Ohé, les féministes ! Où êtes-vous donc passées ?

2f52ad74eb7b6ce85a4f3c9bf5cb3239

Motus et bouche cousue

Un récent contributeur faisait remarquer que si les sites parallèles d’information n’existaient pas, jamais les médias n’auraient dit un mot des agressions de femmes à la Saint-Sylvestre dans de nombreuses villes d’Europe : plus de 500 plaintes pour la seule ville de Cologne. On imagine les conférences de rédaction des informateurs « autorisés » du système : « Désolé, les gars, mais ça fait trop le buzz… on va être obligé d’en parler. Mais attention, pas d’amalgames ni allusion à la religion des auteurs… »

Plus étonnant est le mutisme des féministes professionnelles devant ces violences faites aux femmes. Voyons Clémentine Autain, dont on sait que le viol à 23 ans est pour beaucoup dans ses combats : aucune occurrence sur Internet. Néant sur les sites de Ni putes ni soumises ou d’Osez le féminisme… Mais où sont-elles donc passées ? Je sais bien que c’était la trève des confiseurs, mais quand même !

On aurait pu croire qu’impliquée aussi assidûment dans l’antisexisme que dans l’antiracisme, une Rokhaya Diallo aurait sauté sur l’occasion de stigmatiser des bandes ethniques s’attaquant sauvagement à de blondes Brunehilde. Mais non, rien non plus de ce côté-là : la défense du migrant est apparemment comme l’association de Rokhaya – « Indivisible »… Quant aux Chiennes de garde, leur dernière action éclatante depuis trois mois est d’avoir fait retirer du métro la pub du Palais Omnisports de Bercy : « Le seul lieu où les femmes sont à vos pieds. » Elles ont les dents drôlement émoussées !


Force est donc de constater que les pétroleuses qui voient partout du machisme et hurlent dans des mégaphones à la moindre main baladeuse ont une extinction de voix collective quand leurs gentils migrants déchargent violemment leur trop-plein de testostérone…

Alors, je me suis tourné vers les politiques. Le député Sandrine Mazetier, par exemple. Vous ne connaissez pas ? C’est normal, son seul fait d’armes, alors qu’elle remplaçait un jour le président au perchoir de l’Assemblée nationale, fut de mettre à l’amende un collègue qui s’obstinait – selon le bon usage – à l’appeler madame LE président. Eh bien, chez le député Sandrine non plus, pas la moindre réaction à ces outrages aux Teutonnes. Il faut dire que les occurrences la concernant sur Internet sont à peu près aussi nombreuses que les poissons dans la mer Morte. On en trouve une, toutefois, puisque cette élue était à la tête de la vingtaine de députés qui voulaient ajouter à l’état d’urgence « la possibilité de contrôler toute publication, […] assurer le contrôle de la presse et des publications de toute nature ainsi que celui des émissions radiophoniques, des projections cinématographiques et des représentations théâtrales ».

Ceci explique peut-être cela…


Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé