Nomination risquée

La désapprobation de cette nomination semble générale.

Tribune libre

Nomination risquée
Vigile rassemble de façon très utile les principaux commentaires qui paraissent dans les médias relativement à la venue de Michael Sabia à la tête de la Caisse de dépôt et placement du Québec.
La désapprobation de cette nomination semble générale.
Nomination "risquée" parce le candidat n’a pas le profil approprié, mais dont l’une des priorités est quand même de revoir la méthode d’évaluer les "risques" de cet organisme essentiel pour notre existence nationale. Peut-on imaginer un brouillard plus épais?
Nomination à la sauvette, "court-circuitant" le processus normal prévu dans le statut de la Caisse. Peut-on envisager une reprise du processus?
Existe-t-il un recours juridique contre ce geste hâtif d’un conseil d’administration tronqué et d’une décision gouvernementale aussi cavalière?
Les intervenants juristes sur la tribune de Vigile pourraient-ils éclairer ma lanterne à cet égard? Je les en remercie à l’avance.
Fernand Couturier


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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mars 2009

    Bonjour!
    La principale faiblesse du curriculum vitae de M. Sabia : il n’a aucune expérience dans l’industrie financière. Contrairement à l’esprit de la nouvelle loi de 2004 - loi pourtant rédigée par le présent gouvernement - ce n’est pas le conseil d’administration qui a choisi M. Sabia, mais le premier ministre. Le CA n’a fait qu’avaliser ce choix à l’issue d’un simulacre de sélection,d’un processus bidon. M. Charest ne pourra plus se laver les mains de la performance de la Caisse de dépôt. C’est lui qui a choisi le nouveau chef de la direction ; pour le meilleur et pour le pire, le premier ministre est entièrement responsable de la suite des choses. — André Pratte,la Presse,15 mars 2009