On the behalf of Mister Mulcair... à Outremont

la fracture est si grande entre Canadiens et Québécois, que les Canadiens ne sont même pas capables de la voir

Tribune libre

Ceci n'est pas une fiction.

Je viens de recevoir un appel d'une militante, « on the behalf of Mister Mulcair » et j'ai tout de suite demandé que l'on me parle en français, on appelle chez «L'engagé» après tout. La dame en était incapable.
J'ai alors expliqué en français que cela me surprenait qu'une militante du NPD au Québec ne puisse parler français, surtout après le débat français où Monsieur Layton est le seul à avoir fait preuve d'un peu d'ouverture parmi les chefs fédéralistes. Ensuite, je lui ai dit combien je regrettais qu'il n'y ait pas, chez les fédéralistes plus de nationalistes comme Mulcair. Ce dernier est quand même venu s'opposer aux écoles passerelles :
Même La Presse avait relayé ses propos :

«"Ça me déçoit immensément, comme avocat, comme administrateur public et comme fédéraliste et membre de la communauté anglophone qui a toujours compris que la meilleure manière de garder le Québec dans le Canada, c'est de veiller à ce que la majorité francophone se sente en sécurité, linguistiquement et culturellement", a-t-il expliqué en point de presse.»


La dame n'avait pas compris un seul mot. Vous m'avez lu ici, vous savez que j'ai écrit pour le bloc, mais je préfère vraiment plus Mulcair à Cauchon. S'il fallait que Cauchon serre Mulcair, je suis certain que j'aurais une hésitation. Voilà pourquoi j'étais prêt à parler avec une militante du NPD. Qu'elle parle mal français, je peux le tolérer, mais qu'elle ne comprenne rien est un outrage.
Ça veut dire que le NPD manque de sensibilité, de cohérence, mais surtout ça veut dire que le NPD n'est pas sincère. Une erreur de ce genre n'est pas une simple erreur, c'est le signe que la fracture est si grande entre Canadiens et Québécois, que les Canadiens ne sont même pas capables de la voir.
Ce qui m'attriste, c'est que les Québécois, eux, ne sachent pas reconnaitre à quel point les Canadiens sont loin de nous comprendre, mais les Québécois, au lieu de courir vers la lumière, cherchent à s'éborgner pour vivre dans le même monde que l'aveugle.
Il y a des Québécois dans l'organisation de Monsieur Mulcair, à quoi songent-ils?


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6 commentaires

  • L'engagé Répondre

    17 avril 2011

    @ Outremont 2011
    «Mulcair n’est vraiment pas garantiT»
    «Mulcair n’a pas aideR»
    «lors de Ces jours de collaboration avec l’Alliance »
    «Martin Cauchon À été le Secrétaire d’État du Québec en 1996»
    «le mariage entre conjoints de même sexe qu’il a menU à terme»
    «Gilles Duceppe a avoué QUI ne gagnera jamais»
    Voici un échantillon de vos fautes de grammaire et vous osez venir nous dire de voter pour les libéraux, SUR VIGILE? Il n'y a personne dans votre organisation qui sache écrire dans un français correct, ne serait-ce que pour donner un verni de crédibilité à votre propos?
    Croyez-vous sincèrement que le dauphin de Jean Chrétien soit un choix recommandable pour des indépendantistes? Mon prochain billet visait à faire compagne pour défaire Trudeau dans Papineau... Par contre, votre syntaxe en français est déjà moins mauvaise que la sienne. On peut vous donner ça.
    Je vous rappelle que l'objet du billet était que j'aurais pu voter Mulcair SI j'avais pu par là empêcher Cauchon de rentrer. Ça va rester dans l'ordre du conditionnel, heureusement.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 avril 2011


    Contrairement à ce que le NPD veut nous laisser croire, Mulcair n'est vraiment pas garantit d'être réélu à Outremont.
    La candidate pour le Bloc, Élise Daoust nous rappelle par son compte Twitter que Mulcair n’a pas aider la cause de la protection de la langue française au Québec lors de ces jours de collaboration avec l’Alliance Québec http://twitter.com/#!/EliseDaoustBQ/status/58346343424475136 et trouve cela hypocrite que Layton l’a présenté comme le grand défendeur de la langue française pendant le débat des chefs : http://twitter.com/#!/EliseDaoustBQ/status/58343336607612928
    Selon Michael Rosenberg, homme d’affaire respecté d'Outremont, "Mulcair ne s’est pas intéressé au quartier, alors les gens ne sont pas derrière lui comme la dernière fois." (voir http://ow.ly/4C023)
    Le candidat à Outremont qui peut faire sortir Mulcair est Martin Cauchon (voir http://bit.ly/fnnLza et http://ow.ly/4C06H). M. Cauchon est un resident d’Outremont qui a beaucoup fait pour sa circonscription (voir http://ow.ly/4BRFI) et il est très apprécié. En fait, il y a beaucoup de résidents qui sont ravis de le revoir en campagne d’élection. En fait, il n’a jamais perdu l’élection ici, mais plutôt il a fait une décision personnelle de s’occuper de sa jeune famille. Martin Cauchon à été le Secrétaire d'État du Québec en 1996, avant d’occuper le poste de Ministre du Revenu national puis Ministre de la Justice. Il n’a pas eu peur de piloter des dossiers controversés tels la légalisation du cannabis et son projet de loi permettant le mariage entre conjoints de même sexe qu’il a menu à terme. Maintenant il revient avec un regain d’énergie. C’est un homme sympathique et sincère. Et son équipe de bénévoles est bilingue, français et anglais!
    Surtout, rappelez-vous que Gilles Duceppe a avoué qui ne gagnera jamais un parti majoritaire et il a rappelé à Jack Layton que les NPD ne le gagneront pas non-plus. Il n’y a que le parti Libéral qui peut faire sortir Harper et à Outremont, c’est Martin Cauchon.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 avril 2011

    ==La cause des Québecois au Canada est perdue et la Cause des Canadians au Québec encore plus .
    ==Deux Nations opposées, deux histoires nationales opposées deux langues opposées , deux cultures opposées et le tout entièrement irréconciliable cr noss buts aussi sont opposés
    == Le Canada s'en va vers le melting pot des USA, le Québec s'en va vers L'Union Européenne dans le respect des Nations et vers les Nations Unies et toutes les grandes institutions internationales
    == Le Canada s'entête dans le royaliste et le colonialisme impérialiste d'un autre âge le Québec va vers ce qu'il y a de plus moderne et innovateur dans le respect des peuples des nations et des pays .
    == Le Canada se ment en laissant croire que l'anglais est la langue unique mondiale lorsque 90% des êtres humains ne parlent pas anglais , Le Québec sait que même l'Amérique est majoritairement latine et non anglosaxonne et que même en Europe il y a un seul pays anglophone et que comme deuxième langue il faut apprendre à nos enfants ce respect des véritables langues du monde et de l'unilinguisme territorial pour notre pays le Québec
    == Le Canada et le Québec sont deux Nation distinctes 100% impossible à unifier sans détruire une ou l'autre
    Réalisons notre inépendance, notre décolonisation , ça vaut la peine
    TÉTRAÈDRE

  • Archives de Vigile Répondre

    16 avril 2011

    @ L'engagé

    Quand allons- nous en sortir ce cette tour de Babel? Ne trouvez-vous pas que nous avons assez perdu de temps à nous faire haïr, niaiser et enc....? Il se perd beaucoup de coups de pieds au c.., ici au Québec, par les temps qui courent. Je n'y crois plus depuis longtemps en ce pays; mon pays c'est le QUÉBEC, est-ce assez clair les mous, les indécis, les vendus, les bilingues? INDÉPENDANCE OU ASSIMILATION!
    André Gignac pour un Québec indépendant, libre et républicain !!!

  • Archives de Vigile Répondre

    16 avril 2011

    Ce qui est surtout étonnant voire inacceptable c'est de constater qu'il y a des anglophones au Québec incapables de comprendre et de parler un seul mot de français.
    Peut-on sincèrement s'installer dans le ROC sans comprendre ni parler l'anglais?
    On n'avance pas. On régresse.
    Pierre Cloutier

  • Laurent Desbois Répondre

    16 avril 2011


    Mister Mulcair et Trudeau, c’est du pareil au même et le NDP est un parti ultra centralisateur !!!
    Avant d’immigrer au Québec, j’ai milité pour le NDP et je me demande toujours si c’est le NDP ou les libéraux qui m’ont fait comprendre que j’étais Québécois, probablement les deux.
    En lisant ta citation de ce Mulcair de mère Francophone, je pensais entendre PET un demi-siècle plus tard!
    Du Trudeau à son meilleur… « Un oui, c’est un non….. ». N’empêche, que sans le vouloir, ce dernier nous avait annoncé la souveraineté du Québec en 1963!
    Le gros mensonge de Pierre E. Trudeau, en 1963 :
    « Tout ce qu’il veut sentir [le canadien français] c’est que s’il se transporte ailleurs au pays, que dans le Québec, la loi ne lui sera pas défavorable. Comment il se servira de cette loi? C’est l’avenir qui le dira; moi, personnellement, je ne pense pas que même ayant des lois justes, le français, que le français se mettra à monter en flèche dans des parties du Canada, dans les provinces où le canadien français est une infime minorité.
    Il faudrait peut-être à ce moment-là, envisager d’autres solutions, par exemple, il faudrait assurer la mobilité de la main-d’œuvre, la mobilité des citoyens, que ceux qui veulent vivre dans un milieu bilingue, qu’il déménagent dans une autre partie du Canada, que vous leur facilitez cela. »
    « … Quand on aura trouvé [ce que cela coûte en termes humains] on saura vraiment si le pays peut vivre, s’il doit continuer d’opérer en tant que pays. Si c’est plus coûteux, disons, du point de vue du Canadien anglais de faire de ce pays un pays bilingue ou multiethnique, si c’est plus coûteux de faire cela que de renoncer à l’identité du Canada, et de s’attacher aux États-Unis, on saura où est l’avenir. Et inversement, si c’est du point de vue du Canadien-français, les avantages qu’il trouve de vivre dans un pays qui s’appelle le canada, s’ils sont moins grands que les désavantages qu’il trouve de vivre dans un pays qui ne le reconnaît pas en pratique et en loi le bilinguisme, eh bien, lui décidant de se séparer, je pense que c’est seulement après avoir pesé ce genre de réalités que l’on saura où l’on va. »
    Pierre E. Trudeau. Extrait d’une audience de la commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme, jeudi le 7 novembre 1963, 17 :54 h-18 :14h. Et préface au « Les héritiers de lord durham » publié par la fédération des francophones hors Québec en avril 1977.