra réellement sous la gouverne de l'administration Trump.

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