Nous sommes « muselés », déclare un agent frontalier

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Crise migratoire : Trudeau bâillonne les douaniers

Récemment, Le Journal de Montréal nous apprenait que le gouvernement Trudeau avait ramené à l'ordre les agents frontaliers pour avoir donné aux journalistes des informations sur la crise des migrants illégaux. Or, l'un d'eux a approché le Toronto Sun pour confirmer ce que bien des citoyens soupçonnaient : ils sont « muselés » par le gouvernement.


L'agent, qui a demandé à rester anonyme, a souligné que l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) ne doit que s'occuper des migrants légaux. Par conséquent, sa présence à Saint-Bernard-de-Lacolle soulève un paradoxe :



  • Soit le chemin Roxham est devenu un point d'entrée légal et donc les migrants n'ont pas le droit d'entrer au Canada en vertu de l'Entente sur les tiers pays sûrs ;



  • Soit le chemin Roxham n'est toujours pas un point d'entrée légal et les actions des agents de l'ASFC sont caduques.


C'est peut-être pour cela que l'ASFC collabore avec la Gendarmerie Royale du Canada (GRC), qui elle, est responsable des passages illégaux. En effet, le Toronto Sun estime que cette démarche inhabituelle pourrait constituer une façon d'officialiser le droit de passage sur le chemin Roxham.


L'agent de l'ASFC a exprimé sa déception face au rôle du premier ministre du Canada, Justin Trudeau, dans la crise des migrants illégaux. Rappelons que le 28 janvier 2017, il avait déclaré sur Twitter que le pays était ouvert à ceux qui fuyaient « la persécution, la terreur et la guerre ». Désormais, des migrants de partout sur la planète tentent de venir ici.


« Ces migrants peuvent lire le Twitter de Trudeau, mais ne peuvent pas lire la pancarte qui indique que leur traversée est illégale ? », a demandé l'agent avec scepticisme. Sur celle-ci, on peut y lire que les migrants seront arrêtés et détenus s'ils franchissent illégalement la frontière canado-américaine. « Mon oeil ! », de s'exprimer l'agent.